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Dumas transforme un procès célèbre en une chronique romanesque qui mêle réalisme judiciaire et atmosphère fantastique. À travers l'affaire de l'imposteur et la clairvoyance de Bertrande, il interroge la question de l'identité et de la vérité, tout en inscrivant son récit dans la veine romantique du double et du spectral. Cette chronique annonce déjà la maîtrise narrative que Dumas déploiera dans ses grands romans historiques.

Le Rossignol et l'Empereur de Chine : un simple oiseau au chant merveilleux sauve l'empereur mourant, là où un rossignol mécanique offert par la cour échoue. Andersen oppose ainsi la vraie beauté vivante et sincère aux illusions artificielles du luxe et de la technique. Le Costume neuf de l'empereur (1837) : inspiré d'un récit espagnol de don Juan Manuel, ce conte met en scène un souverain trompé par sa vanité jusqu'à ce qu'un enfant révèle la vérité.

"Chef-d'œuvre de la nouvelle fantastique, le célèbre "Horla" de Maupassant amorce ce coffret dédié au genre. Traduit et défendu par Baudelaire, Edgar Allan Poe forge l'identité du fantastique français post-romantique. Face au désenchantement du monde, le récit fantastique se charge de faire apparaître le surnaturel dans le quotidien, de définir un nouveau rapport à l'étrange, d'appréhender ses peurs différemment."

La Partie de billard : À travers l'image d'un maréchal jouant au billard, Daudet dénonce l'immobilisme et l'égoïsme de Bazaine, responsable de la défaite française à Metz. La scène privée devient symbole de la faillite militaire et politique. L'Enfant espion : Inspiré d'un fait divers, le récit montre comment des civils, sous prétexte d'aller chercher de la nourriture, franchissent les lignes françaises et renseignent involontairement l'ennemi prussien. La naïveté et la bonne foi côtoient la trahison involontaire.

Alphonse ALLAIS (1854–1905) débute comme chroniqueur au cabaret Le Chat Noir avant de devenir un prolifique conteur, publiant plus de 1 600 récits dans la presse. Son écriture, influencée par l’oralité du cabaret, se distingue par l’humour, l’absurde et la fantaisie. Il excelle dans la forme brève, transformant les détails du quotidien en situations absurdes et décalées. Allais invente aussi des « idées farfelues » (poissons voyageurs, aquariums pour poissons timides, monochromes humoristiques), qui annoncent l’esprit de l’art moderne et du surréalisme.

Front blanc : un homme remarque une tache sur son front et, obsédé par ce détail insignifiant, y voit un signe d'infamie. Sa paranoïa grandit jusqu'à le couper des autres. Tchekhov met en scène la peur intérieure et le poids du regard social. L'Épouse : une femme mariée trompe son mari, mais refuse le divorce pour conserver sa sécurité matérielle et son statut. Prisonnière de sa propre hypocrisie et des conventions, elle illustre l'immobilisme et le vide des existences bourgeoises.

En Corse, un jeune garçon trahit un bandit recherché par la justice après lui avoir promis protection. Son père, Mateo, voit dans ce manquement une honte pour l'honneur familial et exécute lui-même son fils. La nouvelle choque par sa brutalité et met en scène la logique implacable de l'honneur corse.

Un narrateur découvre les ruines d'un manoir abandonné, marqué par une tragédie passée. L'histoire racontée révèle qu'une femme adultère a laissé mourir son amant, emmuré vivant par son mari jaloux. Ce récit, à la fois réaliste et cruel, illustre la logique implacable des passions et du châtiment conjugal.

Le grillon, esprit protecteur de la maison, symbolise la fidélité et la chaleur domestique. Après épreuves et révélations, l'harmonie revient : l'amour sincère triomphe et tous se réconcilient. La nouvelle joue sur l'humour et l'ironie pour montrer que l'intelligence pratique et le bon sens permettent parfois de déjouer des contraintes sociales ou financières.

"Quand la vie des hommes est incroyable et dépasse l'imagination, on rêve de pouvoir la fixer pour l'observer et la méditer à sa guise. Pour cela, les photographes ont le 1/1000 de seconde, les cinéastes disposent du ralenti, les conteurs ont la mémoire du temps qui passe et les écrivains le livre."

