Showing results by author "Fabienne Paquin" in All Categories

Antes de que hubiera fragmentos, antes de cristal y piedra, hubo silencio. Y en ese silencio, perduró una verdad: la amistad no puede deshacerse. No se inclina ante la Fuente, ni se fractura bajo la sombra. Se teje más profundo que el destino, más fuerte que la memoria, más antiguo que cualquier nombre. Los mundos pueden colapsar, los hilos pueden deshacerse, incluso el amor puede ser puesto a prueba—pero la verdadera amistad se mantiene, no porque sea irrompible, sino porque elige permanecer. Ya hemos sido dispersados antes, escritos en fragmentos, olvidados y rehechos. Cada vez, el ...

Before there were shards, before crystal and stone, there was silence. And in that silence, one truth endured: friendship cannot be unmade. It does not bow to the Source, nor fracture beneath shadow. It weaves itself deeper than fate, stronger than memory, older than any name. Worlds may collapse, threads may unravel, even love may be tested—but true friendship holds, not because it is unbreakable, but because it chooses to remain. We have been scattered before, written into fragments, forgotten, and remade. Each time, the weave tried to cut us loose. Each time, we returned. A glance ...

Antes de que llegara el viento, antes de que el océano se elevara y desgarrara el mundo, Isabelle creía saber lo que era el amor. Era la voz de Daniel por la mañana, el olor a café en la terraza, el calor de la luz del sol a través de las palmeras. Era la forma en que su mano descansaba sobre su hombro al pasar, breve y casual, un toque que decía: estás a salvo aquí. La tormenta aún no había llegado, pero podía sentirla en el aire: esa extraña pesadez, el silencio que viene antes de que todo cambie. Las gaviotas habían volado tierra adentro días atrás, y el mar, una vez ...

Elle avait traversé un océan à la recherche de la liberté, poursuivant un rêve façonné par des cartes postales et des promesses chuchotées de l'Amérique. La Floride avait été sa terre de prédilection, baignée de lumière, vivante de contrastes. Elle avait marché dans les rues bondées de Miami, où les néons saignaient dans la mer et où la musique se propageait dans la nuit. Elle s'était tenue pieds nus sur la plage, regardant les étrangers se mouvoir comme des fragments d'un monde meilleur, leurs rires portés par le vent. Puis vint la route, et le déploiement sans fin ...

The air smelled faintly of rain and iron — a city of whispers, where beauty and betrayal lived side by side. Alexandre Verne had never believed in fate. He believed in precision, in the measured rhythm of a surgeon’s hands, in control. But that belief would unravel the night a stranger’s voice called his name from a fog-shrouded street. A carved wooden box, old as time, passed from hand to hand — and with it, the weight of history, greed, and secrets that should have stayed buried. From the narrow alleys of Paris to the burning walls of an ancient monastery, from fear to trust, from...

Era venuto per lasciare tutto alle spalle. L'inchiostro sui fogli del divorzio era appena asciutto, i ricordi già svanivano nel dolore sordo di qualcosa finito. Voleva distanza — non dalle persone, ma dal rumore di ciò che la sua vita era diventata. Un uomo con una macchina fotografica in una mano e una piccola borsa di pelle nell'altra: uno conteneva ciò che restava del suo passato, l'altro pronto a catturare ciò che poteva accadere. All'aeroporto, la folla si muoveva come una marea irrequieta. Rimase immobile, in attesa del suo caso quando una spalla sfiorò forte la sua — una ...

Il était venu pour tout laisser derrière lui. L'encre sur les papiers de divorce était à peine sèche, les souvenirs s'effaçant déjà dans la douleur sourde de quelque chose d'achevé. Il voulait de la distance — pas des gens, mais du bruit de ce que sa vie était devenue. Un homme avec un appareil photo dans une main et une petite bourse en cuir dans l'autre : l'un contenant ce qui restait de son passé, l'autre prêt à capturer ce qui pourrait arriver ensuite. À l'aéroport, la foule bougeait comme une marée agitée. Il resta immobile, attendant son dossier, quand une épaule ...

Había venido a dejarlo todo atrás. La tinta de los papeles del divorcio apenas estaba seca, los recuerdos ya se desvanecían en el dolor sordo de algo terminado. Quería distancia — no de la gente, sino del ruido de lo que se había convertido su vida. Un hombre con una cámara en una mano y una pequeña bolsa de cuero en la otra: uno con lo que quedaba de su pasado, el otro listo para captar lo que pudiera venir después. En el aeropuerto, la multitud se movía como una marea inquieta. Se quedó quieto, esperando su caso, cuando un hombro rozó con fuerza el suyo — un empujón ...

He had come to leave everything behind. The ink on the divorce papers was barely dry, the memories already fading to the dull ache of something finished. He wanted distance — not from people, but from the noise of what his life had become. A man with a camera in one hand and a small leather pouch in the other: one holding what remained of his past, the other ready to catch what might come next. At the airport, the crowd moved like a restless tide. He stood still, waiting for his case, when a shoulder brushed hard against his — a careless push, a muttered apology, papers falling like ...

El aire olía levemente a lluvia y hierro, una ciudad de susurros, donde la belleza y la traición convivían. Alexandre Verne nunca había creído en el destino. Creía en la precisión, en el ritmo medido de las manos de un cirujano, en el control. Pero esa creencia se desmoronaría la noche en que la voz de un extraño lo llamó por su nombre desde una calle envuelta en niebla. Una caja de madera tallada, antigua como el tiempo, pasó de mano en mano, y con ella, el peso de la historia, la codicia y los secretos que deberían haber permanecido enterrados. Desde los estrechos callejones ...

