Episodios

  • Voyage dans l’âme de la Thaïlande: sa cuisine, son peuple
    Jul 26 2025

    « Naam », manger en thaïlandais. Mais « naam » signifie plus encore, c’est un tout : la nourriture est partout, en tout. Elle reflète et exprime tous les piliers de la vie en Thaïlande : la royauté, la famille et la religion. Qui en douterait après avoir assisté à l’offrande aux moines le matin ? Chaque foyer sort sur le pas de sa porte et dépose une partie de son repas dans les grands bols déposés par les moines. L’ouverture, l’accueil, le pays s’est construit aussi au fil des immigrations chinoises, birmanes, khmères, et de voisins plus lointains.

    La cuisine thaï est une incontournable de l’humanité, elle est le reflet de ces cuisines voisines dont les travailleurs étaient nostalgiques, elle raconte l’histoire de ce royaume de Siam jamais colonisé, de son riz, des saveurs de ses fruits et de ses racines, de la papaye, du galanga, du citron kaffir, du citron vert, du sucre de palme, de l’ail, et de la pâte de curry. On a envie que la découverte s’étire et de tester chaque saveur, si lointaine et pourtant étonnamment familière, qui les unes et les autres s’accordent dans une complexité et un raffinement époustouflants et addictifs.

    Fascinante et addictive cuisine, parfumée, raffinée : le goût d’un peuple.

    « La Thaïlande est un pays qui s’étire en longueur, la cuisine du nord n’a rien à voir avec celle du sud. Au nord, c’est une cuisine de montagne assez rustique, très herbacée, avec des influences très fortes de la Birmanie. Dans la région Isan au nord-est, grenier à riz de la Thaïlande, on trouve la som tam, salade de papaye verte. Plus au sud à l’est vers le Cambodge les influences sont khmères avec des aliments fermentés, la cuisine du sud très typée avec des influences musulmanes, cela a été un comptoir avec des influences musulmanes, persanes, malaises vers le XVIIIème une culture de la noix de coco, beaucoup de fruits, et au centre une cuisine assez métissée parce que toutes les communautés du pays y vivent. Sous Rama V le roi a décidé de diffuser des recettes qui viennent de la cour, qui ont apporté beaucoup de raffinement ».

    Anne Coppin, cuisinière autrice globe trotteuse et cheffe propriétaire des restaurants Naam à Lille et Paris. Retrouvez l'instagram du restaurant ici et la chaîne youtube d'Anne Coppin ici.

    Bolan Chef Bo et Dylan jones à Bangkok. Cuisine Thaï authentique, les chefs proposent une cuisine thaï authentique, éthique et bio.

    Chef Jay, Charmkrung chang cook. Des techniques et un très grand respect des recettes : « Chez Naam, je veux les recettes les plus pures et montrer le côté méconnu de cette cuisine. C’est vrai que le compliment le plus beau que l’on me fait c’est : Oh lala je n’ai pas mangé de cuisine aussi thaï depuis que je suis revenu de voyage ! J’essaie de faire une cuisine sans compromis dans laquelle je vais vraiment chercher les saveurs thaï avec la liberté de cuisiner ici, sans pression comparée à celle des cuisiniers thaï ici. Ils vont être tentés d’aller moins vers le piquant, je peux me permettre de montrer cette facette ».

