Aujourd'hui on reçoit Céleste Ferraguto, doctorante en Neurosciences à l’Institut de Neurosciences Cognitives et Intégratives d’Aquitaine (INCIA) de l'Université de Bordeaux, dont la thèse s'intitule : "Les canaux potassiques BK comme cible thérapeutique pour les troubles auditifs dans les maladies du neurodéveloppement".

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Aujourd'hui on reçoit Thibault Dhellemmes, doctorant en Neurosciences en 2ème année à l'Institut des Maladies Neurodégénératives (IMN) de l'Université de Bordeaux, dont la thèse s'intitule : "Etude de la plasticité morpho-fonctionnelle du système Relaxine-3/RXFP3 chez un modèle de douleur chronique".

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Aujourd'hui nous recevons Zoé Grivet, doctorante en 4ème année en Neurosciences à l'université de Bordeaux dans l'Institut des Maladies Neurodégénératives (IMN) pour nous parler de sa thèse qui s'intitule : "Implication des voies descendantes sérotoninergiques dans la douleur d'un modèle murin de la maladie de Parkinson". Le lien vers sa thèse : https://theses.fr/s345811"> https://theses.fr/s345811

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Aujourd'hui on reçoit Simon Lecomte, doctorant en Neurosciences en 2ème année à l'Université de Bordeaux à l'Institut Interdisciplinaire de Neurosciences (IINS) dont la thèse s'intitule : "Implication de la protéine FMRP dans la plasticité pré-synaptique au sein de l'hippocampe". Sa thèse est par ici : https://www.theses.fr/s346085"> https://www.theses.fr/s346085

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En cette Semaine du Cerveau, nous avons le plaisir d’inviter pour commencer Julia Goncalves, Dr. en Neurosciences depuis 2018, et qui a fait sa thèse à l’Institut Interdisciplinaire de eurosciences à Bordeaux sur la : « Caractérisation de la co-organisation nanoscopique des récepteurs glutamatergiques à l'état basal et dans un modèle d'autisme ».

Si comme Robin, les Neurosciences vous font peur cet épisode sera parfait pour une petite initiation ! Figurez-vous que la vulgarisation, Julia ça la connait ! Elle a été membre active du conseil d’administration et du bureau de l’Association des Neurosciences de Bordeaux (NBA) puis coordinatrice à Bordeaux de l’évènement de vulgarisation scientifique international Pint of Sciences qu’on ne présente plus… Alors s’il y a bien quelqu’un qui peut vous faire comprendre et aimer les Neurosciences c’est bien Julia !

Si vous n’avez pas les bases, c’est ici que ça se passe ! De la culture de cellules en boîte aux échafaudages qui portent des récepteurs, Julia nous explique simplement comment une toute petite protéine peut à elle seule mettre un gros bazar dans le cerveau…

Voilà un petit Quizz pour la fin (en espérant que vous aurez une meilleure note que Robin…) :
- Que sont les « boîtes aux lettres » dont nous parle Julia ?
- Que sont les « enveloppent » ?
- Que sont les « pompons lumineux » ?
- Quand on broie un cerveau est-ce qu’on récupère une soupe ?
- C’est quoi « faire du N » ?
- Est-ce que le microscope à 1 millions était plus propre que son appart ?

Vous avez tout juste ? Félicitations vous avez votre brevet de Neurosciences, vous êtes prêt pour l’épisode de demain !

La thèse de Julia ici : https://theses.fr/2018BORD0275

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Aujourd'hui nous recevons Eliza Orellana-González, doctorante en Anthropologie Biologique au Laboratoire De la Préhistoire à l'Actuel : Culture, Environnement, Anthropologie de l’Université de Bordeaux qui travaille sur : « La fluorose endémique dans l'aire vésuvienne (Cumes et Pompéi) : un cas d'école pour l'écotoxicologie historique ».

Nous allons faire une expérience.

Faites abstraction de votre environnement,

Prenez une grande inspiration,

Et remontez 2000 ans en arrière...

Vous êtes sur une plage.

L'eau est calme, salée, cristalline.

Le soleil commence à se coucher.

Vous ramassez votre serviette et prenez le chemin du retour.

En arrivant en ville,

Ça sent bon le basilic et l'origan.

Les rues sont quasi désertes, mais,

De toute part des odeurs de Margherita vous arrivent,

Et vous salivez.

La faim vous tiraille mais vous poursuivez votre route,

Vous enjambez les gravats de l'Aqueduc en construction.

C'est nouveau, ça vient de Rome.