"Nous avons tous rêvé un jour de porter notre regard par-delà ce mur invisible et pourtant si réel de l'impossible. Dans nos rêves, nous avons eu la sensation de trouver la faille, l'infime fracture par où nous allions glisser dans la béatitude. Tout cela n'était qu'illusion, nous n'avions pas eu la révélation. Mais peut-être que d'autres plus sensibles à ces mondes parallèles ont trouvé le passage secret et témoigné de ce qu'ils avaient vu. Les récits que vous allez écouter rapportent leurs témoignages."

Enregistrée par Pierre Bellemare dans la Cathédrale de Périgueux. "La Passion", de Charles Péguy, est extraite du "Mystère de la charité de Jeanne d'Arc". La Passion est l'acte physique le plus métaphysique de la Bible, sur lequel repose toute la culture des sociétés de l'Occident chrétien, fondée en partie sur l'idée de culpabilité héritée de ce martyre.
Le texte de Charles Péguy met en scène une réflexion lyrique tout à fait opposée à la pensée Saint-Sulpicienne, qui ne s'empare pas de la dimension humaine des événements bibliques.

Voici de nouvelles histoires où le hasard est roi. Pour être juste, personne n'a vu le hasard dans aucune de ces histoires. Chacun a imaginé une cause correspondant à sa philosophie de l'existence : Dieu bien sûr, qui voit tout, prévoit tout, de toute éternité ; la fatalité qui rejoint le destin pour basculer plus aisément dans l'horreur ; la vie, le milieu, l'éducation, l'enfance meurtrie qui inconsciemment nous guident vers cette confrontation fatale.

Au nom de Pierre Bellemare, c'est tout un cortège d'histoires vraies qui surgit en séquences inoubliables. Bellemare c'est un monument et c'est un mémorial. Par la voix, par la plume et par l'image, le plus célèbre conteur français nous invite au grand film de la vie. Du rose au noir, de la joie au désespoir, c'est l'histoire de notre temps qu'il restitue, sans artifice, dans de nouvelles histoires.

"Quand la vie des hommes est incroyable et dépasse l'imagination, on rêve de pouvoir la fixer pour l'observer et la méditer à sa guise. Pour cela, les photographes ont le 1/1000 de seconde, les cinéastes disposent du ralenti, les conteurs ont la mémoire du temps qui passe et les écrivains le livre."

"Quand la vie des hommes est incroyable et dépasse l'imagination, on rêve de pouvoir la fixer pour l'observer et la méditer à sa guise. Pour cela, les photographes ont le 1/1000 de seconde, les cinéastes disposent du ralenti, les conteurs ont la mémoire du temps qui passe et les écrivains le livre."

"Quand la vie des hommes est incroyable et dépasse l'imagination, on rêve de pouvoir la fixer pour l'observer et la méditer à sa guise. Pour cela, les photographes ont le 1/1000 de seconde, les cinéastes disposent du ralenti, les conteurs ont la mémoire du temps qui passe et les écrivains le livre."

"Quand la vie des hommes est incroyable et dépasse l'imagination, on rêve de pouvoir la fixer pour l'observer et la méditer à sa guise. Pour cela, les photographes ont le 1/1000 de seconde, les cinéastes disposent du ralenti, les conteurs ont la mémoire du temps qui passe et les écrivains le livre."

"Quand la vie des hommes est incroyable et dépasse l'imagination, on rêve de pouvoir la fixer pour l'observer et la méditer à sa guise. Pour cela, les photographes ont le 1/1000 de seconde, les cinéastes disposent du ralenti, les conteurs ont la mémoire du temps qui passe et les écrivains le livre."

"Quand la vie des hommes est incroyable et dépasse l'imagination, on rêve de pouvoir la fixer pour l'observer et la méditer à sa guise. Pour cela, les photographes ont le 1/1000 de seconde, les cinéastes disposent du ralenti, les conteurs ont la mémoire du temps qui passe et les écrivains le livre."