Gros Câlin Podcast Por Kinoko arte de portada

Gros Câlin

Gros Câlin

De: Kinoko
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Le podcast qui se demande pourquoi on éduque nos enfants comme nous le faisons !Qaund on prend le temps d'explorer les manières dont on éduque nos enfants, on peut être surpris par les motivations de nos choix éducatifs ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Kinoko
Crianza y Familias Higiene y Vida Saludable Psicología Psicología y Salud Mental Relaciones
Episodios
  • 48 • Médiation difficile, corps incertain, espoir fragile — Journal Audio #4
    Aug 3 2025

    Bienvenue dans ce journal audio du 19/04 au 24/06 2024.


    Franchement, aller à cette médiation, c’était pas simple. Julie avait déjà tout dit dans son courrier, et on se demandait ce qu’un rendez-vous allait changer. On craignait que ça ressemble à la gynéco, où on raconte notre vécu et en face, ils justifient leurs actes. C’est un peu ce qui s’est passé. Ils ont reconnu des erreurs, surtout sur la communication et l’accueil, et veulent améliorer les choses. C’est positif. Mais à chaque fois qu’on parlait, c’était pour nous expliquer pourquoi, au lieu d’écouter ce que ça nous a fait. C’était épuisant.


    Ce qui m’a vraiment agacé, c’est la représentante de la direction qui nous a dit qu’en tant que maman, on n’aurait pas dû parler de la grossesse à notre fille, qu’il faut attendre trois mois. Elle a donné son avis perso comme une vérité, alors que ce n’était pas le sujet. On n’est pas venus pour être jugés, mais pour parler d’une prise en charge catastrophique. En plus, on n’avait pas le choix : c’était 4h du matin, personne pour garder notre fille, elle a vu sa mère mal en point. Je lui ai demandé : « vous vouliez qu’on lui dise quoi ? » Silence.


    Ensuite, il y a ce truc étrange avec le corps. Julie a des nausées, et on s’accroche à l’espoir. Même avec un test négatif, on se dit « peut-être trop tôt ». C’est un mélange d’espoir et de réalisme, difficile à gérer.


    De mon côté, je découvre les pannes d’érection à 33 ans, sous la pression des essais bébé. Le sexe est devenu une mission, un « moyen pour ». Je cogite trop, je veux contrôler, et ça bloque. Plus on veut, moins ça marche. C’est frustrant et ça renvoie à mes vieux démons de performance. C’est un sujet tabou entre hommes, mais je voulais en parler, pour montrer qu’on n’est pas seuls.

    J’avais appris à voir le sexe comme un moment de plaisir, pas un objectif, mais avec les essais bébé, tout change. Chaque rapport doit être « le bon ». Dès qu’un détail perturbe, je décroche. Je sais que c’est con, mais c’est là. Les vacances et en parler avec Julie m’ont aidé à relâcher un peu la pression.


    Les symptômes prémenstruels sont devenus un sketch : nausées, sensibilité aux odeurs, tout peut être signe ou faux signe. Ça fait 3-4 mois comme ça. Et on approche du cap symbolique d’un an qu’on essaie, un an depuis le deuil. Ça pèse.

    Parallèlement, on ferme notre société et tourne la page sur une affaire lourde. Deux poids qui se lèvent presque en même temps, offrant de l’espace pour respirer et reconstruire.


    C’est une période bizarre, entre bilans, frustrations et débloquages. On espère que ça ira mieux.

    Puis il y a des moments plus doux, comme quand Julie me raconte un rêve où elle était enceinte. Un petit sourire dans ce tourbillon.

    Un cycle bizarre : spotting deux fois, test avec une barre très légère, puis règles. Julie ne m’a pas dit tout de suite, voulait m’épargner. Elle est triste, et moi je comprends pas pourquoi au début. Ce petit espoir qui s’effondre.

