🗣️ « Pour moi, sans engagement il n’y a pas de changement. »

Franco-libanaise, trilingue, Michèle MATTA est épidémiologiste au CIRC – le Centre International de Recherche sur le Cancer, agence de l’OMS basée à Lyon. Elle travaille sur les liens entre environnement, modes de vie et cancers, en coordonnant des projets internationaux pour mieux prévenir la maladie et réduire son incidence partout dans le monde.

Son engagement est multiple : scientifique, en faisant avancer la connaissance ; collectif, en coordonnant un consortium européen de prévention des cancers et profondément humain, avec un projet dédié au cancer de l’enfant en Afrique subsaharienne pour mieux comprendre les barrières à l’accès aux soins et suivre le parcours des familles.

Entre Beyrouth et Lyon, Médecins Sans Frontières, nutrition, santé publique, épidémiologie et post-doc, Michèle a appris à changer de trajectoire sans renoncer à son ambition initiale : agir pour la santé de toutes et tous.

👩‍🔬 Et la place des femmes ?
Elle constate des progrès… mais aussi le manque de femmes aux postes décisionnels, en France comme à l’international. Pour y remédier, elle plaide pour un changement de narratif dès le plus jeune âge : programmes de mentorat, espaces de parole, ressources dédiées, implication des hommes… et de la place pour toutes les personnes marginalisées.

Son conseil aux jeunes femmes qui rêvent de médecine, de recherche ou de science :
👉 se faire beaucoup plus confiance,
👉 oser changer de voie en cours de route,
👉 et surtout oser demander de l’aide – on est souvent surpris de ce que les autres sont prêts à partager.

🎧 Dans cet épisode, on parle d’ambition, de prévention, de migration, de mentors, de sororité scientifique et de cette petite phrase qui change tout : « Il y a de la place pour tout le monde. »

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🗣️ « 𝑰𝒍 𝒇𝒂𝒖𝒕 𝒂𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒃𝒆𝒂𝒖𝒄𝒐𝒖𝒑 𝒅𝒆 𝒅𝒆́𝒕𝒆𝒓𝒎𝒊𝒏𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏. »

Je ne sais pas pour vous, mais moi, son job me fait rêver 🤩

Catherine SONNETTE, est 𝐩𝐢𝐥𝐨𝐭𝐞-𝐜𝐨𝐦𝐦𝐚𝐧𝐝𝐚𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐛𝐨𝐫𝐝 chez Transavia (Air France)

✈️ Elle fait partie des 10 % 𝑑𝑒 𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒𝑠 𝑝𝑖𝑙𝑜𝑡𝑒𝑠 𝑒𝑛 𝐹𝑟𝑎𝑛𝑐𝑒. Née dans les avions en quelques sortes, elle s’impose dans cette carrière grâce à son sens de la rigueur, sa passion et sa détermination. Dans un univers encore largement masculin, elle a su tracer sa voie sans chercher à prouver, mais simplement à faire.

👩‍✈️𝑪𝒂𝒔𝒔𝒆𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒄𝒍𝒊𝒄𝒉𝒆́𝒔Depuis qu’elle a accédé au grade de « commandant de bord », Catherine a décidé de s’exposer davantage, de parler, d’incarner. Car même après 25 ans de carrière, elle constate encore la surprise dans le regard de certains passagers : « 𝐴ℎ 𝑏𝑜𝑛, 𝑐’𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑝𝑖𝑙𝑜𝑡𝑒 ? » (véridique 😜)

Alors elle parle, montre, explique, pour que les petites filles puissent se projeter dans le cockpit. Parce que « 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑜𝑛 𝑛𝑒 𝑣𝑜𝑖𝑡 𝑝𝑎𝑠, 𝑜𝑛 𝑛’𝑖𝑚𝑎𝑔𝑖𝑛𝑒 𝑝𝑎𝑠 ».

