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Revue de presse internationale

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  • Panorama de la presse internationale sur les sujets d’actualité du jour, du lundi au vendredi à 07h15 TU et samedi 07h12 TU (Heure de Paris = TU+1 en hiver)

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  • À la Une: l’arme de la faim
    May 5 2025
    À Gaza, cela fait maintenant plus de deux mois que l’aide internationale est bloquée par les israéliens… Rita Baroud, journaliste indépendante, qui vit sur place, témoigne dans les colonnes de La Repubblica à Rome : « À Gaza, rien ne ressemble à la vie, affirme-t-elle. Ici, la faim n’est pas une sensation temporaire, mais un état permanent. La soif n’est pas un inconfort passager, mais une douleur enracinée dans la gorge et dans l’âme. Une soif réelle et profonde qui vide le corps et consume l’esprit. (…) Gaza aujourd’hui n’est pas seulement une ville assiégée, poursuit la journaliste gazaouie : c’est ce qui reste d’une ville sous les cendres, respirant difficilement, sous un ciel contaminé par la mort. Plus de deux millions de personnes sont entassées sur une petite bande de terre sans nourriture, sans eau, sans carburant, sans médicaments et sans aucun sentiment de sécurité. (…) Ce qui se passe actuellement n’est pas seulement une catastrophe humanitaire, mais aussi une tache sur la conscience de l’humanité », s’exclame encore Rita Baroud. Et « le silence international tue plus que les bombes. Gaza survit… elle ne mange pas, elle ne boit pas, mais elle ne meurt pas. Aujourd’hui, Gaza n’est pas seulement sans nourriture ni eau, mais sans espoir. Elle meurt lentement sous les yeux d’un monde qui la regarde… et qui se tait ».« Rien ne peut justifier… »Des voix s’élèvent pourtant dans la presse. À la Une du site du quotidien israélien d’opposition Haaretz, cette photo d’un enfant de Gaza au corps décharné par la faim. Et ce titre en forme de constat : « deux mois après le début du blocus israélien, les habitants de Gaza n’ont presque plus rien à manger. »« Alors que le blocus se poursuit, les enfants de Gaza souffrent de la faim et les malades meurent », constate également le New York Times.Le Monde à Paris s’insurge : « rien ne peut justifier deux mois de blocus d’une aide humanitaire indispensable à une population en détresse. Jamais. L’arme de la faim et des produits médicaux de première nécessité discrédite celui qui en use. Qu’il faille rappeler aujourd’hui cette évidence concernant les Palestiniens de Gaza témoigne d’un affaissement moral sidérant. Les cris d’alarme venant d’experts des situations de crise ne manquent pourtant pas, même si Israël maintient un autre blocus à Gaza, celui de l’information, indigne d’une démocratie ».Le Guardian à Londres s’indigne également : « alors qu’Israël et les États-Unis attaquent les tribunaux internationaux, les autres nations, dont le Royaume-Uni, doivent tout mettre en œuvre pour défendre et soutenir le droit international. Elles doivent également insister davantage pour la reprise immédiate de l’aide. (…) Ce qui est honteux, s’exclame le quotidien britannique, c’est que près de la moitié des enfants de Gaza disent vouloir mourir. Ce qui est honteux, c’est que tant de civils aient été tués et tant d’autres poussés à la famine. Ce qui est honteux, c’est qu’on ait laissé faire cela ».Redessiner les cartes…L’Orient-Le Jour à Beyrouth s’emporte aussi contre Israël, mais cette fois à propos de la Syrie : « Que veut Israël en Syrie ? », s’interroge le quotidien libanais. « Deux options. La première consiste à négocier un accord de paix avec le nouveau régime syrien qui a ouvert la porte à cette possibilité. La seconde est de participer au nom d’une soi-disant “alliance des minorités“ à la fragmentation de son voisin dans le double objectif de le rendre inoffensif et de faire de la région une juxtaposition de micro-États ethno-communautaires parmi lesquels Israël serait de loin le plus puissant. (…) Tout porte à croire que l’État hébreu a opté pour la seconde option. Pourquoi ? Parce qu’il craint comme la peste qu’un pouvoir islamiste – qui plus est soutenu par la Turquie – ne s’enracine à sa frontière ? Ou bien parce qu’il veut profiter de ce moment pour redessiner la région ? À ce stade, les deux lectures sont défendables, mais la seconde prend chaque jour un peu plus d’épaisseur ».Alors, conclut L’Orient-Le Jour, « il est temps que tous ceux qui ne souhaitent pas que ce scénario advienne se réveillent et participent au renforcement du pouvoir d’Ahmad el-Chareh tout en exigeant de l’ex-jihadiste des résultats tangibles en termes de respect des minorités. Car quoi que l’on pense de ses intentions et de sa mue, conclut le quotidien libanais, le président intérimaire incarne paradoxalement le seul espoir que la Syrie n’implose pas. Et Netanyahu son plus grand fossoyeur. »