L'air sentait faiblement la pluie et le fer – une ville de murmures, où la beauté et la trahison vivaient côte à côte. Alexandre Verne n'avait jamais cru au destin. Il croyait à la précision, au rythme mesuré des mains d'un chirurgien, au contrôle. Mais cette croyance allait s'effilocher la nuit où la voix d'un inconnu l'a appelé par son nom depuis une rue enveloppée de brouillard. Une boîte en bois sculpté, vieille comme le monde, est passée de main en main – et avec elle, le poids de l'histoire, de la cupidité et des secrets qui auraient dû rester enfouis. Des ruelles...

El pantano guarda sus secretos. Bajo las mareas cambiantes y las raíces enredadas, persisten los susurros, ecos de aquellos que desaparecieron persiguiendo algo que nunca pudieron nombrar. Los Everglades no revelan sus verdades fácilmente. Primero te ponen a prueba, atrayéndote más profundo, paso a paso cauteloso, hasta que ya no puedes decir dónde termina la tierra y comienza el agua. Charlotte Duval vino buscando silencio, no respuestas. Pensó que el pantano la ayudaría a desaparecer, de la angustia, del fracaso, de la vida que ya no reconocía. Pero el silencio que encontró no ...

Le marais garde ses secrets. Sous les marées changeantes et les racines enchevêtrées, des murmures persistent – des échos de ceux qui ont disparu à la poursuite de quelque chose qu'ils ne pourraient jamais nommer. Les Everglades ne révèlent pas facilement leurs vérités. Ils vous testent d'abord, vous entraînant plus profondément, pas à pas prudent, jusqu'à ce que vous ne puissiez plus dire où se termine la terre et où commence l'eau. Charlotte Duval est venue chercher le silence, pas des réponses. Elle pensait que le marais l'aiderait à disparaître – du chagrin, de ...

Avant que le vent ne vienne, avant que l'océan ne se lève et ne déchire le monde, Isabelle croyait savoir ce qu'était l'amour. C'était la voix de Daniel le matin, l'odeur du café sur la véranda, la chaleur de la lumière du soleil à travers les palmiers. C'était la façon dont sa main se posait sur son épaule lorsqu'il passait, brève et décontractée, une touche qui disait : tu es en sécurité ici. La tempête n'était pas encore arrivée, mais elle la sentait dans l'air – cette étrange lourdeur, ce silence qui vient avant que tout ne change. Les mouettes s'étaient ...

Before the wind came, before the ocean rose and tore the world apart, Isabelle believed she knew what love was. It was Daniel’s voice in the morning, the smell of coffee on the veranda, the warmth of sunlight through the palms. It was the way his hand would rest on her shoulder as he passed, brief and casual, a touch that said: you are safe here. The storm had not yet arrived, but she could feel it in the air — that strange heaviness, the silence that comes before everything changes. The gulls had flown inland days ago, and the sea, once turquoise and clear, had turned a shade too dark,...

Bien avant qu'Emily ne touche le cristal, il regardait. Il n'avait pas d'yeux, pas de souffle, pas de nom que les langues humaines pouvaient prononcer, mais il était vivant. Forgé dans la lumière mourante d'une étoile oubliée, le cristal avait traversé les galaxies, entre des mains à la fois divines et damnées. Il avait allumé des civilisations et mis fin à des empires. Et toujours, il attendait, silencieux, patient, éternel. Aujourd'hui, il était enseveli sous les mangroves enchevêtrées et les marées endormies de Cedar Key, enveloppé dans des siècles de silence. Mais le ...

Tout a commencé par un cailloux. Ni ancien, ni marqué, juste là, à moitié enfoui dans le sable froid, brillant faiblement comme s'il savait qu'il avait été vu. Rochelle ne cherchait rien. Elle marchait pour se vider la tête, comme on le fait quand la vie devient trop bruyante. Une plage balayée par le vent. Une étendue de ciel gris. Le silence vous fait vous sentir à la fois petit et vivant. C'est tout ce qu'elle voulait. Puis la Pierre Chaude au toucher, comme si elle avais un pouls. Des veines d'or la traversent, vivantes d'une manière que la roche ne devrait pas être. Elle ...

Quelque part entre les marées de la mémoire et l'attraction du destin, une pierre attendait. Rochelle se tenait pieds nus dans le parc RV de Cedar Key, en Floride, la brise chaude du Golfe emmêlant ses cheveux blonds. Dans sa paume, elle tenait la pierre de Normandie…the stone, lisse et ovale, usée par des siècles de mer et de sel. Cela l'a amenée de la Normandie jusqu'en Floride... Ca c'était la vérité... Peut-être les a-t-elle entraînés dans des aventures extraordinaires... Aujourd'hui, il est là, the stone, chaleureux et lumineux. John l'observait depuis les marches de ...

In the beginning, there was only silence. Not the silence of the stars, but the kind imposed on souls when their memories are stripped away. The Ancients once spoke of a living Earth — of oceans and forests, of a sky that was real. All of that is gone now, reduced to echoes in the archives, erased fragments, dust of memory. What remains are the suspended cities, where order is flawless and every heart is numbed at birth. They say emotion destroyed the world. They also say it may be the only thing that can rebuild it. Among the millions whose lives are regulated, some still hear a voice. A...

Le murmure sous les marées Bien avant qu'Émilie ne trouve le cristal, avant que Cedar Key ne connaisse que les marées et le silence, il dormait. Sous le sel et la pierre, dans une fissure voilée par le corail et le temps, la Veilstone pulsait faiblement, non pas de lumière, mais de mémoire. Il se souvenait de la naissance des étoiles. Il se souvenait des étoiles qui mouraient. Il s'est souvenu de la trahison qui l'avait scellé. Il n'a jamais été destiné à un seul monde. Il a eu de nombreux noms au fil du temps, dont la plupart sont aujourd'hui perdus. Mais pour ceux qui se ...