• La tour Eiffel est-elle vraiment dans un état de délabrement avancé ?
    Mar 22 2024
    La tour Eiffel est-elle vraiment dans un état de délabrement avancé ?Si le monument le plus visité au monde présente bien des défauts de peinture et des traces de rouille, l'état de son revêtement ne menace pas la sécurité des visiteurs, selon plusieurs experts.Une peinture qui cloque, laissant apparaître du métal rouillé. L'entretien de la tour Eiffel inquiète : le monument est fermé pour le cinquième jour consécutif, vendredi 23 février, en raison d'une grève reconductible. Les syndicats du personnel dénoncent notamment la présence "de nombreux points de corrosion, (...) symptômes d'une dégradation inquiétante du monument". "C'est une vieille dame qui a 135 ans, elle a besoin effectivement de passer à une vitesse supérieure en termes d'entretien", assure Stéphane Dieu, délégué CGT des salariés de la tour Eiffel, auprès de France Télévisions.La gestion financière du monument est également pointée du doigt. Et pour cause : la ville de Paris, qui possède 99% du capital de la Société d'exploitation de la tour Eiffel (Sete), envisage d'augmenter la redevance qu'elle perçoit sur les recettes du monument payant le plus visité du monde, passant de 16 millions d'euros par an en 2024 à 50 millions en 2025. "Dans ce cadre-là, on ne voit pas comment on peut continuer à investir dans des travaux de modernisation", déplore Stéphane Dieu. Alors, la tour Eiffel est-elle vraiment mal en point ?Pour les syndicats, le constat est sans appel. "Elle est dans un état de délabrement. Les anciens qui ont 35 ans de boîte n'ont jamais vu ça", assure Denis Vavassori, délégué CGT, à franceinfo. "Ayant 21 ans d'ancienneté, j'ai vu passer plusieurs campagnes de peinture. Mais je n'avais jamais observé de traces de rouille sur la tour Eiffel", soutient le technicien de maintenance sur les ascenseurs du monument. Denis Vavassori a fourni à franceinfo plusieurs photos et une vidéo prises en février, témoignant bien de la corrosion de certaines parties de la tour.Les règles d'entretien sont pourtant gravées dans le fer. Gustave Eiffel avait lui-même prescrit que la tour Eiffel devait être repeinte tous les sept ans, selon le site officiel du monument. Une fréquence respectée, selon cette même source : la Dame de fer a été repeinte 19 fois en 130 ans, soit près d'une fois tous les sept ans. Pour l'ingénieur, la peinture constitue "l'élément essentiel de la conservation d'un ouvrage métallique" et "les soins qui y sont apportés sont la seule garantie de sa durée", insistait-il dans son ouvrage La Tour de 300 mètres, édité en 1900."Il reste 70% de la peinture à faire".La vingtième, et toute dernière, campagne de peinture a débuté en 2019 en vue des Jeux de Paris 2024. Celle-ci, bien plus complexe que les précédentes, accuse un retard important à cause de la pandémie, mais aussi d'une suspension des travaux en raison d'une pollution au plomb ayant causé le triplement du coût du chantier. Avant cette campagne, le dernier coup de peinture avait eu lieu en 2009. Pour Denis Vavassori, la campagne actuelle ne va pas assez vite : "Sur les 15% de décapage prévus, seulement 3% ont été réalisés, et il reste encore 70% du travail de peinture à faire", déplore-t-il.Sur le réseau social X, plusieurs internautes ont partagé des photos montrant l'apparition d'oxydation sur le monument, émettant les mêmes inquiétudes. "La rouille est apparue dans des proportions inédites", alerte un internaute sur X, accusant la municipalité de Paris, principal actionnaire de la tour Eiffel, de "gestion calamiteuse". "La tour est probablement corrodée", avance un autre internaute, proche du mouvement citoyen #SaccageParis, qui milite contre la politique municipale de la capitale.En juin 2022, l'hebdomadaire Marianne avait évoqué un "état très dégradé" de la tour et une maintenance "laissant à désirer", s'appuyant sur trois rapports d'expertise confidentiels réalisés entre 2010 et 2016. Interrogé par franceinfo à l'époque, le directeur général de la Sete, Jean-François Martins, avait alors assuré que "la tour Eiffel n'avait jamais été aussi préservée". Aujourd'hui encore, le monument est "en très bon état", se défend Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris. "C'est un joyau de la ville (...) qui fait l'objet d'investissements très lourds", a rappelé l'élu chargé de l'urbanisme et de l'architecture à la municipalité, mercredi, sur franceinfo.De son côté, le maître d'œuvre de cette vingtième campagne de peinture de la tour Eiffel reconnaît le caractère "inédit" et "complexe" de l'opération en cours. "C'est la première fois que l'on décape la tour. C'est un succès incroyable que d'avoir réussi à mettre au point ce décapage", se félicite Pierre-Antoine Gatier, architecte en chef des Monuments historiques, évoquant "une prouesse technologique".Un décapage d'autant plus difficile qu'il fallait composer avec...
