Et si la liberté tenait dans un fourgon ? Dans cet épisode, partez à la rencontre de Philippe Colas, fondateur passionné du Van Life Expo, le salon français dédié à la culture du voyage en véhicule aménagé. Né dans la foulée du Covid, cet événement devenu incontournable à Rennes, Grenoble et bientôt Bordeaux raconte bien plus qu’une tendance : c’est une véritable révolution dans notre manière de voyager, de vivre et de rêver la route.

De la tempête bretonne à la naissance d’un phénomène

Tout commence avec le Breizh Van Festival, un rassemblement convivial créé après les confinements pour réunir les passionnés d’auto-construction. Une tempête viendra tout bousculer… et donner naissance à un projet plus ambitieux : un salon en intérieur, le Van Life Expo. En trois ans, l’événement rennais a triplé de taille, passant de 4 000 à 13 000 m², avant de s’étendre à d’autres régions emblématiques de la van life.

Une philosophie du voyage libre et accessible

Philippe défend une vision authentique : la van life n’est pas une mode, mais une réponse au besoin profond de liberté post-pandémie. Le salon se distingue par son espace “Team Van Life”, où voyageurs expérimentés partagent leur quotidien sans démarche commerciale, et par ses conférences dédiées à la vie nomade et à l’auto-construction. Loin des clichés Instagram, le Van Life Expo montre que l’aventure est accessible à tous, qu’on parte en 4x4, en bus familial ou simplement avec un matelas dans un van.

Un mouvement qui redéfinit la liberté

Le succès du Van Life Expo reflète une inversion du marché : les vans et fourgons ont détrôné les camping-cars, incarnant une mobilité plus agile, économique et libre. Derrière ce succès, c’est une philosophie de vie qui s’affirme : celle d’une communauté en quête d’autonomie, de rencontres et d’un ailleurs plus proche.

🎧 Plongez dans cet épisode et découvrez comment une simple envie de voyage est devenue un mouvement national.

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Et si le voyage devenait une leçon de vie ? Partons à la rencontre de Dominique Jorandon et Rémi Camus, duo inspirant réuni autour d’un défi hors du commun : parcourir 650 km sur la Loire à vélo en tandem, malgré la maladie. Leur film À deux sur un vélo retrace cette aventure à la fois sportive, humaine et profondément solidaire. Dominique vit avec le syndrome d’Ehlers-Danlos, une maladie génétique rare et méconnue qui fragilise les tissus du corps. Pourtant, elle refuse de se laisser définir par son handicap. Avec Rémi, aventurier et réalisateur, elle se lance dans ce périple pour prouver que la différence n’empêche pas le dépassement de soi. Le tandem devient alors une métaphore de la confiance et de la communication : deux cyclistes, deux rythmes, un même souffle. Ensemble, ils apprennent à s’accorder, à s’écouter et à avancer malgré la douleur, les blessures et les imprévus. Leur message est clair : la vie ne s’arrête pas à la maladie, elle se réinvente autrement. Présenté dans plusieurs festivals, dont Joyeuse Escale et Périples & Cie, le documentaire suscite une vive émotion. À chaque projection, des spectateurs atteints de maladies rares ou en situation de handicap trouvent en Dominique une source d’espoir. Loin d’être un simple film de voyage, À deux sur un vélo est un outil de sensibilisation et de partage, prouvant que l’aventure peut aussi être un acte de résilience. De son côté, Rémi poursuit ses expéditions engagées, notamment un projet de descente du Rhône en packraft pour alerter sur la pollution des cours d’eau. Tous deux incarnent cette nouvelle génération de voyageurs qui explorent le monde avec sens, solidarité et conscience environnementale. Plongez dans cette aventure à deux voix, pleine d’humanité, de rires et de défis.

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Qu’est-ce que “prendre le temps” quand on voyage sans destination, porté par le vent, la route… et parfois par l’eau ? Dans cet épisode, Félix et Chépa, Gaylord et sa Rosalotte, Michaël et Pierrette partagent leur vision singulière du voyage lent, nomade et conscient, bien loin du tourisme pressé. Pour Félix, le temps n’est pas un cadre, mais une matière à habiter. Depuis plus de cinq ans, il vit dans une petite maison tractée par un vélo-canoë amphibie. Une invention poétique et symbolique : « Ce n’est pas moi qui prends le temps, c’est le temps qui me prend. » Cette philosophie du “non-programmé” évoque le marin qui se laisse porter par la mer. Vivre sans destination, c’est accepter de s’arrêter quand sa poule, Chépa, qui voyage avec lui, réclame une pause, c’est écouter le souffle, les saisons, la météo, et surtout son propre rythme intérieur. De son côté, Gaylord sillonne les routes en vélo couché, tirant une petite caravane où il peut tenir debout. Son credo : reprendre le temps de vivre au rythme du cœur. Ses itinérances lui rappellent que même dans une vie libre, le “planning” finit par revenir — les rendez-vous, les festivals, les ateliers. Mais pour lui, le déplacement musculaire reste une forme de méditation en mouvement : chaque montée, chaque kilomètre ramène à l’essentiel. Le corps devient horloge, et le voyage une respiration. Michaël voyage en vélo solaire avec Pierrette, un étonnant quadricycle de 300 kg. L’été, ils sillonnent l’Europe du Nord ; l’hiver, il retrouve un mode de vie plus “sédentaire” pour travailler et financer ses aventures. Pour lui, le voyage est une école d’équilibre : entre lenteur et efficacité, entre liberté et responsabilité. « Le plan, c’est de ne pas avoir de plan », résume-t-il avec le sourire. Car dans ce monde qui court, ces voyageurs-musiciens du temps rappellent qu’avoir du temps, c’est oser le vide, l’imprévu, la rencontre. Leurs voyages constituent une ode à la lenteur, à l’improvisation et à la poésie du quotidien. Ils interrogent notre rapport au temps, à la vitesse et au sens du mot “partir".