Paraît-il que l'eau sera meilleure,

Mais vous n'en avez que faire.

Encore un petit effort vous y êtes presque.

C'est qu'elle est loin la maison sur la colline.

Après avoir gravi quelques dizaines de marches,

Vous arrivez enfin chez vous.

Vous soufflez un bon coup,

Le soleil tapait fort aujourd'hui,

Vous avez chaud.

Un verre d'eau à la main vous regardez innocemment par la fenêtre,

Sans savoir ce qu'il contient.

La vue est époustouflante.

Au loin vous apercevez le Vésuve...

Aussi terrible qu'il soit, ce n'est pas son éruption qui causera votre perte,

Mais ça vous ne le savez pas encore...

...2000 ans plus tard

Vos os calcinés et déformés sont retrouvés par des archéologues.

Sur une paillasse, ils sont observés et testés minutieusement.

Sans surprise le diagnostic tombe : c'est la Fluorose.

Écoutez Eliza nous expliquer le lien entre la Fluorose et le Vésuve dans l'Antiquité à travers les lunettes de l’Anthropologie Biologique.

Le lien de la thèse : https://theses.fr/s346370"> https://theses.fr/s346370

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Aujourd'hui on reçoit Anaïs Vignoles, Docteure en Préhistoire ayant fait sa thèse à l’Université de Bordeaux au laboratoire De la Préhistoire à l'Actuel : Culture, Environnement, Anthropologie, sa thèse s’intitulée « Trajectoires technologiques et dynamiques de niches éco-culturelles du Gravettien moyen au Gravettien récent en France ».

Ce récit se déroule vers -30 000 avant notre ère... "Nous sommes à l'âge de Pierre... Présent ! Pierre ? Présent ! Pierre ? Présente ! Pierre ? Pierre ? ... Je suppose que Pierre n'est pas là non plus, toujours ensemble ces deux-là", RRRrrrr!!!, 2004 (Alain, merci d'avoir autant de génie et d'être l'auteur, réalisateur, interprète du meilleur Astérix, désolé Guillaume).

Revenons à nos Mammouths ! Anaïs ne s’intéresse pas à n’importe quelle Pierre. Sa thèse porte l'influence du climat sur l'évolution des pratiques de fabrication des outils de chasse en Silex au paléolithique supérieur.

Normalement vous devez avoir pleins d'images qui vous viennent en tête ! Comme pour chaque période historique, la représentation que nous avons des chasseurs cueilleurs est largement héritée de la pop culture. La préhistoire ne faisant pas exception, si vous avez plus de 25 ans, vos images mentales doivent être parsemées de mecs rustres en pagne avec un gourdin et de femmes se faisant traînées par les cheveux (coucou Les Pierrafeu).

Mais était-ce vraiment le cas ?

Idée reçue 1 : La préhistoire n’est pas une sous branche de l'Histoire c'est une Science de l'Environnement ! On est assez éloigné des livres poussiéreux sur les conquêtes romaines. Dans un labo de préhistoire ça parle plutôt programmation, biologie, climat, roches...

Idée reçue 2 : Peu de chance de croiser des gens vêtus d'un petit pagne au Gravettien. Entre la calotte de glace qui s'étendait jusqu'au niveau de l'Angleterre et le permafrost dans les Landes, vous n’êtes pas près de cultiver des tomates jusqu’en novembre. Attention, température extérieure ressentie -8000°C.

Idée reçue 3 : Figurez-vous que ces Hommes des cavernes n'étaient pas si rustres que ça ! Ils ont développé des techniques de fabrications d'outils différents, des représentations graphiques et des pratiques funéraires différentes et spécialisées au cours des périodes préhistoriques. C'est d'ailleurs comme ça qu'on les distingue. Non, le plus ancien n'est pas moins évolué.

Idée reçue 4 : Les femmes n’étaient pas juste bonnes à faire des enfants et se faire trainer par les cheveux (info toujours valable si jamais). Elles avaient un rôle à part entière dans les sociétés de l'époque.

Pour en apprendre davantage et rire avec nous, venez écouter Anaïs défricher les mythes et croyances sur la Préhistoire. En plus, on a posé tellement de questions sur l'environnement que vous aurez une image bien plus réaliste et précise de l'environnement dans lequel évoluaient ces populations !

Pour aller plus loin, on retrouve Anaïs ici : https://theses.fr/2021BORD0299

NB : À vous, chers auditrices et auditeurs, qui avez la gentillesse de lire mes petites présentations jusqu'aux bout, un grand merci !

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