Le Lean est souvent mal compris.

On entend ainsi beaucoup que le Lean office est une aberration, que ce qui fonctionne dans un atelier de production n'est pas applicable dans les bureaux.

Voyons ça avec un exemple concret, une expérience de 5S dans des bureaux, qui démontre l'incompréhension des principes fondamentaux par les contempteurs du Lean office.

"Il y a le bon chasseur et il y a le mauvais chasseur..."

Si vous vous rappellez des sketchs des Inconnus, vous connaissez la suite.

Le Lean, c'est pareil. Il y a le bon et le mauvais. Et faire la différence n'est pas si facile...

"Je n'ai pas le temps pour un chantier 5S, j'ai d'autres priorités !"

C'est un argument que nous avons souvent entendu.

Pourtant, un chantier 5S (ou O.R.D.R.E. comme nous préférons les appeler), est sans doute ce qui a le plus d'impact pour le plus faible investissement.

Alors pourquoi sont-ils si souvent négligés ?

Cette phrase, utilisée sur un ton ironique, fait souvent sourire mes interlocuteurs, qui perçoivent tout de suite le coté absurde de la recherche à la complication.

Pourtant, dans le domaine du Lean, la simplicité est souvent fuie, au profit d'approches trop complexes. Pourquoi ?

Le Lean a une mauvaise réputation.

Le problème est que le mot "Lean" a souvent été utilisé pour présenter des projets qui n'étaient focalisés que sur la réduction des coûts, sans vraiment se préoccuper des principes foncamentaux du Lean.

La plupart des modèles "Lean" sont des modèles statiques, qui supposent qu'on construit étage par étage vers une perfection Lean.

Nous préférons le modèle de la vigne, qui est un modèle vivant et personnalisé.

Le Lean est un mot à la mode.

Le leadership aussi.

Mais c'est souvent mal compris et surtout, mal appliqué.

Nous lançons ce podcast afin d'aborder ce que sont réellement la pensée Lean et le Leadership.

Pour des entreprises efficaces, des entrepreneurs efficaces.