    Pour aller plus loin

    Food trotter Thaïlande de Anne Coppin – éditions Umai

    Happy world food : 80 recettes pour faire voyager d'Anne Coppin éditions Umai

    ERR Urban Rustic Thaï de Bo Songsisava et Dylan Jones

    Thaïlande le livre de cuisine de Jean Pierre Gabriel éditions Phaïdon

    Street Food de Jean-François Mallet

    Cuisine thaïlandaise maison d'Orathay Souksisavanh - éditions Marabout

    La cuisine thaï illustrée – éditions Mango

    Programmation musicale : Sweet danger de Obongjavar

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    29 m
  • Perfect game : cuisine et jeux vidéo !
    Jul 19 2025
    Créer son propre restaurant de A à Z, cuisiner et survivre à un service, partir à la chasse et faire du feu, attraper des fioles de potions vivifiantes, distribuer des ananas en s’accrochant à son volant, découvrir d’autres cultures, explorer la sienne : la cuisine est un sujet en or pour les amateurs et les créateurs de jeux vidéo. Les deux mondes s’allient à merveille : le sujet est universel et le thème évolue en écho à la société et ses enjeux Le secret ? La cuisine fait partie de la vie et elle peut être un jeu ! Elle place le joueur dans un environnement familier, requiert des qualités et des aptitudes courantes et surtout permet une immersion totale, notamment dans le cas de mondes entièrement créés pour le jeu. « Aujourd’hui, on ne veut plus juste des petites plateformes, il faut gamifier avec de l'histoire et les joueurs sont bien plus intéressés lorsqu’une histoire est racontée en plus du game play, les jeux qui fonctionnent le mieux aujourd’hui sont ceux qui ont une forte portée narrative. Les jeux de cuisine sortis ces dernières années, tels que Venba ou Iwàjù Rising chef offrent l'occasion aux diasporas de se reconnecter et d'échanger entre générations ». Avec Jennifer Lufau, journaliste, autrice de la chronique Bienvenue dans le Game sur RFI le dimanche, fondatrice de l'association Afrogameuses, consultante pour des créateurs de jeux indépendants. Retrouvez la sur instagram sur la plateforme Twitch : Invicible Jane. Pour aller plus loin Et retrouvez les jeux dont nous avons parlé pendant l'émission. - Cook serve delicious - Over Cooked - Thirsty Suitors - Breakfast and Bear - Iwàjù Rising chef - Venba : l'histoire d'une famille qui se retrouve autour de sa cuisine, et l'un des rares jeux qui propose de découvrir la culture tamoule et donc les plats - Zelda, breath of the wild - Prince of Persia - The Sims - Mister MV sur YouTube - Et pourquoi pas cuisiner ? - Cuisine pour les gamers de Liguori Lecomte. Éditions Solar - Mon livre de recettes inspirées de Minecraft, de Charlie Deslandes et Juliette Lalbaltry, Éditions 404 - The vidéo Game chef, de Cassandra Reeder - Livre de recettes de la légende de Zelda, de Cassandra Bouclé. Programmation musicale : Ala.ni Summer Meadow.
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    29 m
  • Paris-Tokyo: récits et recettes métissées de deux pays qui s’aimantent
    Jul 12 2025

    Une femme en kimono sortant d’un métro parisien : quelle est sa vie ? Vit-elle à Paris ? Pourquoi cette femme a-t-elle décidé de venir vivre en France ? Est-elle mariée à un Français ? Qui sont ses amis ? Que mange-t-elle ? Autant de questions à l’origine du livre de Dorothée Perkins, photographe, autrice et imprégnée de culture japonaise. De rencontres en rencontres, riches, entre Paris et Tokyo, elle a découvert un monde, et discerné les sources de la romance qu’entretiennent le Japon et la France depuis près de 2 siècles.

    Pour notre émission, le rendez-vous avait été donné chez Kiko et Tsuyu, mère et fille, toute deux artistes, peintre et plasticienne installées dans le 14ème arrondissement de Paris -un merveilleux îlot japonais- chez deux amies de 20 ans de Dorothée Perkins. Une rencontre suspendue, hors du temps, autour de la préparation d’un repas, observer les gestes, la confection de l’incontournable bouillon dashi, se découvrir, échanger, et au fil du repas confirmer l’attirance et le lien si doux entre nos cultures.

    Avec la peintre Kiko Shimizu, sa fille : l’artiste plasticienne Tsuyu Bridwell, Koto sa petite fille et Dorothée Perkins, photographe et autrice de « Paris Tokyo mon amour », paru aux éditions La Martinière. Un voyage dans le monde entre Paris et Tokyo, et des adresses de cœur y sont partagées comme chuchotées à l’oreille, ce livre est un cadeau.

    Dorothée Perkins est aussi l’autrice de « La foi, la fourche, la fourchette » avec Perrine Bulgheroni, aux éditions Hachette. Sur les réseaux.

    Pour découvrir le travail de Tsuyu Bridwell.

