Un café au comptoir  Por  arte de portada

Un café au comptoir

De: Alexis Himeros
  • Resumen

  • “Le comptoir d'un café est le parlement du peuple.” (Balzac) Dans un café, tout le monde y passe et chacun s’y retrouve. Des ouvriers de chantier, des balayeurs de rue, des étudiantes, des pères de familles, des poétesses, des entrepreneurs, des personnes en télétravail, des artistes, des stars du showbizz, on peut y croiser n’importe qui, n’importe quand. C’est ce qui fait l’âme des lieux. Comme je ne suis pas le seul que ces lieux attirent, j’ai décidé d'y rencontrer des personnalités du monde culturel, écrivains, musiciens, artistes, journalistes, pour me faire découvrir à leur façon leur carrière, ce qui les inspire et le café où ils se sentent bien ! https://www.intagram.com/alexishimeros Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
    alex I
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Episodios
  • Olympe de Gê et Stephanie Estournet au café Chéri
    Jun 12 2024

    Un café au comptoir avec Olympe de Gê et Stephanie Estournet au café Chéri, 44 boulevard de la Villette à Paris (19e)


    Mes invitées du jour sont deux femmes qui ont au moins 3 points communs : Elles écrivent sur la sexualité, elles créent des contenus artistiques sur le sujet , et interrogent notre société sur le thème terriblement tabou mais parfaitement universel du cul.

    Cependant leurs ressemblances s'arrêtent là car elles sont toutes deux des autrices aux parcours et aux goûts très différents. Quand l’une se passionne pour des films de Kung fu l’autre tourne des plans dans les friches industrielles berlinoises .

    La première a tenu un blog autour des personnes dont elle admirait le style vestimentaire, et la seconde un journal dénombrant ses partenaires sexuels, dévêtus donc. De même la plus grande des deux a d’abord braqué les caméras sur son corps pour le dévoiler à sa façon avant de s’emparer des micros pour créer le premier podcast érotique français

    Tandis que La plus petite a fait l’inverse, d’abord squatté les studios d’enregistrement sonores pour adapter en audio la fine fleur de la littérature polissonne avant de travailler sur le décryptage de vidéos pornographiques pour le journal du X de Canal+.

    Dès 2021 , ensemble, ces deux féministes très engagées ont couché sur le papier leurs mots, justes, droits, puissants dans le livre Jouir est un sport de combat, sous-titré « journal d’une pornographe féministe ».

    Leur crédo d'alors, faire exister le regard féminin dans l’univers du sexe malgré les tabous et les préjugés qui y prolifèrent souvent. Puis, après avoir chacune de son côté écrit un journal de grève de l’hétéronormativité pour l'une et créé une newsletter sur la sexualité et la représentation des corps pour l’autre , le duo s’est reformé pour Sex Talk, un livre qui n’est pas qu’un catalogue répertoriant les bonnes pratiques, listant les bons conseils et proposant de la part de spécialistes les bons éclairages .

    Non. Cet ouvrage est surtout une réflexion et une remise en question des autrices dans leur rapport au sexe . On y discute du genre, on y évoque les fantasmes et on touche aux corps. Comment le féminisme peut il composer avec des désirs hérités d’un formatage patriarcal ? Mes deux invitées questionnent justement cette aporie et aident leurs lectrices et leurs lecteurs à déconstruire les stéréotypes traditionnels . Dans ce livre à la couverture très attrayante, on discute pêle mêle de polyamour, d’injonctions sociales et sociétales, de l’IVG, de labiaplastie, de dirty talk, du monde du X, de rencontres en ligne mais aussi d’égalité, d’inclusivité et d’épanouissement tous genres confondus. Ces deux autrices, journalistes, réalisatrices, penseuses, se sont lancées dans ce qu’elles appellent avec humour, car il y en a également dans Sextalk, une HotDyssée.

    ET c’est alors un peu pour me mettre à l’épreuve, me martyriser en tant que mâle blanc cis hétérosexuel de moins de 50 ans et discuter d’une société idéale égalitaire sexy et jouissive que j’ai soumis à ce duo l’idée d’un plan à 3 autour d’une table de bistro.

