Episodios

  • Violence d’État en Iran : Les Femmes Face à l’Exécution et à la Torture Blanche (français)
    Dec 7 2025

    À l’approche de la Journée internationale des droits de l’homme et des derniers jours des 16 Jours d’activisme contre les violences fondées sur le genre, le podcast du Comité des Femmes du CNRI présente une analyse saisissante de l’escalade des violences étatiques contre les femmes.

    La discussion se concentre sur deux crises étroitement liées : une flambée choquante des exécutions, notamment de femmes, et la torture systématique des prisonnières politiques par la négligence médicale.

    1. Une crise d’exécutions orchestrée par l’État

    • Plus de 1 800 exécutions durant les onze premiers mois de 2025
    • 615 pendaisons rien qu’en octobre et novembre
    • 57 femmes exécutées, soit une augmentation de 70 % par rapport à l’année précédente
    • 32 femmes exécutées en seulement quatre mois (juillet–novembre)

    Ces chiffres révèlent une stratégie délibérée du régime pour terroriser la société, en particulier les femmes, qui jouent un rôle de plus en plus central dans la résistance anti-régime.

    2. “Exécution blanche” : Torture par négligence médicale

    Le podcast analyse ensuite cette forme de violence lente, infligée par le refus de soins médicaux — décrite comme une politique délibérée de l’État.

    Conditions carcérales inhumaines

    En novembre 2025, plus de 60 prisonnières politiques ont été transférées dans :

    • une unité souterraine à 40 marches en bas,
    • infestée, humide, sans chauffage, sans lits ni installations sanitaires adéquates.

    Pour les détenues atteintes de maladies chroniques, ces conditions accélèrent volontairement leur déclin physique.


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    8 m
  • State Violence in Iran: Women Face Execution and White Torture
    Dec 7 2025

    As we approach International Human Rights Day and the final days of the 16 Days of Activism Against Gender-Based Violence, the NCRI Women’s Committee Podcast presents a stark examination of escalating state-sponsored violence against women.

    The discussion centers on two interlocking crises: a shocking spike in executions, including of women, and the systematic torture of female political prisoners through medical neglect.

    1. A State-Driven Execution Crisis

    • 1,800+ executions in the first 11 months of 2025
    • 615 hangings in October and November alone
    • 57 women executed, a 70% increase over the previous year
    • 32 women executed in just four months (July–November)

    These numbers show a deliberate government strategy to terrorize society, particularly women, who are increasingly central to anti-regime resistance.

    2. “White Execution”: Torture by Medical Neglect

    The podcast then examines the slow-acting violence inflicted through denial of medical care, described as a deliberate state policy.

    Inhumane Prison Conditions

    In November 2025, over 60 female political prisoners were transferred to:

    • a basement ward 40 steps underground
    • infested, damp, without heating, beds, or proper sanitation

    For prisoners with chronic illness, these conditions accelerate physical decline by design.

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    11 m
  • Violence systémique contre les filles en Iran (français)
    Nov 22 2025

    La convergence de la Journée mondiale de l’enfance (20 novembre) et de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles (25 novembre) met crûment en lumière la crise à laquelle sont confrontées les filles iraniennes vulnérables, soumises à une violence systématique enracinée à la fois dans des structures juridiques discriminatoires et dans des défaillances institutionnelles généralisées.
    La maltraitance des enfants est un phénomène en expansion et l’un des principaux fléaux sociaux en Iran. Cette violence systémique touche de manière disproportionnée les filles, puisque 55 % des signalements de maltraitance les concernent.

    1. Mécanismes juridiques : la doctrine des lois « anti-femmes »

    La violence omniprésente est institutionnalisée par des lois qui accordent la priorité aux droits des agresseurs présumés plutôt qu’à la sécurité de l’enfant, découlant de l’idéologie fondamentale du régime, qualifiée d’« anti-femmes ».

    • Priorité au droit du père : Les lois iraniennes concernant la garde et la tutelle judiciaire mettent l’accent sur le « droit du père » plutôt que sur la sécurité de l’enfant. Ce cadre juridique constitue la base structurelle de violences répétées.
    • Discrimination dans la garde : Les règlements discriminatoires du régime en matière de garde exposent les filles mineures à des risques extrêmes. Les lois anti-femmes sont décrites comme permettant des crimes horribles, comme le meurtre d’Ava Yargholi, tuée par son père toxicomane après que ces lois lui ont accordé la garde, malgré le fait que sa mère remplissait toutes les conditions financières et morales. De même, dans le cas de Niyan, la loi a permis à son père — qui avait un passé de menaces et de violences contre son épouse — de conserver la garde, ce qui aurait ouvert la voie aux sévices mortels infligés à la fillette de six ans par le frère de sa belle-mère.
    • Centralité de la discrimination : Les lois anti-femmes sont au cœur des croyances et des réglementations du régime, exposant les filles mineures à la fois à la violence directe et à la discrimination légale.