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    Pour aller plus loin

    - Épiceries Kioko, la première et la plus ancienne, 46 rue des Petits-Champs, Paris 2ème

    - Irasshai : 4-8 rue du Louvre, 75001 Paris

    - Dans l’émission, nous découvrons l’école hôtelière Tsuji dans le Beaujolais

    - L’association de Kimonos, de Yuki Eiffeil

    - Le parc de Sceaux pour observer les cerisiers en fleurs

    - Kunitoraya rue Sainte Anne à Paris

    - Les ramen chez Sapporo

    - Mika et Xavier Pensec à Brest, véritable sushi-ya, la cuisine de Xavier est un art : Hinoki

    - Le café Verlet à Paris

    - L’association Quartier Japon

    - La maison du Japon

    - Maison du Moji

    - Nukadoko : légumes lactofermentés au son de riz

    - La banque de Tokyo, rue Sainte Anne, a laissé sa place aujourd’hui au supermarché coréen K-Mart

    - Cuisine japonaise maison, de Maori Murota

    - Dictionnaire gourmand du Japon de Chihiro Masui, éditions Flammarion

    - Les livres de Ryoko Sekiguchi notamment Nagori, aux éditions P.O.L

    - Paul Claudel l’oiseau noir dans le soleil levant, aux éditions NRF

    - Perfect Days, de Wim Wenders.

    Programmation musicale : Allons voir, de Feu ! Chatterton.

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    29 m
  • Pourvu qu’elle soit douce: les fruits aussi aiment la vapeur!
    Jul 5 2025

    En dessous de 100 degrés : voilà la clé de la vapeur douce. Universelle, cette méthode de cuisson ne connait pas de frontière, elle est considérée comme la meilleure pour les aliments et pour la santé. La vapeur cuit sans qu’il faille ajouter quoi que ce soit, les fibres sont restructurées, le fruit est fondant, et il n’est nullement nécessaire d’ajouter du sucre.

    Tous les fruits peuvent être cuits, le jus des fruits cuit avec les fruits et donne un sirop naturel. Les déclinaisons ne manquent pas : du flan aux clafoutis, aux pains, aux gâteaux nuages, aux mousses, pickles et fruits réhydratés.

    Avec Stéphane Gabrielly, cuisinier, formateur à l’École Ferrandi Paris, sourceur de paysans producteur, et auteur de 2 livres autour de la vapeur douce, aux éditions Albin Michel : plats gourmands, vapeur douce et sublimez les produits du marché à la vapeur douce.

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    Pour aller plus loin

    - Desserts à la vapeur, de Jennifer Hart Smith

    - Autour du vitaliseur de Marion et les recettes

    - Pour la vapeur douce, utilisez une couscoussière, un panier vapeur, un panier vapeur en inox ou encore une marguerite.

    - À toute vapeur ! sur RFI.

    Programmation musicale : Love High, de Gaby Hartman.

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    29 m
  • Boire les épices
    Jun 28 2025

    Quelle heure est-il chez vous ? Qu'êtes-vous en train de boire ? Une tasse de chaï fumant, un lait d’or au curcuma ou bien un chocolat chaud à la cannelle, un jus de bissap ? Chaude, glacée, pétillante, pour éveiller les papilles, les boissons se mêlent aux épices et se partagent, elles sont à la source des relations sociales, des rituels culturels et des traditions.

    Elles portent en elles les savoir-faire et les terroirs, des techniques qui retranscrivent les découvertes de l’homme dans son environnement. Initialement choisies pour soigner, prier ou conserver, elles ont accompagné l’évolution et porté à travers les siècles les fermentations, les sirops de fruits, mêlés aux épices.

    Avec

    - Mathilde Roellinger, directrice des Épices Roellinger à Cancale, Saint-Malo ou Paris.

    - Beena Paradin Migotto, autrice de plusieurs livres autour des épices et de la cuisine indienne.

    «Boire les épices», un livre pensé et écrit à 4 mains est paru aux éditions Ulmer.

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    Programmation musicale : Sava Sava, de Malka Family.

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    29 m
  • Refugee Food, le festival !
    Jun 21 2025

    «Dès qu’on accepte de manger la nourriture de l’autre, c’est qu’on l’accepte déjà. Et c’est une fierté. Pousser la porte du restaurant pendant le festival, ça c’est très important pour nous. C'est que la société nous accepte», explique Harouna Sow, le chef des cuisines du Refugee Food.

    Comme chaque année depuis 2016 au mois de juin, l’association organise son festival dans plusieurs villes françaises, initie des rencontres en cuisine entre un chef hôte et un cuisinier réfugié. Des menus à 4 mains sont pensés, cuisinés, et savourés !