💬 Son message : « 𝑇𝑜𝑢𝑡 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑜𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒, 𝑖𝑙 𝑓𝑎𝑢𝑡 𝑗𝑢𝑠𝑡𝑒 𝑜𝑠𝑒𝑟 𝑒𝑡 𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑑𝑒́𝑡𝑒𝑟𝑚𝑖𝑛𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛. »Son métier, dit-elle, est avant tout une question de passion, pas de mathématiques. Et la rigueur, l’adaptation, la concentration — ne sont pas des qualités « genrées ».

🎧 Dans cet épisode du Café des Lyonnes, Catherine nous parle de courage, de transmission et d’𝐮𝐧 𝐜𝐢𝐞𝐥 𝐪𝐮’𝐢𝐥 𝐟𝐚𝐮𝐭 𝐨𝐬𝐞𝐫 𝐜𝐨𝐧𝐪𝐮𝐞́𝐫𝐢𝐫.

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🗣️ « 𝐿'𝑒𝑛𝑔𝑎𝑔𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑖𝑓𝑖𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑞𝑢𝑒𝑙𝑞𝑢𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑠𝑒, 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑛 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠, 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑖 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑎𝑢𝑠𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑠𝑜𝑖. »

Florence BROUSSAIS 𝐬𝐚𝐮𝐯𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐯𝐢𝐞𝐬.

Elle est 𝐡𝐞́𝐦𝐚𝐭𝐨𝐥𝐨𝐠𝐮𝐞.

Directrice médicale de l'institut Carnot CALYM et Présidente de Women in Lymphoma, elle est spécialiste des lymphomes et des cancers du sang.

Elle agit là où soin, recherche et transmission se rencontrent.

Plus encore, cette femme rayonne et vous embarque sur son chemin de vie.

Au-delà de l’hôpital, elle consacre ses soirées et week-ends à éduquer, relier, mentorer, à travers un réseau international présent dans 70 pays, des webinars, des programmes, des temps d’échanges lors des congrès pour faire émerger des rôle-modèles féminins et bâtir de la confiance.

Dans l’hématologie, les femmes sont nombreuses, mais pourtant sous-représentées aux postes de décision. Biais de sélection, moindre accès aux financements et aux publications : le plafond n’est pas qu’une question de quotas, c’est un système à repenser (institutions, critères de leadership, rôle de l’industrie).

Son cap ?

Un leadership inclusif et empathique, orienté réussite collective, loin de la compétition stérile.

Son conseil aux étudiantes et jeunes médecins ? 
Travailler, vraiment. Saisir la chance quand elle passe (elle se provoque). Chercher des mentors et oser leur dire pourquoi leur façon d’exercer vous inspire. Écouter sa petite voix, rester aimable et alignée : « je ne suis peut-être pas la plus forte, mais je suis la plus sympa » et cela change beaucoup de choses dans une aventure profondément humaine.

Dans cet épisode : engagement associatif, coulisses de la recherche, mentors qui changent une trajectoire, et clés concrètes pour oser sa place en médecine.

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🗣️ « Faisons bouger les choses pour que cela nous corresponde sans chercher à gagner en légitimité dans un modèle qui existe depuis très longtemps… mais construisons ce modèle, faisons notre route, allons-y. »

Banquière privée depuis vingt ans,

Pascaline FAVARD a gravi chaque marche d’un milieu longtemps masculin : la finance. Aujourd’hui présidente du fonds de dotation Hottinguer, elle redonne du sens à la réussite : celle qui se mesure à ce que l’on transmet.

Femme de conviction, elle agit chaque jour au croisement de trois dimensions :

🔹 Professionnelle, en incarnant la rigueur, la confiance et la stabilité au sein d’une grande maison bancaire ;

🔹 Humaine, en accompagnant ses collaborateurs et ses clients avec bienveillance et exigence ;

🔹 Philanthropique, à travers le fonds de dotation Hottinguer, qui soutient des projets d’intérêt général porteurs de sens.

✨ Dans cet épisode du Café des Lyonnes, elle partage trois clés :

L’engagement : il se vit au quotidien, au travail comme dans la vie.

La confiance : arrêter d’attendre d’être prête à 100 % ; se lancer à 80 %, le reste vient en marchant.