    2. Mécanismes structurels : privation économique et effondrement institutionnel

    La violence contre les filles est aggravée par l’effondrement des systèmes de soutien social et par la pauvreté structurelle généralisée résultant de la corruption institutionnalisée.

    Vulnérabilité accrue dans la pauvreté et le travail des enfants

    Les enfants en Iran sont confrontés à la pauvreté économique, au travail forcé et à des violences physiques et psychologiques répandues. Cette pauvreté pousse les enfants vers le travail, qui constitue l’une des principales causes d’abandon scolaire.

    • Crise de pauvreté : 38 % des enfants iraniens vivent sous le seuil de pauvreté. Bien qu’un quart des enfants travailleurs soient des filles, ces dernières subissent des taux de violences beaucoup plus élevés que les garçons sur leur lieu de travail.
    • Statistiques de violences graves : Selon des recherches, les filles souffrent nettement plus que les garçons dans plusieurs domaines clés de maltraitance :
      • Violences sexuelles : 12,7 % des filles contre 2,75 % des garçons.
      • Coups et insultes : 26,8 % des filles contre 11,8 % des garçons.
    • Mesures d’auto-protection : Face à cet environnement dangereux, de nombreuses filles travaillant dans le secteur informel se coupent les cheveux courts pour ressembler à des garçons, dans l’espoir d’être un peu plus en sécurité.

    Défaillance du filet de sécurité sociale

    Le système censé protéger les enfants contre la violence a été paralysé par un manque structurel de ressources et de volonté politique.

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    6 m
  • Systemic Violence Against Girls in Iran: Laws, Poverty, and Institutional Failure
    Nov 21 2025

    The convergence of World Children's Day (November 20) and the International Day for the Elimination of Violence against Women and Girls (November 25) starkly highlights the crisis facing vulnerable Iranian girls, who are subjected to systematic violence rooted in both discriminatory legal structures and widespread institutional failures.

    Child abuse is described in the sources as a growing phenomenon and a top social harm in Iran. This systemic violence disproportionately affects girls, as 55 percent of child abuse reports concern girls.

    1. Legal Mechanisms: The Doctrine of "Anti-Woman" Laws

    The pervasive violence is institutionalized by laws that prioritize the rights of alleged abusers over the safety of the child, stemming from the regime's core ideology described as "anti-woman"

    • Prioritizing the Father's Right: Iranian laws regarding custody and judicial supervision emphasize the "right of the father" rather than the security of the child. This legal framework provides the structural basis for repeated violence.

    • Discrimination in Custody: The regime’s discriminatory custody regulations expose minor girls to extreme risk. The anti-woman laws are described as enabling horrific crimes, such as the murder of Ava Yargholi, who was killed by her addicted father after those laws granted him custody, despite her mother being financially and ethically suitable. Similarly, in the case of Niyan, the law allowed her father—who had a history of threatening and beating his wife—to retain custody, which allegedly paved the way for the fatal abuse of the six-year-old girl by her stepmother's brother.

    • Centrality of Discrimination: The anti-woman laws are central to the regime's beliefs and regulations, exposing minor girls to both direct violence and legal discrimination.

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    9 m
  • Zahra Shahbaz Tabari : Une condamnation à mort en dix minutes (français)
    Nov 8 2025

    Zahra Shahbaz Tabari, prisonnière politique iranienne de 67 ans, a été condamnée à mort par la première branche du tribunal révolutionnaire de Rasht — marquant la première fois qu’une femme sympathisante de l’Organisation des Moudjahidines du Peuple d’Iran (OMPI/MEK) reçoit une telle sentence.

    Son « crime », selon les autorités du régime, consistait à posséder un petit morceau de tissu portant le slogan « Femme, Résistance, Liberté » ainsi qu’un message vocal inédit. Le procès, tenu en ligne, a duré moins de dix minutes, sans véritable défense. L’avocat commis d’office n’a formulé aucune objection, et le verdict a été prononcé immédiatement. Elle ne dispose désormais que de dix jours pour faire appel, alors qu’elle est détenue à la prison de Lakan, à Rasht.