    C’est donc au café cheri, boulevard de la Villette à Paris que j’ai retrouvé ces deux formidables autrices qui n’ont rien de conventionnel pour prendre avec elles un café au comptoir


    Emission présenté par Alexis Himeros

    https://instagram.com/alexishimeros


    Avec Olympe de Gê

    https://www.instagram.com/olympedege/


    et Stephanie Estournet

    https://www.instagram.com/stfestournet/


    Leur livre SEX-TALK:

    https://www.placedeslibraires.fr/livre/9782378804442-sex-talk-cconversations-entre-amies-olympe-de-ge-stephanie-estournet/




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    34 m
  • Jean d'Amérique, poète, au café Floreal Belleville
    Jun 3 2024

    Un café au comptoir avec Jean d'Amérique, enregistré au Café Floréal Belleville, 43 rue des couronnes à Paris (20e)


    Mon invité du jour fait pleuvoir les mots comme les larmes d’un ouragan meurtrier. S’il les manipule avec précaution, c’est qu’ils ne sont pas chargés à blanc. Son écriture n'a jamais pour but de jeter de la poudre aux yeux mais elle est toujours explosive . Elle est enragée tumultueuse, sur elle souffle le vent violent de sa révolte.


    Haïtien. Poète. Mais pas poète haïtien. Ce serait trop simple. Lui ne tient sans doute pas à être enfermé dans un statut défini, rangé dans une boite au confort de cercueil, qui enterrerait sa parole en ne lui permettant pas de l'exprimer en dehors du cadre de l'auteur caribéen. Il est donc plus que cela.


    Mais qu'est il réellement ? Poète ? Ça, oui, c’est certain. En revanche il a rayé les noms de dramaturge et romancier de sa biographie officielle. Mais on pourrait aussi le qualifier de slammer, car il a posé sa voix sur des musiques trap. Il est egalement responsable d'un festival de poesie, et qui sait si un jour on ne pourra pas lui attribuer aussi le titre de peintre ?


    Cet artiste né en Haiti est venu à l’écriture grâce au rap qui l’a inspiré quand il avait 12, 13 ans, lui donnant envie de coucher sur le papier ses propres textes. Grace à ses professeurs il découvre le plaisir de la lecture puis celle de la poésie, un genre littéraire extrêmement dynamique dans son pays. Celle qu'on appelle la perle des Antilles a vu naître Franketienne qu'il lit, comme il lit le martiniquais Aimé Césaire. Puis à 18 ans, à la faveur d’un livre d’occasion, il tombe sur les textes de Toni Morrison, romancière et première femme afro américaine a avoir reçu le prix Nobel de littérature. Depuis il n'a plus de doute, puisant dans la douleur Haïti au fond de lui, il crache les vers et les mots pour dire les blessures de son âme mais aussi celles des autres.


    Chansons , poèmes, slams, romans, pièces de théâtre, son oeuvre prolifique quelqu'en soit la forme , exprime l'urgence de ses sentiments .

    Il impressionne et c'est bientôt loin de son île, en France , qu on lui décerne de nombreux prix notamment le Prix Heredia de l'Académie française pour Rhapsodie rouge, en 2022.


    Celui pour qui « Etre haïtien, c’est attendre sa balle. » a le talent nécessaire pour vous emmener loin, dans les vagues chaloupées du kompa de Carimi ou Tabou Combo quant à ses poèmes , ils sauront vous faire chavirer.


    Et c’est pour évoquer toutes les nuances de son inspiration nomade, celle qui l'a conduit de de Port au Prince, à Paris, que j’ai retrouvé ce poète sans frontière au Café Floreal à Belleville pour prendre avec lui un café au comptoir !


    Emission présenté par Alexis Himeros

    https://instagram.com/alexishimeros


    Avec Jean d'Amérique

    https://www.instagram.com/jeandamerique/




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    40 m
  • Jean-Paul Enthoven, écrivain, au Café de Flore
    May 24 2024

    Un café au comptoir avec Jean-Paul Enthoven, écrivain.