    Show more Show less
    8 mins
  • Trump : «Si je ne suis pas élu, ce sera une boucherie pour le pays».
    Mar 17 2024
    Trump : «Si je ne suis pas élu, ce sera une boucherie pour le pays».
    L'ex-président Donald Trump, candidat républicain à l'élection américaine de novembre, a présenté ce scrutin comme un tournant dans l'histoire du pays, évoquant une «boucherie» pour l'économie des Etats-Unis s'il n'était pas élu face au sortant démocrate Joe Biden.
    «Le 5 novembre sera la date la plus importante de l'histoire de notre pays», a déclaré Donald Trump lors d'un meeting de son parti samedi à Vandalia, dans l'Ohio (nord), quatre jours après s'être assuré de l'investiture républicaine, comme l'a fait le président Joe Biden dans le camp démocrate.
    Décrivant sa victoire aux primaires républicaines comme «la plus rapide jamais remportée», il a souligné que cela signifiait aussi une attente de plus de sept mois avant le match retour de l'élection de 2020.
    «C'est une éternité quand vous avez des gens incompétents à la tête du pays et qui le conduisent à sa perte», a-t-il lancé.
    Critiquant ce qu'il a décrit comme des projets chinois de construire des voitures au Mexique et de les vendre aux Américains, il a affirmé vouloir «imposer un droit de douane de 100% sur chaque véhicule qui sortira d'usine». «Ces voitures seront invendables si je suis élu», a-t-il ajouté, estimant a contrario que les menaces pesant sur l'industrie automobile américaine seraient «le moindre des soucis» des Etats-Unis en cas de reconduction de Joe Biden.
    «Si je ne suis pas élu, ce sera une boucherie pour le pays», a affirmé Donald Trump, semblant évoquer une détérioration de la situation économique dans cette hypothèse.
    L'équipe de campagne du président Biden a réagi à ces propos abondamment commentés sur les réseaux sociaux avec un communiqué qualifiant Donald Trump de «perdant» du scrutin présidentiel de 2020, qui «redouble ses menaces de violence politique».
    L'élection américaine s'annonce acrimonieuse.
    «Il veut un autre 6 janvier», a déclaré l'équipe de Joe Biden, en référence à l'attaque du Capitole par des partisans de Donald Trump en 2021, «mais les Américains vont lui infliger une nouvelle défaire électorale en novembre car ils continuent de rejeter son extrémisme, son goût pour la violence, et sa soif de revanche».
    Monsieur Biden s'est ensuite exprimé directement pendant un dîner à Washington, lors duquel il a également mis en garde contre un «moment sans précédent dans l'Histoire».
