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  • À Abu Dhabi pour la foire internationale du livre et les prix Sheikh Zayed
    May 2 2025

    Direction : Abu Dhabi, la capitale fédérale des Émirats arabes unis, située dans l'émirat du même nom, le plus important de tous. Là se tient depuis 1981 une grande foire internationale du livre où sont annoncés aussi les prix littéraires Sheikh Zayed en hommage à l'homme d'État émirien, fondateur de l'union des sept Émirats en 1971. À l'occasion de ces deux événements, gros plan sur les liens entre la culture arabe et la culture française. Grand reportage sur place.

    C'est donc la 34e édition de la foire du livre international d'Abu Dhabi qui se déroule actuellement jusqu'au 5 mai. Considéré comme l'un des grands rendez-vous littéraires du monde arabe, cet événement rassemble cette année environ 1 500 exposants venus d'une centaine de pays. Du Proche et Moyen-Orient, mais également d'Asie, avec une participation importante de la Chine, jusqu'aux Caraïbes, invités d'honneur, sans oublier quelques éditeurs du continent africain et d'Europe. Si, bien entendu, la majorité des stands propose des livres en langue arable, il n'en reste pas moins que la langue française est aussi présente, comme en témoigne ce reportage.

    Intervenants :

    • Robert Chaker, un des responsables de Culture & Co, la seule librairie française des Émirats arabes unis
    • Frédérique Mehdi et Nisrine Al Zahre, de l'Institut du Monde arabe à Paris

    Focus sur le Prix Sheikh Zayed 2025.

    • Dr. Ali Bin Tamin, secrétaire général des Prix Sheikh Zayed
    • Juergen Boos, membre du jury et président de la foire du livre de Francfort
    • Rana Idriss, directrice des éditions Dar Al Adab à Beyrouth
    • Latifa Labsir, écrivaine marocaine, lauréate du Prix Sheikh Zayed pour la jeunesse
    • Hoda Barakat, écrivaine libanaise installée en France et lauréate du prix 2025 pour son roman en arabe Hind ou la plus belle femme du monde (traduction en français à venir)
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  • Virginia Tangvald, vivre et écrire pour garder le cap
    Apr 25 2025

    Née en mer en 1986, Virginia Tangvald grandit au Canada. Après des années dans la musique, elle est devenue réalisatrice. «Les Enfants du large» est son premier roman. Une enquête familiale inouïe dans le sillage de son père, Peter Tangvald célèbre navigateur qui a lié le destin des siens à l’océan à la vie à la mort. Un livre éminemment littéraire qui se lit comme une odyssée. (Rediffusion)

    "Virginia a vu le jour à bord du bateau construit par son père, Peter Tangvald, célèbre aventurier ayant fait plusieurs fois le tour du monde. De lui, elle n’a aucun souvenir : sa mère s’est enfuie avec elle bébé, avant que son père périsse dans un naufrage qui prendra aussi la vie de sa sœur. Seul survivant, son frère continuera à naviguer jusqu’à disparaître à son tour en mer.

    De cette histoire de liberté à tout prix, d’errance et de perte, Virginia rassemble les pièces éparpillées sur les quatre océans dans un premier roman sidérant. Une enquête familiale pour conjurer le sort, combler les blancs des archives et ancrer son identité. Une odyssée fascinante, de l’île de Bonaire à Porto Rico en passant par Toronto au Canada et la Norvège, où la romancière embarque le lecteur sur la trace des siens pour se trouver elle-même. Une ode à ce pouvoir des mots : fixer des vies entre deux eaux."

    (Présentation des éditions J.-C. Lattès).

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  • Jean-Paul Kauffmann, de la Bretagne au Liban, se souvenir des belles choses
    Apr 18 2025

    Jean-Paul Kauffmann, journaliste et ancien reporter de guerre, est l’auteur de plusieurs livres dont L'Arche des Kerguelen : voyages aux îles de la désolation, La Chambre noire de Longwood, Outre-terre et de Venise à double tour. Son œuvre a été couronnée par les prix littéraires les plus prestigieux. Son nouveau récit L’accident revient sur son enlèvement au Liban et ses trois années de captivité, ainsi que sur son enfance heureuse en Bretagne.

    2 janvier 1949, dix-huit footballeurs du bourg de Corps-Nuds, en Bretagne, revenant d’un match, trouvent la mort dans un accident. Cette tragédie a marqué la France entière et pesé sur la jeunesse de Jean-Paul Kauffmann, enfant du même village.

    Ce fait-divers est le point de départ d’une enquête sur les distorsions de la mémoire.

    Comment cet accident annonce-t-il la journée du 22 mai où Jean-Paul Kauffmann sera enlevé à Beyrouth et détenu en otage durant trois années au Liban ?

