Episodios

  • Père Jean-Paul Sagadou: «Le pape François a semé les graines d’une réforme profonde de l’Église»
    May 5 2025

    C'est à partir d’après-demain mercredi 7 mai que les 133 cardinaux électeurs de l'Église catholique vont se réunir en conclave au Vatican pour élire le nouveau pape. L’Afrique représente 20% des catholiques dans le monde. Mais avec 17 cardinaux électeurs (ndlr : le cardinal John Njue du Kenya s'est désisté pour raisons de santé), elle n’a que 12% des voix au sein du conclave à venir. Pour la première fois dans l’histoire, verra-t-on cette semaine un pape africain ? Le Burkinabè Jean-Paul Sagadou est père assomptionniste et journaliste au groupe de presse catholique Bayard Afrique, à Abidjan et à Ouagadougou. Il est l’invité de Christophe Boisbouvier.

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    13 m
  • Elara Bertho: «Replacer Conakry au centre des imaginaires, c'était un peu l'idée de cet ouvrage»
    May 3 2025

    Connaissez-vous l’histoire de Stokely Carmichael et Miriam Makeba ? Lui a été un militant révolutionnaire noir américain (l’un des responsables du mouvement « Black Panther »), elle était une chanteuse sud-africaine engagée contre l’apartheid. Ce qui est moins connu, c’est qu’ils ont été en couple et se sont installés en Guinée à la fin des années 60. Leur histoire est au cœur d’un livre qui vient d’être publié par les éditions Ròt-Bò-Krik. Il est intitulé Un couple panafricain Miriam Makeba et Stokely Carmichael en Guinée. Son autrice, Elara Bertho, est l’invitée de Laurent Correau.

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    13 m
  • «Sombre lagune», d'Antoine Glaser: «L'idée du livre a germé à partir des disparitions» en Côte d'Ivoire
    May 2 2025

    Avec « Sombre lagune », qui paraît aux éditions Fayard, nous plongeons dans les eaux troubles d'Abidjan, notamment dans le milieu des trafiquants de drogue et des hauts fonctionnaires corrompus. C'est donc un roman policier. Mais comme son auteur s'appelle Antoine Glaser, journaliste et expert en géopolitique, ce livre est aussi un roman à clés, dans lequel certains personnages de fiction dépeignent des personnes réelles que le reporter a croisées dans ses enquêtes en Côte d'Ivoire. Alors qui est qui ? Antoine Glaser répond aux questions de Christophe Boisbouvier.

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    10 m
  • Mali: «S’ils ne se mobilisent pas, les partis vont participer à leur propre enterrement»
    May 1 2025

    Au Mali, ce jeudi est un 1er-Mai pas comme les autres car depuis mardi, on sait que le régime militaire du général Assimi Goïta envisage publiquement de se maintenir au pouvoir sans élections pendant au moins 5 ans et qu'il projette de dissoudre tous les partis politiques. Comment vont réagir ces partis ? Et en ce 1er-Mai, vont-ils pouvoir compter sur la solidarité des grands syndicats du pays ? Le sociologue malien Mohamed Amara a publié Marchands d'angoisse, le Mali tel qu'il est et tel qu'il pourrait être, aux éditions Grandvaux. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.