    «La liberté est prise d'assaut (...) Les mensonges sur l'élection de 2020, le complot visant à la remettre en cause et à rejoindre l'insurrection du 6 janvier constituent la plus grande menace pour notre démocratie depuis la guerre de Sécession», a-t-il déclaré. «En 2020, ils ont échoué, mais (...) la menace demeure», a-t-il ajouté.
    Le président démocrate a aussi balayé avec humour les inquiétudes sur son âge. «L'un des candidats est trop vieux et mentalement inapte pour être président», a-t-il déclaré. «L'autre, c'est moi».
    L'âge avancé des deux candidats à la présidentielle de novembre -81 ans pour Joe Biden et 77 pour Donald Trump- est un sujet récurrent de la campagne, qui s'annonce particulièrement acrimonieuse, avec des attaques croisées sur la forme physique et les capacités cognitives des prétendants à la maison Blanche.
    Show more Show less
    3 mins
  • Le vaisseau Starship a été "perdu" lors de son 3e vol test en redescendant vers la Terre.
    Mar 14 2024
    Le vaisseau Starship a été "perdu" lors de son 3e vol test en redescendant vers la Terre.
    Le vaisseau Starship de l'entreprise spatiale américaine SpaceX a été "perdu" lors de sa rentrée dans l'atmosphère alors qu'il redescendait vers la Terre, a déclaré l'entreprise, jeudi, au terme du troisième vol test de sa mégafusée, qui a toutefois volé bien plus longtemps que lors de ses deux précédents essais.
    Le module spatial Starship s'est désintégré en rentrant dans l'atmosphère terrestre, a annoncé SpaceX, jeudi 14 mars, au terme d'un troisième vol d'essai qui a néanmoins permis à la fusée géante d'atteindre pour la première fois l'orbite terrestre basse.
    Propulsé par les 33 moteurs Raptor de sa fusée Super Heavy, le vaisseau spatial censé un jour transporter des astronautes sur la Lune avait décollé environ une heure plus tôt du site de lancement Starbase de SpaceX près de Boca Chica, au Texas.
    Alors que les deux premiers vols d'essai, qui visaient à démontrer que les deux étages de la fusée pouvaient se séparer après le lancement, n'avaient duré l'année dernière que quatre et huit minutes avant que la fusée n'explose, Starship a cette fois volé bien plus longtemps, atteignant l'orbite terrestre à une altitude maximale de 234 km, comme le souhaitaient ses concepteurs.
    Ce troisième vol d'essai avait principalement pour objectif de tester l'ouverture et la fermeture de la porte de chargement de Starship, ainsi que tenter de rallumer l'un de ses réacteurs dans l'espace.
    SpaceX espérait qu'il serait ensuite possible d'effectuer une rentrée contrôlée du module spatial dans l'atmosphère, avec une zone d'amerrissage prévue dans l'océan Indien et non dans l'océan Pacifique, comme lors des deux premiers essais.
    Mais cette partie de l'essai a échoué avec la désintégration de Starship lors de sa rentrée dans l'atmosphère. SpaceX avait prévenu avant le vol qu'une telle issue était très probable.
    Starship encore loin d'être opérationnel.
    Le premier vol d'essai, en avril dernier, n'avait duré que quatre minutes en raison du dysfonctionnement de plusieurs réacteurs de l'étage inférieur de la fusée, tandis que le second avait duré deux fois plus longtemps et permis de réaliser la séparation des étages. Chacun de ces vols devait à l'origine durer 90 minutes.
    Même si le troisième test s'est avéré plus concluant, tout indique que Starship est encore loin d'être opérationnel.
    Elon Musk a reconnu que la fusée de SpaceX devrait effectuer des centaines de missions sans équipage avant d'éventuellement transporter ses premiers humains. Et plusieurs autres étapes de développement supervisées par la Nasa dans le cadre du programme Artemis sont nécessaires avant que le vaisseau puisse envisager un alunissage avec des astronautes américains.
    Le milliardaire américain espère néanmoins parvenir à ses fins en réalisant de premiers alunissages avant la fin de décennie, avec l'ambition de se lancer par la suite à la conquête de Mars.