La transmission : inspirer, valoriser, donner aux jeunes femmes la conviction qu’elles peuvent, elles aussi, créer leur propre modèle.

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🗣️ « Il faut oser pousser la porte »

Laetitia JOSSIER est notaire et Présidente de la Chambre interdépartementale des notaires Ain–Rhône–Loire.

Femme de convictions, elle porte haut les valeurs d’une profession trop souvent réduite à la signature d’actes administratifs ou juridiques, alors qu’elle est, d’abord, un accompagnement humain : famille, patrimoine, entreprenariat, associations, transmission, environnement… Etre notaire, c’est avant tout conseiller, sécuriser, expliquer.

Engagée au quotidien, Laetitia milite pour rendre visible la richesse du notariat et rapprocher le public des professionnels. Son engagement dépasse les murs de la profession : associative, sur le terrain (Rallye du Cœur, Courir POUR ELLES, actions solidaires), elle fait rayonner une culture de service et de responsabilité.

🧭 Son parcours


Journalisme en tête quand elle était petite, puis droit, concours d’avocat envisagé… jusqu’au jour où elle découvre l’étude notariale de l’intérieur : déclic. École de notariat, stages, premières responsabilités, un mentorat féminin qui lui ouvre la voie et confirme son goût pour un métier structuré, collectif et déontologique. De notaire salariée à notaire associée, puis présidente de chambre, son fil rouge reste le même : mettre la loi à hauteur de vie, sans complexe face aux idées reçues (« on peut ne pas savoir, mais on doit chercher, en équipe »).

👩‍🦰 Place des femmes


Les nouvelles générations arrivent plus libres et mieux informées, mais il reste à aménager les organisations (temps, visibilité, charge mentale). Sa proposition : un bilan d’impact féminin annuel dans les entreprises, publié et comparé, pour mesurer concrètement ce qui change et accélérer.

🎧 Dans cet épisode : engagement, coulisses d’un métier clé, mentorat, utilité sociale et conseils à celles qui n’y avaient « pas pensé » : osez pousser la porte.

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🗣️ « J’encourage à avoir confiance en soi. »

Capitaine emblématique de l’OL Lyonnes, Wendie RENARD incarne l’excellence sportive et un engagement clair : rendre le football féminin plus visible, plus respecté, plus outillé pour gagner.

🧭 Parcours
Au Prêcheur, en Martinique, elle est souvent la seule fille parmi les garçons, déjà compétitrice et allergique à la défaite. Un soir, devant la télévision, elle glisse à sa mère : « Un jour, tu me verras porter ce maillot. » La phrase devient boussole. Après un premier essai décevant à Clairefontaine, la porte s’ouvre à Lyon…

💬 Place des femmes
« On a tout. » Les résultats apportent du respect et des moyens ; à l’international, il manque encore LE grand titre qui fera basculer la discipline. Entre-temps : prendre ses responsabilités, ne pas se censurer, ne pas perdre confiance même face aux clichés ou au bruit des réseaux sociaux. Garder le juste milieu.

🎯 Son message aux jeunes
Aller-y, sincèrement. Le chemin n’est pas rose tous les jours, mais il apprend l’exigence, l’esprit d’équipe, la joie de gagner ensemble.

L’Équipe des Lyonnes est fière de son partenariat avec l’OL Lyonnes et de mettre en lumière celles qui font rayonner le football féminin.

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🗣️ « Être engagée, c'est avant tout créer du lien, c'est embarquer les autres (…). L'engagement, c'est quelque chose que l'on porte avant tout pour autrui. Il est rarement dirigé vers soi-même, c'est donc un acte intrinsèquement lié au partage. »

Pionnière du web et du digital, Catherine BARBA a marié curiosité, audace et sens de l’entrepreneuriat pour bâtir, transmettre et… embarquer. Cheffe d’entreprise, investisseuse, fondatrice d’Envi School - dédiée aux indépendants et créateurs, elle défend un engagement très concret : aider celles et ceux qui se lancent, à devenir rentables et à durer.

