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  • Choses à Savoir - Culture générale - Pourquoi agite-t-on un drapeau blanc pour se rendre ?
    May 1 2025

    Le drapeau blanc est aujourd’hui reconnu dans le monde entier comme un symbole de reddition, de trêve ou de demande de cessez-le-feu. Qu’il s’agisse d’un chiffon improvisé ou d’un tissu officiel, il signifie une intention pacifique : celle de ne pas attaquer et de vouloir dialoguer. Mais d’où vient cette pratique, et pourquoi avoir choisi précisément un drapeau blanc ?


    Une origine ancienne

    L’utilisation du drapeau blanc remonte à l’Antiquité. On en trouve déjà des traces dans les chroniques chinoises du Ier siècle. Durant la dynastie Han, les soldats agitaient des tissus blancs pour indiquer leur soumission ou pour signifier qu’ils voulaient négocier. Les Romains, eux aussi, utilisaient parfois un voile blanc pour demander la paix.

    Mais c’est surtout à partir du Moyen Âge en Europe que le drapeau blanc se généralise comme signe de reddition sur les champs de bataille. Les soldats qui abandonnaient le combat devaient montrer clairement qu’ils n’avaient plus l’intention de se battre. Le blanc, couleur neutre et visible de loin, était parfait pour cela. Contrairement aux drapeaux colorés des armées, le blanc n'était pas associé à une faction, ce qui évitait toute confusion.


    Pourquoi la couleur blanche ?

    Le choix du blanc n’est pas anodin. D’un point de vue symbolique, le blanc évoque la pureté, la paix et l’innocence dans de nombreuses cultures. Il est aussi une couleur très visible, même de loin et dans des conditions difficiles, comme la fumée ou le brouillard. Mais surtout, c’est une couleur neutre, non affiliée à un camp particulier, ce qui renforce l’idée de non-agression.


    Une reconnaissance par le droit international

    L’usage du drapeau blanc a été codifié par le droit international, notamment dans les Conventions de Genève et les Conventions de La Haye au début du XXe siècle. Il est reconnu comme un symbole protégé, qui indique qu’un combattant souhaite parlementer, rendre les armes ou évacuer des blessés. Toute attaque contre une personne brandissant un drapeau blanc constitue une violation du droit international humanitaire.


    Un langage universel

    Dans un contexte de guerre, les mots peuvent être incompris ou ignorés, surtout entre ennemis parlant des langues différentes. Le drapeau blanc devient alors un langage visuel universel, immédiatement compréhensible, même sans un mot. Il permet d’initier un dialogue ou de sauver des vies sans passer par la parole.


    En résumé, le drapeau blanc est bien plus qu’un simple morceau de tissu : c’est un symbole ancestral de paix et de neutralité, adopté par les cultures et reconnu par les lois internationales. Dans le tumulte de la guerre, il reste un des rares signaux qui puisse encore imposer le silence… pour laisser place à la vie.

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    2 m
  • HugoDécrypte - Actus et interviews - (Les Actus Pop) Pourquoi Telegram a envoyé ce mystérieux message à ses utilisateurs français ?… HugoDécrypte
    May 1 2025

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  • 4 quarts d'heure - EXTRAIT | « Les poissons volants donnent beaucoup d’espoir »
    May 1 2025

    Inspirez-vous de ces animaux mystérieux aux capacités bizarres.


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  • Radio Paillettes - S3 E31 - Celui qui avait une incontrôlable envie de chanter (mal)
    May 1 2025
    C'est un podcast, mais un peu comme un bonus... On est le 1er mai quoi ! Venez vous poser avec nous, on boit un coup et on chante ensemble, mais n'attendez rien de plus, hein les paillettes ? 😅

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  • Les P'tites Histoires - L'héritage empoisonné - Le refuge du Volpil
    May 1 2025

    C’est enfin les beaux jours dans le parc des Cévennes. Les quatre cousins, Élodie, Zora, Bachir et Théo, profitent d’un jour férié pour aller pique-niquer. Évidemment, Caramel les accompagne. Très vite, le groupe s’éloigne des sentiers battus pour se rendre près du gardon, en pleine forêt, dans une petite clairière cernée d’amas rocheux qu’ils connaissent bien. Qu’il fait bon à l’ombre des arbres ! Tandis qu’Élodie et Bachir se disputent la dernière fraise, Théo rappelle sa sœur qui s’éloigne.


    Crédits : cette p'tite histoire a été écrite par Andoryss. Racontée par Karine Texier et Arnaud Guillou. Mix : Studio Module. Générique : Léa Chevrier.