    SpaceX compte aussi sur Starship pour remplacer son actuelle fusée Falcon 9 afin de mettre en orbite des satellites à un coût beaucoup plus faible, les différents éléments de la fusée devant à terme revenir sur Terre de manière autonome et donc être réutilisables.
    Show more Show less
    3 mins
  • Le Royaume-Uni offre jusqu'à 3.500 euros à tout migrant qui s’installe au Rwanda.
    Mar 13 2024
    Le Royaume-Uni offre jusqu'à 3.500 euros à tout migrant qui s’installe au Rwanda.
    EXPULSION. Le grand projet de Rishi Sunak avance : le Royaume-Uni est prêt à offrir jusqu’à 3.000 livres sterling aux migrants qui partiront au Rwanda.
    De l’argent pour partir. Le gouvernement britannique veut proposer à des migrants arrivés illégalement au Royaume-Uni de partir volontairement au Rwanda, a indiqué mercredi le ministère de l’Intérieur, qui serait prêt à les payer jusqu’à 3.000 livres sterling pour qu’ils s’installent dans le pays africain.
    Londres a le projet, depuis près de deux ans, d’expulser au Rwanda des migrants arrivés illégalement au Royaume-Uni, avant même de traiter leur demande d’asile, et qu’ils soient d’accord ou non. Le projet est extrêmement controversé et condamné jusqu’à l’ONU.
    Pour le Premier ministre conservateur Rishi Sunak, il s’agit « d’une priorité nationale urgente ». Mais aucun avion transportant des migrants n’a décollé jusqu’à présent vers le Rwanda.
    Après plusieurs revers en justice, un nouveau projet de loi est actuellement examiné au Parlement, où il fait face à une forte opposition des Lords, à la Chambre haute de Westminster.
    Mais un autre accord avec Kigali pourrait désormais permettre de faire partir des migrants sur la base du volontariat, a indiqué mercredi le ministère de l’Intérieur, confirmant des informations du Times.
    L’an dernier, 19.000 personnes « ont été expulsées volontairement du Royaume-Uni » sans préciser d’où elles venaient, où elles sont parties, et pourquoi elles se trouvaient dans l’illégalité.
    Surtout pour ceux venant d’Afghanistan ou d’Iran.
    Le nouvel accord concerne des migrants dont la demande d’asile a été rejetée, qui ne peuvent ainsi plus rester légalement au Royaume-Uni, mais dans l’incapacité de retourner dans leur pays d’origine.
    Selon le Times, les migrants pourraient recevoir jusqu’à 3.000 livres sterling (3.509 euros) pour accepter de partir au Rwanda. Ils recevront un soutien des autorités rwandaises pour une période allant jusqu’à cinq ans, notamment pour le logement.
    Ce nouveau dispositif pourrait notamment concerner des migrants venant d’Afghanistan ou d’Iran, selon le quotidien. Le gouvernement britannique martèle que le Rwanda est un pays « sûr » mais plusieurs groupes de défense des droits humains accusent le président Paul Kagame de gouverner dans un climat de peur, étouffant la dissidence et la liberté d’expression.
    Show more Show less
    2 mins
  • Boeing : Qu’est-il arrivé au lanceur d’alerte retrouvé mort en plein procès contre son ancien employeur ?
    Mar 13 2024
    Boeing : Qu’est-il arrivé au lanceur d’alerte retrouvé mort en plein procès contre son ancien employeur ?
    COÏNCIDENCE TROUBLANTE•John Barnett a témoigné ces derniers jours dans le cadre d’une action en justice qu’il avait intentée contre l’avionneur. Son corps a été retrouvé sans vie dans le parking de son hôtel.
    L’avionneur Boeing semble être dans une spirale infernale. John Barnett, un ancien employé qui avait témoigné contre l’entreprise, a été retrouvé mort dans son camion, situé dans le parking d’un hôtel où il résidait, à Charleston, en Caroline du Sud, samedi 9 mars.