💥 Son moteur : 
pas de tiédeur. Quand elle s’engage, c’est à pleine intensité : pour les femmes dans la tech, l’entrepreneuriat, le leadership, et plus largement pour les indépendants.

Son énergie ?

« L’amour » : celui qu’on reçoit de ses proches, des communautés… et qui donne la force d’agir.

🧭 Son parcours

- L’étincelle Internet (1996) : elle bâtit “from scratch” des activités web et prend vite les commandes.

- L’épreuve du feu : crée, fait croître, cède des sociétés (e-commerce / publicité), puis porte la diversité à New York et siège en conseil d’administration (Renault).

- La mission : en 2022, cofonde Envi School pour armer les indépendants : vendre, communiquer, durer.

👩‍🦰 La place des femmes
 ? Des rôles modèles, ça aide mais le déclencheur est intérieur : repérer un besoin, croire en ses compétences, accepter l’essai/erreur. Son conseil : se souvenir de sa valeur, s’entourer de personnes qui soutiennent, tenir à distance les voix toxiques. Et, très concret pour les petites boîtes : militer pour des délais de paiement justes (elle rêve par exemple d’un circuit accéléré pour les factures des indépendants).

🎧 Dans cet épisode : intensité, transmission, CA & gouvernance, exits, création d’école, et des clés très pratico-pratiques pour oser et performer quand on se lance.

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🗣️ « 𝐿’𝑒𝑛𝑔𝑎𝑔𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑚𝑜𝑖, 𝑐’𝑒𝑠𝑡 𝑒𝑠𝑠𝑎𝑦𝑒𝑟 𝑎̀ 𝑚𝑜𝑛 𝑛𝑖𝑣𝑒𝑎𝑢 𝑑𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑛𝑔𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑐ℎ𝑜𝑠𝑒𝑠 (…) 𝑄𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑜𝑛 𝑣𝑒𝑢𝑡, 𝑜𝑛 𝑠𝑒 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛𝑠 𝑒𝑡 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑜𝑛 𝑛𝑒 𝑣𝑒𝑢𝑡 𝑝𝑎𝑠, 𝑜𝑛 𝑠𝑒 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑒𝑥𝑐𝑢𝑠𝑒𝑠.»

Sadia HESSABI est cheffe franco-afghane et fondatrice de KabouLyon. Née à Kaboul, orpheline à 13 ans, arrivée seule en France sans un mot de français, elle transforme une épreuve en trajectoire d’émancipation. Aide-soignante puis cheffe, elle crée en 2018 un pont gourmand entre Kaboul et Lyon : une cuisine qui marie audacieusement saveurs afghanes et patrimoine lyonnais pour tisser du lien et casser les préjugés.

👩‍🍳 Son engagement au quotidien :


• Accompagner des femmes vers l’intégration et l’autonomie.


• Porter la voix de celles qu’on n’entend plus en Afghanistan : « 𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑛’𝑜𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑙𝑒 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡 𝑑’𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑒𝑟 ».


• Utiliser la cuisine comme médiation : chaque plat est une histoire, une main tendue, un espace de rencontre.


• Transmettre un message simple et puissant : oser, essayer, ne pas se censurer.

👩‍🦰 La place des femmes :
 Pour Sadia, nous formons 𝐮𝐧𝐞 𝐬𝐞𝐮𝐥𝐞 𝐡𝐮𝐦𝐚𝐧𝐢𝐭𝐞́.

Il ne s’agit pas « d’écraser les hommes » mais de marcher ensemble, se compléter, rendre visibles celles que la société relègue.

Son conseil à celles qui hésitent : fais-le. Si ça ne marche pas, au moins tu l’auras essayé, mais nourris ton courage autant que tes compétences.

🎧 Dans cet épisode émouvant et authentique, on parle d’exil et de résilience, d’égalité des chances, de gastronomie comme acte politique doux et émancipateur, d’entrepreneuriat porté par l’audace et de la force d’un récit qui relie Kaboul à Lyon.

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