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  • À la Une: le calvaire des Palestiniens de Gaza
    May 3 2025
    « Gaza, bombardée et affamée par le siège israélien » titre le Monde. « La population impuissante supporte l’insupportable », ajoute le quotidien français, citant un Gazaoui désespéré. « Depuis le 2 mars, c’est-à-dire depuis 2 mois », précise le Monde « aucun camion commercial ou humanitaire n’est entré dans l’enclave palestinienne (…) plus rien n’entre dans le territoire supplicié : ni nourriture, ni médicament, ni carburant ». « Après deux mois de siège total par Israël, Gaza est bord du gouffre », renchérit le Temps. « Les soupes populaires », sur lesquelles comptent de nombreux habitants de Gaza pour s’alimenter, « sont à court de nourriture », explique le quotidien suisse, « alors que 90 % de la population dépend exclusivement de l’aide alimentaire », et que le PAM, le Programme Alimentaire Mondial, « a fait savoir il y a une semaine qu’il avait effectué sa dernière livraison ».Et puis « rode ce sentiment terrible d’abandon », ajoute le Monde. Interrogé par téléphone, un pharmacien se plaint que « le monde ne semble pas dérangé qu’il y ait 50 morts par jour dans les bombardements ». « On ne voit aucune véritable pression pour mettre fin au blocus de Gaza », regrette Ziad, un professeur de français. « Ni des Nations unies, ni des pays occidentaux, ni de voisins comme l’Égypte et la Jordanie ».Option juridiqueÀ la Une également, en ce 3 mai, la Journée Mondiale de la liberté de la presse. Journée choisie par le Washington Post, pour parler « des médias publics américains, prêts à lutter contre l’ordre de Donald Trump visant à couper les fonds de PBS et NPR », autrement dit la télé et la radio publiques, que le président américain accuse d’assurer une couverture médiatique, « biaisée et partisane ». D’où l’ordre de couper les fonds des médias publics. « Une mesure manifestement illégale », estime Paula Kerger, présidente-directrice générale de PBS, qui déclare « étudier toutes les options ». Parmi elles, l’option juridique.Selon des juristes cités par le Washington Post, Donald Trump a peut-être « outrepassé ses pouvoirs » et « violé le premier amendement » (qui garantit notamment la liberté de la presse). Le président américain n’en est pas à son coup d’essai « puisqu’il est déjà empêtré », rappelle le Washington Post, « dans une bataille judiciaire visant à interdire l’accès de la Maison Blanche à l’Associated Press ». Sans oublier que la justice américaine a ordonné à Donald Trump, le rétablissement de Voice of America, la radio-télévision de l’Amérique à l’étranger, dont il a également décidé de couper les fonds.RassembleurEn France, le journal La Croix dresse le portrait du futur pape. Le journal catholique a rencontré 15 cardinaux, qui, nous dit-on, « dévoilent le portrait-robot du futur pape », lequel, estime un cardinal italien, devra d’abord être « un pasteur », « cette semaine l’en a persuadé, la baisse progressive du nombre de catholique ne sera bientôt plus l’affaire de l’Occident seul, dit-il ». « Le Collège des cardinaux », ajoute la Croix « semble aujourd’hui chercher quelqu’un de peu jargonneux, théologiquement solide, mais surtout à même d’aller au contact du terrain ».« Le futur pape », précisent de leur côté certains cardinaux, « ne devrait pas être trop jeune ». « Est-ce que l’on veut vraiment repartir pour un pontificat de 25 ans, comme au temps de Jean-Paul II », interroge l’un d’entre eux. « Il lui faudra la santé physique quand même », insiste un autre. « La tâche est écrasante ». Enfin, d’où viendra le successeur de François ? Le cardinal autrichien Christoph Schönborn estime que « L’Asie et l’Afrique influenceront l’avenir de l’Eglise, ce n’est pas une idée, mais un fait » ajoute-t-il. Les cardinaux souhaitent aussi « un rassembleur », « une figure de compromis », « quelqu’un qui sache écouter tout le monde », « un homme fort, mais doux ». La mission s’annonce difficile. Le conclave pour désigner le successeur de François commencera jeudi prochain. Et il durera jusqu’à ce qu’une fumée blanche annonce l’élection d’un nouveau pape.
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  • À la Une: Trump commence à faire le ménage dans son entourage
    May 2 2025