    Elle a fait des tests pour la progestérone, suspectant un manque. Test d’ovulation étrange, test de grossesse positif, taux HCG bas mais confirmé. On ne sait pas si c’est une fausse couche, une grossesse lente ou extra-utérine. On doit refaire des tests et voir la sage-femme. C’est flou, on est perdus.

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    43 m
  • 47 • Dit-on je t'aime trop souvent ou pas assez ?
    Dec 24 2024

    Est-ce qu'on dit assez souvent "je t'aime" à nos proches ? Est-ce que ça veut toujours dire quelque chose d'aussi fort à force de le répéter ?

    Dans cet épisode, on plonge vraiment au cœur du sujet. On commence avec des petites anecdotes, comme celle de notre fille qui dit des "je t'aime" très facilement à tout le monde. Ça peut être à ses copains de classe, à la caissière du supermarché, ou même à des inconnus. Et là, on se demande : est-ce que c'est pas un peu trop ? Mais en même temps, c'est tellement pur et sincère qu'on en vient à se questionner sur notre propre rapport à ces mots.


    ❤️ Envie de venir papoter de sujets autour de la parentalité ?


    On explore aussi ce que ça veut dire pour nous, adultes, de dire "je t'aime." Est-ce que ça nous vient naturellement ou est-ce qu'on a tendance à se retenir ? Est-ce qu'on pense que nos actions parlent d'elles-mêmes et que les mots sont superflus, ou est-ce qu'on a peur de paraître vulnérables en les disant ? Franchement, moi-même je me rends compte que parfois, je ne le dis pas assez. On parle aussi des barrières qu'on se met, parfois inconsciemment, à cause de notre éducation ou de nos expériences passées.


    Il y a un moment dans l'épisode où on réfléchit à comment nos parents nous ont (ou pas) dit "je t'aime" et comment ça a influencé notre façon de communiquer aujourd'hui. Pour certains d'entre nous, dire "je t'aime" n'était pas vraiment dans le vocabulaire quotidien à la maison. Mais est-ce que ça veut dire qu'il y avait moins d'amour ? Pas forcément. Alors on essaie de comprendre comment on peut casser ce cycle, ou au contraire, l'entretenir si on est dans une dynamique où les mots circulent librement.


    Et puis, il y a aussi cette réflexion sur le fait de trop dire "je t'aime." Est-ce que ça dilue la signification de ces mots ? Si on le dit tout le temps, est-ce que ça devient juste une phrase automatique, sans véritable émotion derrière ? On se pose vraiment la question et on essaie d'y répondre ensemble, sans jugement.


    Ce que j'adore dans cet épisode, c'est qu'il est à la fois léger et profond. On rit, on se remémore des souvenirs, mais on se prend aussi des petites claques de réalité. C'est un peu comme une thérapie de groupe, mais sans la pression d'avoir à trouver toutes les réponses. On discute de nos expériences, de nos maladresses, de nos succès, et on réalise qu'on est tous dans le même bateau, à essayer de naviguer entre ce qu'on ressent et ce qu'on exprime.


    Et au final, ce que vous allez découvrir en écoutant cet épisode, c'est que dire "je t'aime", c'est plus qu'une simple phrase. C'est un acte de courage, d'humilité, et parfois, c'est juste un moyen de se rappeler qu'on est humains et qu'on a besoin les uns des autres. Alors si vous avez déjà ressenti ce petit pincement au cœur en vous demandant si vous devriez dire "je t'aime" plus souvent, ou si vous êtes simplement curieux de savoir comment d'autres vivent cette question, cet épisode est pour vous.


    Prenez une boisson, installez-vous confortablement, et laissez-vous porter par cette conversation pleine d'amour, de rires, et de sincérité. Vous verrez, c'est un vrai moment de douceur, mais aussi de réflexion. Alors, bonne écoute et surtout, n'oubliez pas de dire "je t'aime" à ceux qui comptent pour vous, même si ça fait bizarre au début. Parce que finalement, on ne le dit jamais trop.


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    41 m
  • 46 • Bilans, montagnes russes émotionnelles et thérapies — Journal Audio #3
    Dec 10 2024

    Enregistrement du 31 janvier 2024.