    Présent sur place dans le cadre d’une action en justice qu’il avait intentée contre Boeing après son départ en retraite en 2017, il avait déjà été interrogé par les avocats de l’avionneur, et devait être de nouveau entendu ce jour-là. Son absence de réponse aux appels avait mené à des recherches à son hôtel.
    Un potentiel suicide qui interroge.
    D’après les premières observations communiquées lundi par le bureau du coroner de Caroline du Sud, l’homme aurait lui même mis fin à ses jours. Une enquête est cependant toujours en cours pour déterminer les circonstances exactes du décès. Une hypothèse qui soulève de nombreuses suspicions au vu du contexte précis du drame, alors que Boeing fait face à plusieurs polémiques qui pointent du doigt la fiabilité de ses avions.
    Le sexagénaire, qui a travaillé pendant 32 ans pour Boeing, jusqu’à sa retraite, avait tiré la sonnette d’alarme il y a quelques années au sujet de l’usine située à Charleston, où les 787 Dreamliner étaient assemblés. Ancien responsable de qualité pour l’avionneur, il avait déclaré à la BBC que des pièces de qualité inférieure étaient utilisées par le groupe afin de ne pas retarder la production.
    Des accusations graves.
    Selon ses déclarations, l’assemblage était effectué à la hâte et dans des conditions dangereuses. En 2019, il avait notamment assuré avoir observé des travailleurs, mis sous pression, installer des pièces défectueuses, provenant de poubelles, sur des avions.
    Il dénonçait également des anomalies au niveau des masques à oxygène. En effet, il soutenait que les tests effectués sur les systèmes d’oxygène d’urgence devant équiper le 787 avaient révélé un taux de défaillance de 25 %. Un système sur quatre aurait donc pu ne pas se déployer dans une situation d’urgence réelle.
    Des révélations corroborées par le FAA.
    Ainsi, John Barnett avait déclaré de façon fracassante dans le New York Times, en 2019, qu’il n’avait « pas encore vu d’avion au départ de Charleston sur lequel [il] aurait apposé [son] nom pour dire qu’il est sûr et en état de navigabilité ». Des allégations fermement démenties par Boeing. Cependant, selon la BBC, un examen réalisé en 2017 par le régulateur américain, la Federal Aviation Administration (FAA), a confirmé certaines des préoccupations du lanceur d’alerte.
    Show more Show less
    3 mins
  • Présidentielle américaine : Donald Trump et Joe Biden assurés de décrocher l'investiture de leur parti.
    Mar 13 2024
    Présidentielle américaine : Donald Trump et Joe Biden assurés de décrocher l'investiture de leur parti.
    Tous les deux ont désormais remporté suffisamment de délégués lors des primaires démocrates et républicaines.
    Le duel se précise encore un peu plus. Après leur victoire lors des différentes primaires organisées mardi 12 mars, Joe Biden et Donald Trump ont obtenu assez de délégués pour s'assurer l'investiture du Parti démocrate et du Parti républicain pour l'élection présidentielle américaine de novembre.
    En remportant la primaire démocrate de Géorgie, le président sortant a franchi le seuil des 1 968 délégués nécessaires, selon des estimations de médias américains. De son côté, Donald Trump l'a emporté dans l'Etat du Washington, ce qui lui a permis de passer la barre des 1 215 délégués nécessaires.
    Alors que les deux hommes s'apprêtent à refaire le match de 2020, Joe Biden s'en est pris à son adversaire dans un communiqué. "Je suis honoré que la large coalition de votants représentant la riche diversité du Parti démocrate à travers le pays aient placé leur foi en moi une fois encore pour conduire le parti et le pays, à un moment où la menace que constitue Trump est plus grande que jamais", a-t-il déclaré.