    À lire aussiMali: vers une pérennisation de la Transition sans élections

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    7 m
  • Jeffrey Hawkins: «Se concentrer sur l’accès aux matières premières ne constitue pas une politique globale»
    Apr 30 2025
    C'était samedi dernier. Donald Trump a lancé aux journalistes de la Maison Blanche : « Nous avons, je crois, une excellente nouvelle à venir avec le Rwanda et le Congo. Je pense que vous allez voir la paix dans ces deux pays ». Est-ce à dire que le président américain s'intéresse beaucoup plus au continent africain qu'on le pensait il y a 100 jours, à son arrivée au pouvoir ? Jeffrey Hawkins a été ambassadeur des États-Unis en Centrafrique. Aujourd'hui, il est chercheur associé à l'IRIS, l'Institut des Relations Internationales et Stratégiques, et enseigne à Sciences Po Paris. RFI : Jeffrey Hawkins, bonjour. Il y a 100 jours, vous nous disiez que Donald Trump risquait de se désintéresser totalement du continent africain. Aujourd'hui, est-ce que vos prédictions se réalisent ?Jeffrey Hawkins : C'est déjà un peu tôt pour dire, mais des signes sont toujours, à mon sens, aussi mauvais qu'avant. D'abord, il y a eu la destruction de la coopération américaine, donc de l’USAID, un outil qui était extrêmement important en Afrique, un outil pour les États-Unis, pour la diplomatie américaine. En même temps, il y a eu d'autres programmes aussi démolis par l'administration Trump et on parle aussi de réformes au sein du département d'État. Pour l'instant, on n'a pas trop de détails, mais on parle certainement de fermeture de quelques ambassades américaines en Afrique. Et aussi, on a parlé d'un mémorandum qui circulait au sein du département, où on parlait même d'abolir le Bureau pour l'Afrique au sein du département d'État. Ça, je ne sais pas si ça va arriver, mais ça, c'est mauvais signe.Alors, il y a une exception dans tout ce tableau, c'est la région des Grands Lacs, puisque, samedi dernier, Donald Trump a déclaré : « Nous avons, je crois, une excellente nouvelle à venir avec le Rwanda et le Congo. Je pense que vous allez voir la paix au Rwanda et au Congo ». Oui, je pense que l'intérêt de Donald Trump pour les matières premières et notamment les minéraux de terres rares est incontestable. Mais malgré tout le bruit qu'on a fait et malgré un certain investissement ces derniers temps par Massad Boulos, qui est le représentant de Trump et pour le Moyen-Orient et pour l'Afrique et qui a un peu fait le déplacement sur le continent récemment, il faut rester prudent. Avec cette annonce de déclaration de principe, oui, il y a un intérêt et il y a des discussions. Mais je pense qu'il faut rester très prudent parce que, quand on sait le conflit au Congo, dans les Grands Lacs, c'est très compliqué. Donc entre faire des déclarations de principe, entre faire un peu le tour des capitales et arriver vraiment à une paix durable, il y a quand même pas mal de pas à faire.Il y a juste deux ans, c'était en mars 2023, l'opposant rwandais Paul Rusesabagina [le héros de Hôtel Rwanda, NDLR] a été libéré par les autorités rwandaises sous pressions américaines. Est-ce que le président des États-Unis, quel qu'il soit, n'est pas le seul dans le monde à pouvoir faire pression sur Paul Kagame ?Bon, ça je ne sais pas. Et entre faire libérer une seule personne et notamment quelqu'un qui est un tout petit peu connu en Occident et demander un changement structurel de sa façon de gérer sa politique étrangère vis-à-vis du Congo, c'est quand même un écart assez important.Alors dans cette annonce de samedi dernier, Donald Trump a ajouté : « On va investir plus de 6 milliards de dollars dans le corridor angolais de Lobito, qui permettra essentiellement de transporter de magnifiques minerais depuis le Congo, l'Angola et plusieurs autres pays ». Dans ce cas de figure, n’est-on pas dans la continuité de la politique de Joe Biden qui était allé en Angola, c'était en décembre dernier ?Et justement, ce projet de corridor de Lobito, ça ne date pas de Trump, hein ! C'est une initiative qui est là depuis quelque temps, mais se concentrer sur un ou deux projets, simplement pour avoir accès à des matières premières, ça ne constitue pas une politique globale.Mais comme il est en difficulté sur Gaza et sur l'Ukraine, est-ce que Donald Trump ne se penche pas sur les Grands Lacs pour trouver enfin un succès diplomatique à mettre à son actif ?Je dois dire que je me suis posé la question aussi, mais je pense que Donald Trump, comme ses prédécesseurs, va trouver que le conflit dans les Grands Lacs, c'est aussi épineux que Gaza ou l'Ukraine et tout ça, c'est très compliqué. Et ce qu'il faudrait, c'est vraiment un engagement diplomatique de longue haleine, ce qui ne caractérise pas en général la diplomatie trumpienne.Et vous ne faites pas confiance actuellement à messieurs Marco Rubio et Massad Boulos pour trouver la solution ?Non, franchement, pour l'instant, une déclaration de principe, une discussion sur l'accès des compagnies minières américaines qui sont de moins en moins présentes d'ailleurs sur le sol congolais… Entre...
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    9 m
  • Carlos Lopes: «La bataille de la BAD se passe beaucoup autour des négociations de dernière minute»