    La boulangerie paternelle, une étrange église, l’odeur d’un monde rural disparu… Après l’accident libanais, ce récit sur l’inexplicable s’est imposé à l’auteur. Sans l’enlèvement qui a fait resurgir ses premières années, Jean-Paul Kauffmann n’aurait probablement jamais eu le désir de raconter son après-guerre. Refuge et protection, cette enfance l’a sauvé. Grâce à elle, une partie de sa vie de prisonnier a échappé à ses ravisseurs.

    Ce livre à la fois enquête et récit intime nous apprend à sentir, regarder, observer. Tout lecteur y retrouvera sa part d’enfance, ce sanctuaire dont on se croit le propriétaire. (Présentation des éditions des Équateurs)

    Illustration musicale : L'accident ralenti de Philippe Sarde, extrait de la bande-originale du film Les choses de la vie de Claude Sautet.

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  • Rim Battal : l'incandescence d'une adolescente au Maroc
    Apr 11 2025

    Née en 1987 à Casablanca, vivant aujourd’hui à Paris, Rim Battal est poétesse. Après des études de journalisme, elle se consacre à l’écriture et à la photographie, devenant l’une des figures d’une nouvelle génération de poètes. Elle a notamment publié Vingt poèmes et des poussières (Lanskine), L’eau du bain, Les quatrains de l’all inclusive ou encore X et excès (Le Castor Astral). Je me regarderai dans les yeux est son premier roman.

    « Au Maroc, à dix-sept ans, à l’âge des romans à l’eau de rose, des serments d’amitié et des poèmes de Rimbaud, une jeune fille fume une cigarette à la fenêtre de sa chambre. Cette transgression déclenche la violente fureur de sa mère – puis, comme un envol effaré, la fugue de la narratrice. Un ultimatum lui est alors posé : elle devra produire un certificat de virginité. L’examen gynécologique forcé sera sa "première fois". Comment sortir de l’enfance quand tous les adultes nous trahissent ? Comment aimer quand ceux qui nous aiment nous détruisent ? Porté par une écriture puissante qui n’oublie ni l’ardeur ni la drôlerie, le récit de Rim Battal dit les premières fois, le désir, la générosité et la force qui président à la naissance d’une femme et d’une écrivaine. » (Présentation des éditions Bayard)

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  • Lisa Gardner: mortelle randonnée aux États-Unis
    Apr 4 2025

    À l'occasion du festival «Quais du polar» à Lyon où elle est invitée, je reçois l'écrivaine américaine Lisa Gardner. Avec 2 millions d’exemplaires de ses livres vendus en France, des traductions dans 30 pays et plus de 25 millions d’exemplaires vendus dans le monde, Lisa Gardner s’impose aujourd’hui comme la nouvelle reine du suspense psychologique. Après plusieurs bestsellers dont « La maison d’à côté » (Grand Prix des lectrices de ELLE en 2011) « Dernière soirée » est le 14è suspense chez Albin Michel.

    Traduit de l'anglais (États-Unis) par Cécile Deniard.

    «Timothy O’Day était un pro de la randonnée en forêt. Pourtant, il y a disparu sans laisser de traces lors de son week-end d’enterrement de vie de garçon, laissant derrière lui deux parents inconsolables, une fiancée désespérée et quatre garçons d’honneur rongés par la culpabilité.

    Frankie Elkin ne connaît rien à la forêt. Elle a en revanche un flair unique pour retrouver les disparus. Lorsqu’elle apprend qu’une ultime opération de recherches est organisée cinq ans après la disparition de Timothy, elle prend la route pour les montagnes du Wyoming et se joint à l’équipe. Mais à mesure que l’expédition s’enfonce dans ce territoire sauvage, il devient évident que quelqu’un est prêt à tout pour faire échouer les investigations…» (Présentation des éditions Albin Michel)

    Extrait : « Dernière soirée » de Lisa Gardner, lu par Maia Baran (Audiolib).

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  • Dror Mishani, quand l'écriture sauve de la guerre
    Mar 28 2025

    Dror Mishani, né le 23 juin 1975 à Holon, est un écrivain, traducteur israélien. Il est également universitaire et spécialiste de l'histoire du roman policier. Il est l'auteur d'une série de romans noirs dont le héros est l'inspecteur de police Avraham Avraham, traduite en plus de 15 langues, dont l'anglais, le suédois, l'allemand et le français. Son nouveau livre « Au ras du sol, journal d’un écrivain en temps de guerre », traduit par Laurence Sendrowicz, est publié chez Gallimard. Un texte dont il parle en français ans cet entretien.

