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"Dans "L'Amant", Marguerite Duras reprend sur le ton de la confidence les images et les thèmes qui hantent toute son œuvre. Ses lecteurs vont pouvoir ensuite descendre ce grand fleuve aux lenteurs asiatiques et suivre la romancière dans tous les méandres du delta, dans la moiteur des rizières, dans les secrets ombreux où elle a développé l'incantation répétitive et obsédante de ses livres, de ses films, de son théâtre."

An international best-seller with more than one million copies in print and a winner of France's Prix Goncourt, The Lover has been acclaimed by critics all over the world since its first publication in 1984. Set in the prewar Indochina of Marguerite Duras's childhood, this is the haunting tale...

Un enfant forcé d’apprendre le piano n'arrive pas à retenir le sens de "moderato cantabile" dans la sonatine de Diabelli. Venu du rez-de-chaussée, un cri déchire la leçon. Un homme a assassiné une femme d'une balle en plein cœur. Anne Desbaresdes, la mère de l'enfant, revient obsessionnellement au café où le crime a eu lieu pour s'enivrer et interroger un homme. Elle cherche à comprendre, ou à se perdre.

La dernière guerre, Marguerite Duras l’a vécue tout à la fois comme femme dont le mari avait été déporté, comme résistante, mais aussi comme écrivain. Lucide, étonnée, désespérée parfois, elle a pendant ces années tenu un journal, écrit des textes que lui inspiraient tout ce qu’elle voyait, ce qu’elle vivait, les gens qu’elle rencontrait ou affrontait. Ce sont des extraits de son journal que Marguerite Duras a réunis dans un recueil de nouvelles, La douleur. La première d’entre elles porte le même titre. Adeline d’Hermy a choisi de la lire.

While almost all of Marguerite Duras's novels have been translated into English, her debut The Impudent Ones (Les Impudents) has been a glaring exception - until now. Fans of Duras will be thrilled to discover the germ of her bold, vital prose and signature blend of memoir and fiction in this intense and mournful story of the Taneran family, which introduces Duras' classic themes of familial conflict, illicit romance, and scandal in the sleepy suburbs and southwest provinces of postwar France.

Qui est le vice-consul de Lahore ? Pourquoi a-t-il tiré de son balcon dans la direction des jardins de Shalimar où se réfugient les lépreux et les chiens ? Quel étrange attrait exerce sur lui Anne-Marie Stretter, ambassadrice à Calcutta ? Quelle est l'histoire de cette mendiante folle qui berce la rue de ses chants ? Un roman de l'extrême misère : celle de l'Inde, mais aussi et surtout celle du cœur.

Tout au long de ses livres, Marguerite Duras a étendu sa recherche aux dimensions ignorées ou méconnues du désir, pierre angulaire de son œuvre. Avec "Le Ravissement de Lol V. Stein", elle nous entraîne dans la quête acharnée et troublante des splendeurs de l'amour fou entrevues par son héroïne. Suivant le sillage d'une parole sobre et mystérieuse, l'auditeur se laisse emporter jusqu'à l'horizon de cette magnifique histoire qui brille d'une inoubliable intensité. Envoûtant récit auquel Fanny Ardant prête sa voix exceptionnelle.

Dialogues improvisés autour des grands faits qui ont marqué une époque, ces trois entretiens totalement inédits transportent l'auditeur au cœur de la vie politique de la fin des années 1980. L'amitié unique qui unit Marguerite Duras et François Mitterrand remonte à plus de quarante ans, lorsqu'ils ont partagé ensemble le danger dans leur mouvement de résistance. Jeunes, ambitieux et volontaires, ils ne connaissaient pas leur avenir.

Catherine Lacey ( Nobody Is Ever Missing), Akhil Sharma ( Family Life), Francoise Mouly (art editor at The New Yorker), and Kate Zambreno ( Heroines, Green Girl) discuss the acclaimed novel in celebration of its 30th anniversary. Marguerite Duras' ( Hiroshima Mon Amour) haunting, luminous book tells of the tumultuous affair between an adolescent French girl and her Chinese lover in prewar Indochina. With a reading by Kathleen Chalfant ( The Affair, Angels in America on Broadway).

"C'est un drôle de truc, l'écriture.", Marguerite Duras. "Être femme, c'est le résultat d'une histoire.", Simone de Beauvoir. "Il est des livres qu'on ne doit pas oser avant d'avoir dépassé quarante ans. On risque avant cet âge de méconnaître l’existence des grandes frontières naturelles qui séparent l'infinie variété des êtres.", Marguerite Yourcenar . "Il n’y a pas de vraie mémoire de soi.", Annie Ernaux.