    Apr 29 2025
    La bataille pour la présidence de la BAD est lancée. Dans un mois pile, le 29 mai, au siège de la Banque africaine de Développement, à Abidjan, le nouveau président de la BAD sera élu par les représentants des 81 pays membres de l'institution, parmi lesquels 54 pays africains. Qui va succéder au Nigérian Akinwumi Adesina pour les cinq ans à venir ? Cinq candidats sont en lice, une femme et quatre hommes. L'économiste bissau-guinéen Carlos Lopes a été le secrétaire exécutif de la Commission économique de l'ONU pour l'Afrique. Aujourd'hui, il enseigne à l'université du Cap. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Carlos Lopes, cinq candidats sont en lice : la Sud-Africaine Swazi Tshabalala, le Zambien Samuel Munzele Maimbo, le Tchadien Abbas Mahamat Tolli, le Sénégalais Amadou Hott et le Mauritanien Sidi Ould Tah. Quels sont les atouts de chacun de ces candidats ? Carlos Lopes : Ils ont tous une expérience bancaire et je pense qu'ils ont quand même des atouts différents chacun. Swazi Tshabalala est une force tranquille. C'est quelqu'un qui connaît bien la maison parce qu'elle a été numéro deux d’Adesina et je pense qu’on lui reconnaît une compétence dans ce domaine qui permettrait probablement d'affiner la machine, elle qui connaît les limites de la BAD en terme bureaucratique. Par contre, on va aussi dire qu'elle aurait pu faire ça pendant qu'elle était là. Je pense que Abbas Tolli aussi quelqu'un qui vient du monde financier. C'est un banquier, donc c'est quelqu'un qui connaît très bien une des régions qui a besoin le plus de réformes : l’Afrique centrale. Et l'avantage qu'il a, c'est une caractéristique beaucoup plus solide du point de vue politique. C'est quelqu'un qui connaît bien les rouages diplomatiques et pourrait éventuellement utiliser cela dans un monde qui est en convulsion et qui a besoin d'une main ferme, un expert politique. Samuel Maimbo est quelqu'un qui vient aussi du monde de la finance multilatérale. Il a été dans des postes de très très haute valeur et influent au sein de la Banque mondiale. Il a dû avoir affaire dans sa carrière à plusieurs reprises avec des crises. Donc, c'est un homme qui sait gérer des crises en mettant en évidence cette caractéristique, disons de résilience, mais aussi de calme, de capacité et bien sûr en sachant comment fonctionne la Banque mondiale. Dans le détail, il peut aussi voir quels sont les domaines dans lesquels les compétences propres de la Banque africaine de développement pourraient combler des déficits qui viennent du fait qu'il y a déjà une mainmise de la Banque mondiale, très souvent, dans beaucoup de grandes initiatives du continent.Quant au Sénégalais Amadou Hott et au Mauritanien Sidi Ould Tah ?Tous les deux sont vraiment des figures très populaires dans le domaine multilatéral. Amadou Hott parce qu'il a été un champion de l'infrastructure. Il connaît bien le dossier énergie, qui est un dossier extrêmement crucial pour l'avenir du continent. Mais il a aussi cette expérience du secteur privé dans un moment où le secteur privé sera appelé à financer beaucoup plus d'activités de grande envergure. Et donc, je pense qu'il a aussi l'expérience politique puisqu'il a été dans le gouvernement aussi. Sidi Ould Tah est quelqu'un qui a un apport particulier en termes d'attraction des sources supplémentaires de financement pour le continent. Parce que comme président de la Badea [Banque arabe pour le développement économique en Afrique, NDLR] pendant dix ans, il a fait énormément de progrès dans l'accès au capital. Et donc, son expérience de la Badea laisse penser qu'il pourrait apporter le même modèle à la BAD, c'est-à-dire de pouvoir multiplier les fonds propres de l'organisation et bien sûr en ayant recours surtout à des fonds arabes, à des fonds du Moyen-Orient qui ont prouvé ces dernières années être les plus intéressés dans l'investissement en Afrique. Donc voilà, ce sont tous des candidats qui ont un potentiel énorme de transformation et donc la course est engagée.Un certain nombre de pays africains vont voter avec leur bloc régional. Mais le fait par exemple que la Côte d'Ivoire ne soutienne pas le Sénégalais Amadou Hott qui appartient à un pays de la zone Cédéao, mais plutôt le candidat mauritanien Sidi Ould Tah, est-ce que c'est une surprise ? Nous avons la même situation par rapport à l'Afrique du Sud qui soutient sa propre candidate, sans dénoncer l'approbation que la SADC a fait du candidat zambien. Donc, nous avons un peu des éléments qui nous permettent de savoir qu'il n'y aura pas l'unanimité des votes en bloc.Le ministre béninois des Finances, Romuald Wadagni, a d'abord été candidat, puis il a renoncé. Est-ce que vous savez pourquoi ? Non, je ne sais pas pourquoi, mais il n'est pas le seul. Je crois que ce sont des raisons complexes, personnelles et autres.Est-ce que Romuald Wadagni a ...
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    16 m
  • Mali: «Le Jnim a multiplié par sept ses actions violentes dans la région de Kayes entre 2021 et 2024»
    Apr 28 2025