    Si la réinvestiture précoce d'un président sortant est la norme, la victoire de Donald Trump, un autre ancien président, dans quasiment toutes les primaires républicaines à ce jour lui a permis de s'assurer l'investiture bien plus tôt que la plupart des candidats d'opposition lors des précédentes campagnes.
    Joe Biden, 81 ans, n'a jamais fait face à une opposition sérieuse et la dernière concurrente de Donald Trump, Nikki Haley, a jeté l'éponge le 6 mars. Durant les presque huit mois qui les séparent du scrutin du 5 novembre, les deux candidats pourront désormais consacrer toute leur énergie à leur face-à-face.
    Show more Show less
    2 mins
  • "Avec lui, il n'y avait pas d'espoir" : les Haïtiens expatriés rassurés par la démission du Premier ministre Ariel Henry.
    Mar 13 2024
    "Avec lui, il n'y avait pas d'espoir" : les Haïtiens expatriés rassurés par la démission du Premier ministre Ariel Henry.
    Coupée du monde et confrontée à une vague de violence perpétrée par des gangs, la population expatriée d'Haïti voit d'un bon œil le départ du Premier ministre, annoncé lundi.
    "Le Conseil des ministres a accepté de mettre en place un Conseil présidentiel de transition. Le gouvernement que je dirige se retirera immédiatement après la mise en place dudit Conseil". Dans une allocution vidéo diffusée lundi 11 mars, le Premier ministre haïtien Ariel Henry a annoncé qu'il quitterait son poste, trois ans après être arrivé à la tête du gouvernement. Un départ sous la pression de plusieurs gangs armés, qui menaçaient de mettre le pays à feu et à sang s'il restait au pouvoir.
    "Il n'a rien fait pour nous. Les gens sont en train de mourir et lui n'écoutait personne, dénonce Yanika, une commerçante haïtienne rencontrée en République dominicaine. Il n'y a pas de route, pas d'eau, pas d'éclairage, rien à manger. Ariel Henry est un voleur, les États-Unis doivent le prendre chez eux." Sur proposition des États-unis, le Premier ministre démissionnaire se trouve depuis lundi à Porto Rico, où il affirme continuer de gérer les affaires courantes.
    "Le peuple souffre beaucoup",
    "Je suis très, très, très content, salue à son tour Jean, arrivé de la ville des Gonaïves et en partance pour les États-Unis. Avec lui, il n'y avait pas d'espoir que réellement la France, le Canada, les États-Unis prennent conscience de la situation que les Haïtiens vivent maintenant. Le peuple souffre beaucoup. C'est un nouveau départ." Un nouveau départ qui doit passer par un Conseil de transition. L'annonce a été faite par la Communauté des Caraïbes (Caricom) lundi, lors d'une réunion d'urgence en Jamaïque avec des représentants de l'ONU, des États-Unis et de la France notamment.
    Ce Conseil sera composé de représentants de plusieurs forces politiques du pays selon le président du Guyana. Il aura pour mission d'organiser des élections générales dans un pays qui n'en connaît plus depuis 2016. Le pays n'a plus de président, ni de parlement depuis l'assassinat de Jovenel Moïse en juillet 2021. Le rétablissement d'un ordre politique passera par une reprise en main du pays, occupé en grande partie par plusieurs gangs, qui tiennent notamment l'aéroport international et le port de Port-au-Prince.
    Le principe de l'envoi d'une force multinationale de police pilotée par le Kenya a été validé par l'ONU en octobre 2023. "Vu l'état actuel du pays, un peu de renfort peut être quelque chose de positif, estime Samuel, originaire du Cap haïtien. Récemment, plus de 3 000 prisonniers se sont évadés. Je pense que la police nationale d'Haïti n'a pas un effectif suffisant pour combattre ces gens." Le Kenya a cependant décidé de suspendre l'envoi de policiers, à l'annonce de la démission du Premier ministre. Les États-Unis ont réagi, en se disant "confiants" sur la poursuite de la mission, une fois le gouvernement de transition formé.
    Show more Show less
    3 mins