    Le Refugee food met toute son énergie depuis 10 ans à changer le regard de la société sur les réfugiés. La cuisine est la clé de la rencontre, de l'insertion, la clef d'une nouvelle vie en France, pays de refuge. C’est un ferment, vivant, une graine que l'association aide à semer et qui grandit, et s'épanouit. La cuisine pour partage, la cuisine pour survivre, la cuisine pour s'exprimer et se reconstruire.

    Avec Georgiana Viou, cuisinière, cheffe 1 étoile du restaurant Rouge à Nîmes, marraine de l’édition 2025 avec le dramaturge Alexis Michalik du festival 2025.

    Harouna Sow, chef des cuisines de l’association Refugee food.

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    Tous les détails :

    Refugee food festival

    Instagram Refugee food.

    Pour aller plus loin

    - Passeport, d'Alexis Michalik, éditions Albin Michel

    - J’accueille, l’association experte dans l’accueil de personnes réfugiées chez l’habitant

    - 8 milliards de voisins

    - Chaud devant, de Géraldine Meignan et Hubert Van Rie, aux éditions Bayard

    - Nourrir l’esprit : sélection et recommandations du Refugee food, dans laquelle vous trouverez votre émission Le goût du monde- merci à eux !

    - Marie Curry à Bordeaux restaurant et traiteur engagé

    Programmation musicale :

    Ma'm Pe'ela su'ure, Florence Adooni.

    La recette

    Des recettes partagées comme autant de rencontres et de cultures échangées : Les recettes de Refugee food.

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    29 m
  • De la mer à l’assiette: préserver les ressources des mers et les océans
    Jun 14 2025

    L'océanographe Anita Conti l'avait écrit : « Le grand bleu est une masse vulnérable, pillée de manière sauvage c'est un géant qui ne peut plus se défendre ». Nous étions en 1952. « Mon océan saigne », lui a répondu, 73 ans plus tard, le réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako en ouverture du sommet de Nice. Les océans sont en danger, et la vie de ceux qui en dépendent également.

    Pourquoi en parler dans une émission de cuisine ? Parce que, « la cuisine est la plus puissante des armes, utile et révolutionnaire dont tout le monde dispose » brandit la cheffe catalane Maria Nicolau, « dans chaque casserole, réside la possibilité de créer le monde selon nos idéaux et nos sentiments !

    Respecter les océans et les mers, préserver les ressources, chacun peut le faire, à son échelle. En cuisinant des poissons de saison, en renonçant au maquereau, au chinchard, à l'anguille aujourd'hui menacés, en cuisinant tout le poisson, arêtes et tête comprises, ça vous fera un bouillon bien goûteux ! La durabilité de la mer à l'assiette est à portée de chacun, chez soi, et en restauration ? Quelles sont les convictions des jeunes cuisiniers ? Quelle attention aux ressources de la mer et des océans ? Quelle est la philosophie enseignée dans les écoles ? Comment se traduit l’engagement en cuisine ? Qu'est-ce qu'un poisson durable ? Comment agir au quotidien pour la préservation des ressources de la mer ? ».

    Avec

    - Josselin Marie, chef cuisinier et fondateur du restaurant écologique et gastronomie La table de Colette, 17 rue Laplace à Paris

    - Nicolas Cheronnet, enseignant formateur à l’École Ferrandi Paris

    - Ilan Rosenberg, vainqueur du concours Olivier Roellinger cofondé par l’ONG Ethic Océan [Instagram] Ferrandi Paris et le Lycée hôtelier de Dinard

    - Eulalie Russ, MOF poissonnière et écaillère à L’Isle-sur-la-Sorgue dans le Vaucluse. Engagée, Eulalie Russ informe ses clients, les conduit à changer leurs habitudes pour acheter du poisson et des coquillages durables. Jury du concours Olivier Roellinger, elle salue le travail d’Ilan Rosenberg, le lauréat 2025 pour avoir notamment travaillé tout le poisson lors de l’épreuve gastronomique.

    Pour aller plus loin

    - Extrait du discours du réalisateur Abderrahmane Sissako en ouverture du Sommet de l’Onu sur les Océans à Nice, le 9 juin 2025.