À partir de ses échanges avec Benoît Jacquot en 1993, Marguerite Duras a écrit deux textes, "Écrire" et "La Mort du jeune aviateur anglais", auxquels s'ajoute ici la nouvelle "Roma". Fanny Ardant leur redonne corps et voix. De la voix de l'autrice à la voix du texte. "Il faut toujours une séparation d'avec les autres gens autour de la personne qui écrit des livres. C’est une solitude. C'est la solitude de l’auteur, celle de l'écrit. Pour débuter la chose, on se demande ce que c’était ce silence autour de soi."

The Easy Life is the story of Francine Veyrenattes, a twenty-five-year-old woman who already feels like life is passing her by. After witnessing a series of tragedies on her family farm, she alternates between intense grief and staggering boredom as she discovers a curious detachment in herself, an inability to navigate the world as others do. Hoping to be cleansed of whatever ails her, she travels to the coast to visit the sea. But there she finds herself unraveling, uncertain of what is inside her.

Monsieur Andesmas, setenta y ocho años, compra una casa para su hija Valeria. Quiere construir una terraza que domine sobre la llanura, un pueblo, el mediterráneo. Espera al contratista que se ha retrasado. El libro es la relación de acontecimientos que se suceden entre las cuatro y media y...

La storia d’amore di una francese quindicenne con un giovane miliardario cinese, sullo sfondo di un ritratto di famiglia, nell’Indocina degli anni Trenta. Strade brulicanti di vita, il jazz, l’odore della pioggia e dei gelsomini. Racconti rivelazione di una lucidità struggente, di terribile e dolce bellezza, L’amante è l’opera che ha dato a Duras la consacrazione di un’immensa popolarità.

Ihren Weltbestseller schrieb Marguerite Duras erst mit siebzig, doch die Geschichte dahinter, die sie schonungslos und radikal wiedergibt, erlebte sie selbst schon viel früher. In "Der Liebhaber" träumt sich die Ich-Erzählerin zurück in ihre Jugend im Indochina der 30er-Jahre, erinnert sich dabei an die enorme Enge in der vaterlosen Familie. Zufluchtsort wird für die 15-jährige Französin ein abgedunkeltes Zimmer im geschäftigen Saigon. Dort trifft sie sich heimlich mit einem chinesischen Millionärssohn, der fast doppelt so alt ist wie sie.

På en bar i Quillebeuf, där floden Seine rinner ut i Engelska kanalen, sitter ett par och dricker bourbon och svart Pilsen. Hon har barnsandaler på sig och verkar nästan sova, han är betydligt yngre och har all sin uppmärksamhet riktad mot henne.

"J'ai appris qu'il était mort depuis des années. C'était en mai 90. Je n'avais jamais pensé à sa mort. On m'a dit aussi qu'il était enterré à Sadec, que la maison bleue était toujours là, habitée par sa famille et des enfants. Qu'il avait été aimé à Sadec pour sa bonté, sa simplicité et qu'aussi il était devenu très religieux à la fin de sa vie. J'ai abandonné le travail que j'étais en train de faire."

Dans un petit village d'Italie, situé au pied d'une montagne au bord de la mer, dans la chaleur écrasante du plein été, deux couples passent des vacances comme chaque été : Gina et Ludi, Jacques, Sara et l'enfant. D'autres amis sont là, dont Diana. Ils se baignent, se parlent, s'ennuient.

Pendant l'été 1980, Marguerite Duras écrit des chroniques hebdomadaires sur "l’actualité parallèle" pour le journal Libération. Elle décide de les publier en livre. Depuis son appartement des Roches Noires, au-dessus de la plage de Trouville, elle décrit des anecdotes choisies, typiques de la vie balnéaire. Un jour, elle voit au loin un enfant marchant aux côtés d'une monitrice de colonie de vacances.

"La maison" est un chapitre extrait de "La Vie matérielle" de Marguerite Duras, petit livre remarquable et inclassable que l'on peut ouvrir à n'importe quelle page et y trouver une pensée qui nous fait réfléchir, sourire ou dire : "Là, elle exagère..." et très vite, elle nous répond : "On me dit tout le temps : vous exagérez." Marguerite Duras parle à Jérôme Beaujour et, à travers lui, c'est à nous qu'elle parle.