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  • Choses à Savoir - Culture générale - Shakespeare a-t-il vraiment existé ?
    May 1 2025

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    Pendant des siècles, le monde entier a célébré William Shakespeare comme le plus grand dramaturge de tous les temps. Ses pièces ont traversé les âges, explorant l’âme humaine avec une finesse et une profondeur inégalées. Pourtant, un doute étrange plane encore autour de sa figure : et s’il n’avait jamais existé ?


    1. Le doute naît d’un silence

    Tout commence au XIXe siècle, dans une époque où la critique littéraire devient plus méthodique, presque scientifique. Des chercheurs se penchent sur la vie de Shakespeare… et découvrent un vide troublant. On connaît très peu de choses sur l’homme de Stratford-upon-Avon. Pas de lettres conservées, aucun manuscrit de pièce de sa main, pas de preuve directe qu’il ait jamais voyagé hors d’Angleterre, ni fréquenté une université. En revanche, les œuvres sont remplies de références érudites au droit, à la politique, à la géographie italienne ou à la cour d’Angleterre, que l’on imagine difficilement accessibles à un simple fils de gantier, formé dans une école de province.

    C’est ainsi qu’un courant de pensée émerge : celui des anti-stratfordiens, convaincus que William Shakespeare n’aurait été qu’un prête-nom, une sorte de figure publique derrière laquelle se cacherait un véritable génie littéraire. Parmi les suspects avancés, on trouve Francis Bacon, philosophe et juriste, Christopher Marlowe, dramaturge rival, ou même la comtesse de Pembroke, femme de lettres éduquée et influente. L’idée séduit jusqu’à des figures prestigieuses comme Mark Twain, Sigmund Freud ou Henry James, qui voient mal comment un homme si discret, sans archives, aurait pu écrire Hamlet, Le Roi Lear ou Othello.

    Mais ce doute, aussi séduisant soit-il, résiste mal aux preuves historiques.


    2. Les preuves de son existence

    Car William Shakespeare, loin d’être un fantôme, a laissé de nombreuses traces dans les archives. Des actes de propriété, des contrats, des témoignages contemporains — notamment celui du poète Ben Jonson, qui le connaissait personnellement — confirment qu’un certain William Shakespeare était acteur, auteur et homme d’affaires à Londres. Plusieurs pièces publiées de son vivant portent son nom. Il possédait même un théâtre, le Globe, où ses œuvres étaient jouées avec succès.


    3. Le testament : une preuve irréfutable

    Mais la preuve la plus tangible, la plus intime aussi, reste son testament, rédigé peu avant sa mort en 1616. Ce document de trois pages, soigneusement conservé aux Archives nationales de Londres, porte sa signature à trois reprises. On y découvre un homme soucieux de ses proches, léguant ses biens, mentionnant son épouse Anne Hathaway, ses filles, et ses collègues de théâtre. L’existence même de ce testament contredit l’idée d’un mythe vide : il y avait bien un homme derrière le nom.

    Fait notable : ce testament vient d’être reproduit en 100 exemplaires fac-similés, une première, permettant au public et aux chercheurs d’approcher ce texte fondateur de plus près.


    En conclusion

    La controverse sur l’identité de Shakespeare dit beaucoup sur notre fascination pour le mystère et le génie. Mais les faits, eux, sont têtus. Grâce à des documents officiels, à des témoignages directs — et surtout à ce testament signé de sa main, récemment remis en lumière —, il ne fait plus de doute que William Shakespeare a bel et bien existé. Et que le plus grand auteur anglais était aussi un homme bien réel.

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  • Le Podkatz - Être aimée à tout prix - teaser
    May 1 2025
    Dans cet épisode, je parle à cœur ouvert de ma dépendance au regard des autres. Leur opinion pèse souvent plus que la mienne, et je cherche constamment à être aimée. Une confession sincère, sans tabous, sur un combat intérieur qui m’handicape au quotidien.

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  • La Loupe - Comment font nos voisins : l’éducation au Portugal (1/3) (rediffusion)
    May 1 2025

    On entend souvent que la France est impossible à réformer. Que nous avons besoin de simplification et pas de nouvelles lois, qu’il s’agisse de finances publiques, de santé, d’éducation ou même d’emploi. Réformer et efficacement, c’est pourtant ce que parviennent à faire certains de nos voisins. Des réussites dont la France pourrait s’inspirer, qu’on vous détaille dans cette série. Pour ce premier épisode, Amandine Hirou, grand reporter et spécialiste éducation à L’Express, nous explique comment le Portugal a radicalement changé son système d’enseignement.


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    L'équipe :

    Présentation et écriture : Charlotte Baris

    Montage : Solène Alifat

    Réalisation : Jules Krot


    Crédits : France info, INA


    Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent

    Logo : Jérémy Cambour


    Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr

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