    Titulaire de diplômes en génie électrique et en énergie durable (Université de technologie d’Ispahan et Université de Borås en Suède), Zahra a été arrêtée en avril 2025 lorsque les forces de sécurité ont fait irruption à son domicile sans mandat. Son fils, Soroush Samak, qui vit en Suède, l’a décrite comme « une femme courageuse, consciente et audacieuse, dont la bravoure effraie le régime ». Dans une interview accordée au Sun, il a déclaré : « Ce couteau a perdu son tranchant ; ces condamnations à mort ne font qu’alimenter la colère du peuple. Ma mère n’a pas peur de mourir, et nous sommes fiers de son courage. » Il a exhorté les gouvernements occidentaux à conditionner toutes leurs relations avec le régime iranien à la suspension des exécutions et à la libération des prisonniers politiques.

    Cette condamnation est intervenue au milieu d’une vague d’exécutions effroyable en octobre 2025 — près de 300 en un seul mois, dont au moins sept femmes. Cette escalade meurtrière reflète, selon les observateurs, la profonde crainte du régime face à une nouvelle révolte nationale. L’affaire de Zahra est devenue le symbole de cette peur — un avertissement destiné à intimider les femmes iraniennes, en première ligne des mouvements de résistance.

    Les organisations internationales de défense des droits humains, dont le Comité des femmes du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), ont appelé les Nations unies et les puissances mondiales à intervenir d’urgence pour sauver la vie de Zahra et mettre fin à la montée des exécutions, que le CNRI qualifie de « crime contre l’humanité ».

    Le courage de Zahra — et l’appel de son fils depuis l’exil — ont fait d’elle un puissant symbole de défiance, incarnant ces Iraniennes qui refusent de se soumettre, même face à la potence.

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    15 m
  • Zahra Shahbaz Tabari: A Death Sentence in Ten Minutes
    Nov 7 2025

    Zahra Shahbaz Tabari, a 67-year-old Iranian political prisoner, has been sentenced to death by Branch 1 of the Revolutionary Court in Rasht — marking the first time a woman supporter of the People’s Mojahedin Organization of Iran (PMOI/MEK) has received such a sentence.

    Her “crime,” according to regime authorities, was possessing a small piece of fabric inscribed with the slogan “Woman, Resistance, Freedom” and an unpublished voice message. The trial, held online, lasted less than ten minutes, without a real defense. Her court-appointed lawyer offered no resistance, and the verdict was issued immediately. She now has only ten days to appeal while held in Lakan Prison in Rasht.

    A dual graduate in Electrical Engineering and Sustainable Energy (Isfahan University of Technology and the University of Borås in Sweden), Zahra was arrested in April 2025 after security forces stormed her home without a warrant. Her son, Soroush Samak, living in Sweden, described her as “a bold, conscious, and courageous woman whose bravery the regime fears.” In an interview with The Sun, he said, “This knife has lost its edge; these death sentences only fuel the people’s anger. My mother is not afraid to die, and we are proud of her courage.” He appealed to Western governments to condition all relations with the Iranian regime on halting executions and freeing political prisoners.

    The death sentence came amid October 2025’s horrifying surge of executions — nearly 300 in a single month, including at least seven women. This wave of killings reflects what observers describe as the regime’s deep fear of another nationwide uprising. Zahra’s case has become symbolic of that fear — a warning meant to intimidate Iranian women who stand at the forefront of resistance movements.

    International human rights organizations, including the Women’s Committee of the National Council of Resistance of Iran (NCRI), have called on the United Nations and global powers to intervene urgently to save Zahra’s life and to halt the growing wave of executions, which the NCRI calls “a crime against humanity.”

    Zahra’s courage — and her son’s plea from exile — have turned her into a powerful symbol of defiance, representing the Iranian women who refuse to surrender, even when facing the gallows.

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    8 m
  • Comment la parité entre les sexes est devenue le moteur du mouvement d’opposition iranien (français)
    Oct 22 2025

    La montée en puissance de Maryam Rajavi a fait de la parité entre les sexes une pierre angulaire de l’opposition iranienne, transformant une revendication sociale en outil stratégique. En inscrivant l’égalité dans la structure et les pratiques du mouvement, elle a placé les femmes au cœur des décisions politiques, des opérations organisationnelles et des actions diplomatiques. Ce basculement n’a pas seulement corrigé une inégalité interne : il a élargi le réservoir de compétences, renforcé la crédibilité du mouvement et modifié la manière de faire de la politique face à un pouvoir autoritaire.

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    13 m
  • How Gender Parity Became the Engine of the Iranian Opposition movement
    Oct 21 2025

    Maryam Rajavi’s rise to leadership turned gender equality from an abstract aspiration into the driving framework of Iran’s organized opposition. By weaving parity into the very fabric of the movement, she moved women from the sidelines to positions of authority and visibility across the political, military, diplomatic, and social fronts. This transformation went beyond rectifying inequality—it expanded the movement’s base of expertise, enhanced its moral and political credibility, and redefined how an opposition could function under an authoritarian regime.

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