• Le paiement mobile en Afrique de l'Ouest: validé et adopté

  • Apr 24 2025
  • Duración: 2 m
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Le paiement mobile en Afrique de l'Ouest: validé et adopté

  • Resumen

  • Le paiement mobile se généralise et est désormais adopté par une large partie de la population en Afrique de l’Ouest. Selon le dernier rapport de la GSMA, l’organisation mondiale qui rassemble tout l’écosystème de la téléphonie mobile, en quatre ans, le nombre de comptes « Mobile money » a doublé en Afrique de l’Ouest.

    Les opérateurs ont investi dans le paiement mobile, convaincus que les appels vocaux ne suffisent plus pour faire gonfler leurs chiffres d’affaires. Le paiement mobile et ses QR codes se sont répandus comme une traînée de poudre dans les commerces, les taxis. Des services financiers accessibles à tout le monde. Pour les particuliers comme les entreprises qui n’ont pas de compte en banque, le paiement mobile change la donne.

    Une adoption massive tirée par les opérateurs et les fintechs

    Avec 485 millions de compte pour 357 milliards de dollars échangés l'année dernière, « l’Afrique de l’Ouest a rattrapé son retard », observe Arnold Gnama, en charge du développement business en Afrique francophone chez Thunes, une fintech singapourienne. « Des pays comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Burkina, le Niger, etc. Le taux de bancarisation, quand on remonte en arrière, quinze ans en arrière, il était en dessous de 15%. Et grâce aujourd’hui à l’adoption du mobile money, on se retrouve à 71% dans l’UEMOA. Des personnes, des individus et même des entreprises aujourd’hui arrivent en fait à non seulement développer le taux d’inclusion financière, mais à développer des usages. »

    L’autre immense accélérateur, c’est l’arrivée d’acteurs comme l’américain Wave, spécialiste du paiement mobile. Avec ses 1% de commissions et son application intuitive, il a su conquérir les marchés : 21 millions de comptes actifs en Côte d’Ivoire, par exemple. « Wave a cassé les prix et s’est engagé dans une guerre tarifaire qui aujourd’hui porte ses fruits. Ça a boosté le paiement marchand non seulement par les coûts qui ont été réduits, mais également par la simplicité d’usage. Et aujourd’hui, tous les acteurs sont en train d’aller vers ce modèle. En fait, la simplification. Et de s’aligner également sur les prix. »

    Vers une interopérabilité régionale ?

    L’enjeu désormais se joue du côté de la Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest. Un projet visant à interconnecter tous les portefeuilles de monnaie électronique, quel que soit l’opérateur, est en cours.

    « Aujourd’hui, les comptes sont un peu en vase clos, observe Mathias Leopoldie est le cofondateur de Julaya, startup spécialisée dans la finance et présente en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Bénin et au Togo. Donc quand vous avez un compte Orange Money, vous ne pouvez pas envoyer sur un compte Wave. Donc aujourd’hui, ça freine l’usage. Beaucoup de gens ont des multi-comptes même. Et vous voyez, les gens font : "Ah, tu veux de l’argent sur Orange ? Attends, j’en ai que sur Wave, alors il faut que j’aille retirer, puis je te le mets sur..." etc. Donc ça ralentit énormément les transactions. Et donc ce que fait la Banque centrale, c’est qu’elle propose un système technique central où tous les acteurs viennent se connecter. Ça unifie le cadre parce qu’aujourd’hui chacun fait un peu ses règles. »

    Une interopérabilité du paiement mobile dont la phase de test a débuté en août dernier, et à laquelle participent 90 institutions financières de la sous-région.

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