    Pour retrouver l'épisode précédent du journal audio, écoutez l'épisode 42 de Gros Câlin.

    Ça fait plus d’un mois que je n’ai pas pris le temps de m’enregistrer. Entre les fêtes, les rendez-vous médicaux, les réflexions personnelles et les montagnes russes émotionnelles, le temps a filé. Alors, qu’est-ce qui s’est passé depuis ?


    Les suites médicales : un parcours pas si simple

    Nous avons eu le dernier rendez-vous de contrôle avec le gynécologue début janvier. Le problème du résidu de tissu dans l’utérus semblait enfin se résorber, même si les médicaments n’ont pas fonctionné comme espéré. À force d’attente et de consultations, on a fini par entendre des mots rassurants : la situation semblait maîtrisée, et les soupçons d’adénomyose ou d’endométriose ont été clarifiés. Le gynécologue a pris le temps d’expliquer que la douleur n’était pas toujours proportionnelle à la quantité d’endométriose visible sur les examens, ce qui a aidé Julie à se sentir mieux prise en compte.

    Par ailleurs, il nous a aussi rassurés sur l’incompatibilité de Rhésus, une source d’angoisse. Apparemment, les cas graves restent extrêmement rares, ce qui a permis de respirer un peu sur ce front.


    Julie a ressenti le besoin de reprendre des séances de thérapie, et je l’ai encouragée. Elle avait déjà expérimenté l’EMDR il y a quelques années avec succès, et cela semblait une bonne option pour traiter les traumatismes récents. De mon côté, sa psychologue a gentiment soulevé une question pertinente : « Et vous, avez-vous pensé à voir quelqu’un ? »

    Honnêtement, je ne ressentais pas le besoin immédiat. Mais en creusant, certaines choses ont refait surface. Cette incapacité à pleurer dans des moments de deuil, cette tension intrafamiliale pendant les fêtes de fin d’année qui revient en boucle dans ma tête, et ce besoin constant d’un regard extérieur pour valider ou éclairer certaines choses... Tout cela m’a poussé à envisager sérieusement une nouvelle thérapie.

    Cependant, en réfléchissant à ma précédente expérience, j’ai réalisé que, même si elle avait été globalement positive, certaines approches ou comportements de ma thérapeute m’avaient laissé perplexe. Alors, plutôt que de retourner la voir, je me suis décidé à consulter quelqu’un de nouveau. Rendez-vous pris pour la mi-février.


    Un autre sujet délicat qui revient souvent ces derniers temps, c’est notre fille. Avec toute son innocence, elle évoque fréquemment son envie d’avoir un petit frère ou une petite sœur. Ce n’est pas une demande insistante, mais plutôt une projection naïve et régulière sur le futur. Cela nous rappelle constamment notre propre impatience et nos difficultés, ce qui peut parfois être lourd à porter.

    Nous avons aussi essayé de mieux comprendre le cycle de Julie en utilisant des tests d’ovulation. Jusqu’à présent, cela n’a pas vraiment clarifié la situation. Les résultats sont ambigus, ce qui rajoute un peu plus de confusion et de frustration.


    Enfin, il faut le dire, cet hiver est une épreuve en soi. Entre les rinites, sinusites, bronchites et autres joyeusetés, nous enchaînons les maladies depuis décembre. Quatre mois de microbes constants, ça finit par peser sur le moral et les forces.

    Nous avançons, un jour après l’autre. Les montagnes russes émotionnelles ne s’arrêtent pas, mais au moins, nous essayons de mieux les comprendre et de les gérer. Le rendez-vous avec la nouvelle thérapeute approche, et j’espère que ce sera un pas en avant pour sortir des cycles de pensée qui tournent en boucle.

    Ce journal audio me permet de poser les choses, de prendre du recul et d’organiser un peu le chaos dans ma tête. Je reviendrai enregistrer après cette première séance pour voir ce que cela m’apporte.

    À suivre.

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    47 m
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