    Après le nord et le centre du Mali, c'est l'ouest de ce pays qui est à présent sous la menace des jihadistes du Jnim. Et plus précisément la zone des trois frontières du Mali, de la Mauritanie et du Sénégal. C'est le constat que fait le Timbuktu Institute, dans un rapport qu'il publie ce lundi 28 avril. Dans son enquête, l'institut de recherches révèle aussi que ces jihadistes essaient de s'infiltrer dans l'est du Sénégal. Par quelles méthodes ? Bakary Sambe est le directeur régional du Timbuktu Institute. En ligne de Dakar, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Pourquoi dites-vous que les jihadistes du Jnim sont dans une stratégie d'encerclement de Bamako ? Bakary Sambe : Oui, on le voit parce que le Jnim est dans une logique d'augmentation exponentielle des attaques violentes dans la région de Kayes, qui n'est pas n'importe quelle région, qui est la région qui relie Bamako au Sénégal avec les routes d'approvisionnement reliant le Mali au port de Dakar, qui est crucial dans l'économie et dans l'approvisionnement de Bamako et du Mali de manière générale. Et le Jnim a multiplié par sept ses actions violentes entre 2021 et 2024 dans la région de Kayes, en ciblant les forces de sécurité, en s'attaquant aux convois sur les axes routiers vers Bamako et aussi aujourd'hui avec des attaques qui se multiplient aux environs de Bamako. Sans oublier ce qui s'est passé en 2022 avec l'attaque spectaculaire dans le camp de Kati.Et bien sûr en septembre 2024, l'attaque sur l'aéroport de Bamako... Y a-t-il eu depuis le début de l'année des attaques ou des embuscades meurtrières contre l'armée malienne dans la région de Kayes, dans l'ouest du Mali ? Il y a eu beaucoup d'escarmouches çà et là, mais l'une des attaques les plus remarquées a été celle de Melgué, qui est à 35 kilomètres de la frontière sénégalaise et de la ville de Bakel, le 8 février dernier, avec trois morts. Ce qui montre que le Jnim s'installe de plus en plus. Et en plus du contrôle des axes routiers, le Jnim essaye de désorganiser l'approvisionnement de Bamako, notamment dans des localités qui mènent sur cet axe de Kayes, et dans la forêt de Baoulé. Et le Jnim a revendiqué, comme vous le savez récemment, l'enlèvement du calife Thierno Hady Tall en décembre 2024 à Nioro du Sahel, ce qui montre une volonté d'imposer aujourd'hui son autorité idéologique et de délégitimer non seulement les autorités politiques, mais aussi les chefs traditionnels.Dans votre rapport, vous vous intéressez aussi aux tentatives d'infiltration des jihadistes du Jnim dans l'est du Sénégal, notamment autour de Bakel. Mais là, ils s'opposent aux chefs religieux et à leurs puissantes confréries. Est-ce que les jihadistes ne se heurtent pas dans ce cas à un mur religieux infranchissable ? Justement, dans cette région de l'est du Sénégal, le principal élément de résilience idéologique, à savoir la présence des confréries soufies, est moindre. La spécificité socio-religieuse de l'est du Sénégal est que les confréries soufies, comme la Tijaniyya et la Mouridiyya, qui sont considérées comme le principal élément de résilience idéologique par rapport à l'extrémisme, ne sont pas assez présentes dans cette zone. Cette zone est dominée par la présence d'un islam salafiste de plus en plus renforcé par les réseaux de la migration, avec des populations qui sont parties en Europe et qui ont eu des contacts avec les milieux salafistes et qui construisent justement des mosquées salafistes pour contrecarrer l'islam traditionnel et délégitimer les chefs religieux locaux, par rapport justement à leur position peu claire sur l'esclavage par ascendance dans la région de Bakel précisément.Et est-ce qu'au Sénégal les jihadistes du Jnim essayent de jouer les castes dites inférieures contre les castes dites supérieures ? Il est clair que le Jnim, à travers cette révolte de certaines castes dites inférieures, il est clair que les éléments du Jnim pourraient s'appuyer sur ce clivage pour se présenter comme des protecteurs des communautés, mais aussi comme une forme de théologie de libération basée sur le salafisme. Contrairement à l'islam traditionnel qui n'a pas été assez incisif dans sa condamnation du système de castes et de l'esclavage par ascendance.Alors vous rappelez cette petite phrase du Premier ministre Ousmane Sonko, c'était lors de la campagne des législatives, en novembre 2024. Il disait « Vous connaissez la situation dans la sous-région. Aujourd'hui, la priorité, c'est l'est du Sénégal ». Quelle est à vos yeux la stratégie que doit adopter l'État sénégalais pour faire face à la menace jihadiste ? Je pense que l'État sénégalais devrait renforcer davantage la présence des forces de sécurité dans les régions frontalières en construisant davantage de bases autour de la rivière de Falémé.La rivière qui fait frontière entre le...
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    10 m
  • Le pape François et l’Afrique: «Nous gardons l'image de ce pèlerin de la paix et de la réconciliation»
    Apr 26 2025

    Ce samedi 26 avril, le monde a les yeux tournés vers Rome, où ont lieu les funérailles du pape François. Quel souvenir l'Afrique va-t-elle garder de lui ? Qui va pouvoir lui succéder ? Brice Makosso, secrétaire général de la commission Justice et Paix du diocèse catholique de Pointe-Noire au Congo, est interrogé par Esdras Ndikumana.

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