    « Trump remplace Waltz par Rubio », titre le Washington Post. « Le conseiller à la Sécurité nationale est évincé », ajoute le quotidien américain, « il sera remplacé par le secrétaire d’État Marco Rubio, qui assurera l’intérim. Pour Trump, c’est le plus important remaniement de son administration ».

    Michael Waltz paie, notamment, une erreur qui a fait du bruit. « Dans une discussion de groupe sur les opérations militaires au Yémen, il avait inscrit, par inadvertance, les coordonnées d’un journaliste ». Mais ce n’est pas tout, précise le Washington Post : « La décision de Trump reflète aussi une frustration plus large après la nomination par Waltz de personnes considérées comme déloyales envers le président américain ». Ceci étant, Trump a tout de même nommé Michael Waltz ambassadeur à l’ONU, « un poste qui nécessite l’approbation du Sénat ». Dans ce contexte, estime le Washington Post, « les démocrates pourront interroger Waltz sur les premiers mois de la présidence Trump, et ils pourront l’obliger à témoigner sous serment sur des questions sensibles ». Ce qui n’est pas sans intérêt…

    Région assiégée

    À la Une également, les attaques meurtrières contre la communauté druze en Syrie. « Des attaques meurtrières qui font partie d’un combat plus vaste » estime le Wall Street Journal. « Les tensions » nous dit le quotidien américain, « sont alimentées par des inquiétudes persistantes au sein de la population druze locale », selon laquelle « on ne peut pas faire confiance au gouvernement syrien [...] composé d’anciens djihadistes ». Les druzes, victimes de représailles, « deux jours de combats ont été déclenchés par un enregistrement montrant un druze critiquant le prophète Mahomet, combats qui se sont rapidement intensifiés » faisant de nombreux morts dont des civils. « C’est terrifiant » témoigne un habitant de 44 ans, de la région de Sahnaya, dans le sud de la Syrie. « On entend les obus de mortier tomber juste à côté de nous. Les gens font leurs valises, mais ils ne savent pas où aller. La région est complètement assiégée ».

    Une attente qui s'éternise

    Au Canada, la triste histoire d’un réfugié séparé de ses enfants depuis six ans. C’est le Devoir qui nous raconte l’histoire de Rodney, un ex-policier de Port-au-Prince, qui a fui son pays « en raison de menaces de mort ». Au Canada, il a obtenu il y a trois ans le statut de réfugié. Lorsqu’il a quitté Haïti, précise le journal, « l’un de ses enfants était encore un bébé, un autre était à l’aube de l’adolescence, son plus grand, lui, s’élançait dans sa vie d’adulte. Plutôt que de les avoir auprès de lui, ce père de famille haïtien les aura vu grandir à travers l’écran de son téléphone. Et l’attente pour les revoir s’éternise, en raison des délais d’obtention de la résidence permanente qui ne cessent de croître ».

    En effet, explique le Devoir, « ils sont aujourd’hui d’un minimum de 45 mois », un délai largement dépassé en ce qui concerne Rodney. « Le père de famille dit avoir frappé à toutes les portes, y compris celle de son député, ce qui n’a rien donné jusqu’ici », poursuit le quotidien canadien. « Je ne sais plus à quel saint me vouer. J’ai de la misère à m’intégrer pleinement ici. Parce qu’il me manque une partie de moi », explique Rodney. Le Devoir a également interviewé son avocat, Stéphane Valois, qui interroge : « Qui peut penser qu’au Canada, ça peut prendre cinq ans ou même plus avant que tu ne revoies tes enfants ? Qui accepterait d’être séparé de ses enfants aussi longtemps ? » Et l’optimisme n’est pas de rigueur, car« la semaine dernière, la demande de permis de séjour temporaire qui permettrait à la femme et aux trois enfants de rejoindre leur père au Canada a été refusée. » « Ça nous a coupé l’espoir », explique Rodney, « on ne sait pas combien de temps ça va durer ». « Le plus dur, pour lui, c’est de ne pas savoir », conclut le Devoir.

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