    Enregistré au Café de Flore, 172 Boulevard Saint Germain à Paris (6e)


    Mon invité du jour est de ces écrivains qui refusent obstinément de se reconnaître sous ce nom. Pourtant, même s'il n'a débuté son oeuvre romanesque qu'à l'orée de ses 50 ans, c’est plutôt ainsi qu’on a envie de le présenter aujourd’hui.


    Pour autant ce chevalier Proustien pourrait s’enorgueillir en qualité d'éditeur d’avoir offert à la littérature française quelques une de ses plus belles pages ou comme journaliste, d’avoir participé, en fonction de l'actualité a la dynamique du débat intellectuel, philosophique, politique et littéraire français, d'abord au nouvel Observateur puis plus tard pour le magazine Le Point.


    Difficile de consacrer quelques lignes à cet amoureux des amours naissantes sans évoquer l’amitié qui le lie depuis quelques décennies à Bernard Henri Levy. On a pu raconter que l’un est l’ombre de l’autre, et inversement. Quand le premier trouve que le second a une plume étincelante, il reçoit en réponse un éloge de ses précieux conseils. Tous deux Germanopratins, en parfaits esthètes de l’esprit, ils semblent cultiver avec soin l’idée qu’un bel écrin valorise la pensée noble, lui rend justice, et donnent à méditer sur le fait que l’idée sert à honorer le lieu d’où elle germe… et Paris est l'endroit idéal de cette germination !


    Mais cet homme est infidèle ! Globe trotter, Il abandonne régulièrement notre capitale pour d’autres villégiatures. On l’imagine alors aller marcher dans les pas d’Hemingway à Miami, à Buenos Aires ou Punta del Este. Là-bas, probablement que son coeur continue de battre pour les belles lettres, les belles histoires, à lire comme à vivre, ainsi que pour les belles femmes - déjà celle qui partage sa vie - et celles qu’il aime à nommer parfois “Créatures” dans ses romans. Certains esprits chagrins taxeraient donc un peu trop hâtivement de phallocratisme son regard de vieux mâle blanc quand il évoque une de ces « créatures prometteuses qui se fane plus vite qu’un coquelicot”. Mais Ceux là passeraient totalement à côté de la tendresse infinie qu'il porte aux femmes, tendresse camouflée sous l’ironie de ce penseur au regard mélancolique. En effet dans ses écrits on a souvent l’impression qu’il tente de retenir le temps, afin de laisser au passé la chance d’être davantage présent. On le comprend d'autant mieux que ce personnage a vu son cœur s'arrêter pendant - selon les sources qu’il alimente lui-même et dont il se joue - 155 minutes ou 177 minutes il y a quelques années. Il a dit non à la mort. Il fallait probablement à nouveau et encore Vivre, jouir, se souvenir, puis recommencer cette mécanique en trois temps autant de fois que possible. C’est ainsi qu’il se remémore son enfance et partage avec ses lecteurs le récit à peine masqué de sa jeunesse dans une Algérie aux portes de l’indépendance. Son dernier roman “si le soleil s’en souvient” redonne vie a cet ailleurs mystérieux qui l’habite. Malgré la mise en garde au lecteur de la partie imaginaire ou sublimée de cette histoire, on l'imagine parfaitement, lui, en tant qu'adolescent affronter d’un bloc les tourments bien réels de l histoire avec un grand H quand elle se télescope avec sa propre existence.


    Et c’est pour évoquer l’écriture, l’inspiration, le passé, le présent et même le futur, que j’ai retrouvé l’intimidant chef d’une dynastie de la pensée pour prendre avec lui, au Flore, un café au comptoir !


    Emission présenté par Alexis Himeros

    https://instagram.com/alexishimeros


    Avec Jean-Paul Enthoven

    https://www.instagram.com/jeanpaulenthoven/


    Son dernier roman : Si le soleil s'en souvient (Grasset)

    https://www.grasset.fr/livre/si-le-soleil-sen-souvient-9782246831280/


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    38 m

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