Chers auditeurs, salut ! Si de jeunes oreilles nous écoutent, ce dont je doute, ils seront la plupart d’accord pour dire qu’ils ont des parents cons. Lesquels parents, en règle générale, sont loin d’être leurs parangons. Me fais-je bien comprendre ?

Il faut se rendre à l’évidence, nous, les parents, ne faisons pas rêver nos ados. Eux, ils admirent plutôt les youtubeurs, instagrameuses, tiktokers.

À bientôt pour un nouveau mot du jour avec Sébastien Theveny

Chers auditeurs, bonjour. Pour ce nouvel épisode, je ne résiste pas à l’envie de m’adjoindre les services gracieux de ce grand acteur français et ô combien chanteur populaire devant l’éternel, non je ne parle ici de Patrick Bruel ni de Marc Lavoine. Pas plus que de Serge Reggiani ou d’Yves Montand mais bien du grand Bourvil, de son véritable nom André Raimbourg. Je lui cède d’ailleurs la parole et la musique :

À bientôt pour un nouveau mot du jour avec Sébastien Theveny

Chers auditeurs, je vous ai à l’oeil et, même si vous ne pouvez pas sentir mes jeux de mots avariés ou que vous avez une dent contre mes à-peu-près bancals, sachez que l’on ne peut pas être en odeur de sainteté pour tout le monde. À vue de nez, vous avez déjà eu l’occasion d’entendre une cinquantaine d’épisodes du Joli mot du jour et je flaire que l’aventure n’est pas terminée entre nous.

À bientôt pour un nouveau mot du jour avec Sébastien Theveny

Pareil au duc de la Ragougnasse, qui est un grand amoureux devant l’Eternel et qui pratique les langues avec adresse, je suis adepte des préliminaires. Hein, quoi ? Cela n’a rien à voir ? Les préliminaires ne sont pas ce qui se pratique AVANT les liminaires ?

À bientôt pour un nouveau mot du jour avec Sébastien Theveny

Vous serez sans doute étonnés du changement de voix de cette chronique. Non, Sébastien Theveny n’a pas mué. Il n’a pas non plus changé de sexe, ne s’est pas fait raccourcir les cordes vocales et n’a subi aucun changement hormonal majeur depuis le dernier mot du jour. En revanche, il m’a confié l’honneur, à l’occasion de ce cinquantième épisode, de vous parler de ce si joli mot : la basorexie.

À bientôt pour un nouveau mot du jour avec Sébastien Theveny

Vous allez encore dire que je m’amuse de bien peu de choses mais ce mot-là, il me fait vraiment rire. Hey, Grégor, tu m’entends ? Normalement, à cette seconde, tous les auditeurs portant le prénom de Grégor, Grégoire, Grégory, ou autres Grigor sont censés me prêter une oreille un peu plus attentive que les autres. Promis, je vous la rendrai après la chronique. D’ailleurs, que voulez-vous que je fasse d’oreilles qui ne m’appartiennent pas ?

À bientôt pour un nouveau mot du jour avec Sébastien Theveny

Je ne sais pas si, comme moi, vous aimez le chou romanesco, le brocoli ou le chou-fleur, cru en fleurettes, en salade ou cuit en gratin, en crumble ou en soupe. Ce qui est sûr, c’est qu’il va vous falloir les aimer durant quelques minutes afin de comprendre ce joli mot du jour.

Je sais, certains me rétorqueront que le chou-fleur, une fois cuit, dégage une odeur assez puissante, dérangeante pour les capteurs olfactifs sensibles.

À bientôt pour un nouveau mot du jour avec Sébastien Theveny

Vous savez, comme c’est le cas de l’adjectif ragoûtant. Un plat ragoûtant, on a tendance à croire qu’il est dégoûtant, qu’il ne donne pas envie, qu’il est lourd, mauvais, écœurant pour ainsi dire...

À bientôt pour un nouveau mot du jour avec Sébastien Theveny