    Laurence Sendrowicz (Traduction)

    Le matin du 7 octobre 2023, à Toulouse, Dror Mishani découvre le message de sa femme : « Bonjour, ici, c’est un sacré bordel. » Il envisage tout, sauf cette attaque du Hamas… Dans l’avion qui le ramène à Tel-Aviv en Israël, il commence à rédiger un article : « Peut-être faut-il reconnaître la puissance du coup porté et la profondeur de notre douleur, reconnaître la défaite, ne pas essayer de l’escamoter sous ce qui aura l’air, à court terme, d’une victoire, mais qui ne sera qu’un engrenage de souffrances. »

    Ces lignes sont au cœur d’un journal intime qui décrit, pendant six mois, la vie quotidienne en temps de guerre et expose les sentiments complexes d’un père de famille israélien marié à une Polonaise catholique ; un intellectuel pacifiste passant, aux yeux de certains proches, pour un traître ; un romancier écrasé par la politique qui craint de ne plus jamais pouvoir écrire et qui, pour ne pas sombrer, « cherche refuge dans la lecture des catastrophes des autres » — Natalia Ginzburg, Italo Calvino, Stefan Zweig, Emmanuel Carrère... (Présentation des éditions Gallimard)

    Illustration musicale : The Departure de Max Richter.

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  • Jan J. Dominique: vivre, mourir et écrire pour Haïti
    Mar 21 2025

    En Haïti, Jan J. Dominique a travaillé comme éducatrice et journaliste à Radio Haïti Inter. L’assassinat de son père en 2000, puis un attentat et des menaces l’obligent à partir. Elle vit aujourd’hui à Montréal. Aux Éditions du remue-ménage, elle a publié « Mémoire d’une amnésique » (2004), « La Célestine » (2007) et « Mémoire errante » (2008). Son nouveau roman s'intitule « Tu nous manques ».

    En 1957, à Port-au-Prince en Haïti, naît Karine Rivel. La même année, François Duvalier, dit Papa Doc, est élu à la tête d’Haïti, quelques temps avant d’en devenir le dictateur brutal et d’imposer sa milice tortionnaire. Le destin de Karine, et de tous les membres de sa famille, en sera marqué à jamais.

    Une fabrique de gris-gris pour sauver Philippe, un enfant emmuré dans un silence traumatique. Le dévouement d’un médecin-sorcier-écrivain, Jacques, qui met tout en œuvre pour l’aider. La fuite de Karine, devenue médecin, qui soigne les pauvres et devra se cacher pour sauver sa peau et celle de ses enfants. L’exil d’un frère rebelle, Jean Baptiste, et la quête de sa fille, Isabel, qui part à sa recherche en Amérique latine. Et le regard tendre et lucide de Simone, Man Mona, fantôme veillant sur chacun d’eux.

    Entre les souvenirs familiaux et le présent des retrouvailles, Tu nous manques suit le destin des femmes vaillantes de cette famille haïtienne ordinaire et extraordinaire, marquée dans sa chair par la violence politique, les mensonges et la résistance. Comment survivre, sinon en combattant la terreur ? Que veut encore dire «libérer la terre natale» lorsque tous les morceaux ont volé en éclats? (Présentation des éditions Remue-Ménage)

    ILLUSTRATION MUSICALE : « Diyon Mo » de Gregory Laforest, un des 10 finalistes du Prix Découvertes RFI.

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  • Poète, romancière, peintre, Véronique Tadjo célébre la culture sénoufo
    Mar 14 2025

    Née à Paris, Véronique Tadjo est une autrice franco-ivoirienne. Elle a écrit plusieurs romans dont « Reine Pokou, concerto pour un sacrifice » pour lequel elle reçoit le Grand Prix d’Afrique Noire en 2005, ou encore « Loin de mon père » (2010). Invitée du salon du Livre africain à Paris, elle présente aussi à l'occasion du Printemps des Poètes son recueil « Latérite ».

    IL FAUT SAVOIR BÂTIR

    SUR LES RUINES DES CITÉS

    SAVOIR TRACER

    LES CHEMINS DE LIBERTÉ.

    Véronique Tadjo écrit Latérite lors d’une traversée qui la mène de Paris à Abidjan. Elle propose un texte qui se lit comme une longue coulée poétique, hommage à la culture sénoufo au nord de la Côte d'Ivoire, à la mémoire collective des griots et à la terre. Dans Déclinaison du temps premier, la poétesse exprime l’éclatement provoqué par la guerre et son cortège d’angoisses, de questionnements, mais aussi d’espoirs. (Présentation des éditions Points)

    Illustration musicale : kasse mady diabate kirike.

    Tout sur le Salon du livre Africain 2025 ici

    Lien vers le Printemps des Poètes ici

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