    - Le guide des espèces de Ethic Océan, l’application mobile et les fiches info

    - Cuisiner le poisson, des découpes à la maturation à sec, de Josh Niland, aux éditions Marabout

    - Leçon en pas à pas de poissonnerie, d'Arnaud Vanhamme et Joséphine Lacasse, aux éditions du Chêne

    - Vegetable, Forest, Ocean de René Redzepi, Mette Soberg, et Junichi Takahasho. Inside Noma 2.0, aux éditions Artisan.

    Programmation musicale :

    Again, de Roseaux et Anna Majidson.

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    29 m
  • Black Culinaria: en Afrique, feu sur les nouvelles cuisines, fière, 100% africaine!
    Jun 7 2025
    Et si l'on osait sortir des sentiers battus - alloco, grillades pour filer vers une gambas snakée parfumée à l’huile de palme rouge, servie avec une compotée de tomates déglacée au vinaigre de mangue, pickles d’oignons grelots au bissap blanc, une semoule de Niebé en accompagnement ? Pures merveilles de produits africains, de la cuisine 100% subsaharienne, africaine, avec un regard nouveau ! signée Sonia Marty Sokouri. Le jour où j'ai rencontré la cheffe, j'ai redécouvert avec elle l'aubergine africaine. La petite blanche, ronde comme une tomate ou oblongue ; cette aubergine à l’amertume délicate presque piquante, et sa crème d’igname à la texture rebondissante. Nous étions sur l'eau, à Paris, avec vue sur Notre-Dame. Sa veste de cheffe ajustée, un drapeau ivoirien, un autre, français de chaque côté du col, la crinière flamboyante, et son regard ? Celui de quelqu'un qui a vécu, qui a voyagé, qui sait reconnaitre un trésor, et ne pas le lâcher. Elle sait que l’Afrique est faite de pépites, que les produits africains sont exceptionnels, leurs goûts uniques, elle connait leur singularité, et donne tout – cœur et âme- à les faire connaitre, à les valoriser y compris sur le continent où trop souvent l’ailleurs semble plus attrayant ! « Il faut arrêter d’accoler la cuisine africaine à d’autres cuisines supposément 'faire-valoir'. Quand on me demande si je fais de la cuisine fusion, je réponds non : je fais de la cuisine africaine, avec des produits africains. Je m’autorise simplement à les cuisiner autrement ! ».Sonia Marty Sokouri a créé la plateforme Black Culinaria, pour mettre en valeur les chefs africains, les produits, les pionniers, les guides qui osent, racontent avec fierté les cuisines d’Afrique, partagent sa richesse.« J’ai toujours dit et pensé que nos mamans qui ont inventé nos plats étaient de vraies créatrices culinaires. Il fallait imaginer ces sauces-là ! Elles les ont inventées parce qu’elles ont voyagé dans le village d’à côté ou le pays d’à côté. Il y a eu tellement de brassages, de mélanges qu’il existe de vraies similitudes dans nos plats, qu’on soit en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Mali ou au Sénégal. Maintenant, ces plats traditionnels, il ne faut pas les déloger, ils sont nos identités, mais pas des institutions intouchables ! Une fois qu’on a parlé d’identité, et pourquoi ne pas essayer de transformer les produits ? Selon moi, il faut être honnête et transparent, autorisons-nous à utiliser les ingrédients, déstructurons, créons sans renier la tradition mais en proposant un regard nouveau ! »Cette nouvelle cuisine se crée et s’écrit, quel bonheur et quelle chance pour nous !!!Avec Sonia Marty Sokouri, cheffe cuisinière [Instagram] et fondatrice de la plateforme Black CulinariaAutour du Guedj avec Adâh Badiane à écouter en longueur dans l’émission Fermentation rébellionLe chef Dieuveil Malonga a sa table à Kigali : |Instagram]. Il est le fondateur de la plateforme chefs in Africa et de l’école de cuisine et d’innovationBaraka l’épicerie de la cheffe Anto CocagneL’Afrique cuisine en France, de Vérane Frédiani – éditions La MartinièreNiebe : farine et semoule de niebe par SunnaliLes Cuisines africaines à Marseille.En imagesProgrammation musicale :I’m Good, de Ben l’Oncle Soul et Adi Oasis.
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    29 m