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L’émotion et l’aventure se rencontrent au festival Périples & Cie 2024. L’équipe de la webradio voyageuse reçoit Anne-Ségolène et sa fille Clémence, revenant d’une année d’exploration solidaire à travers l’Amérique du Sud. À bord de leur camion aménagé, affectueusement surnommé “Béber”, la famille a traversé la Colombie, l’Équateur, le Pérou, la Bolivie, l’Argentine et l’Uruguay, à la rencontre d’enfants fragilisés. De cette aventure est né un film bouleversant : “De l’amour à la dignité”, un carnet de route sensible qui interroge la force des liens humains. Partir un an avec trois jeunes enfants – de 2, 5 et 7 ans – relevait du pari audacieux. Pourtant, Anne-Ségolène et Anthony ont choisi de vivre l’expérience à leur rythme, loin de la frénésie quotidienne. L’école s’est transformée en apprentissage nomade, rythmée par la lecture, les mathématiques et les découvertes du monde réel. Entre les paysages andins et les côtes du Pacifique, la famille a traversé des épreuves – comme la crise politique au Pérou – mais a surtout découvert la bienveillance des habitants. Malgré les pannes répétées de “Béber”, cette ancienne ambulance de l’armée française de 1995, le voyage est resté porteur de rires, de rencontres et de résilience. Le projet familial dépasse le simple road trip. Dans chaque lieu visité – orphelinats, centres de re-nutrition ou villages isolés – les voyageurs ont cherché à comprendre comment l’amour aide à grandir malgré la précarité. Ce fil rouge traverse leur film, où l’émotion prime sur le témoignage. Pour Clémence, ce périple restera synonyme de liberté, notamment lors d’une chevauchée dans la pampa, “les cheveux au vent”. Pour ses parents, c’est une parenthèse de vie, un retour à l’essentiel et à la solidarité. Aujourd’hui, la famille poursuit la diffusion de son film “De l’amour à la dignité”, présenté lors de festivals voyageurs. Une œuvre sincère qui invite à réfléchir sur la place des émotions, de la tendresse et de la dignité dans le monde.

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Allô la Planète nous emmène cette fois au cœur du Festival Péripléties 2024, à Charnay-lès-Mâcon, où se rencontrent les amoureux du voyage, du dessin et de la découverte. Entre les stands colorés, les carnets remplis d’émotions et les récits de route, l’émission met à l’honneur deux voyageuses-carnettistes : Françoise et Maglon, deux femmes aux parcours aussi contrastés qu’inspirants, unies par la même passion pour le carnet de voyage. Pour Françoise, le voyage commence par un rêve d’enfant, nourri de projections sur l’Inde et d’un désir d’ailleurs depuis son petit village. Mère de quatre enfants, elle ne prend la route qu’à la cinquantaine, sac sur le dos et carnet à la main. Ses carnets, remplis d’aquarelles et de visages rencontrés, sont autant de témoignages d’une vie simple, colorée et profondément humaine. De l’Afrique à Essaouira, du Portugal à la Croatie, ses dessins traduisent la chaleur des rencontres et la beauté des instants partagés. “Le carnet de voyage, dit-elle, c’est une façon de rencontrer l’autre. Ce n’est pas comme une photo : les gens viennent à toi.” Maglon, elle, découvre le voyage presque par hasard, à travers une blague devenue aventure. Partie de Montpellier à vélo vers Oslo, puis jusqu’en Grèce, elle transforme chaque étape en paysage aquarellé. Formée aux arts plastiques, elle raconte ses périples avec humour et spontanéité. Le dessin, pour elle, c’est une respiration : “Quand la route devient trop dure, je m’arrête, je peins, je reprends mon souffle.” Elle explore aussi seule, notamment en Irlande, apprenant à trouver son rythme et à faire du dessin un compagnon de liberté. Toutes deux racontent la magie du carnet de voyage comme un pont entre les cultures. À travers un croquis, un sourire ou un simple échange de dessins avec les enfants du Mali, elles font du voyage une aventure humaine avant tout. Elles rappellent que le dessin est un langage universel, accessible à tous : “Regarder dix fois, dessiner une fois”, rappelle Maglon en citant un de ses professeurs. Avec cette émission, Allô la Planète célèbre l’art du voyage lent, des rencontres sincères et de la création partagée. Une belle leçon de vie et d’ouverture, portée par deux femmes qui prouvent que voyager, c’est avant tout oser regarder le monde autrement.

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Dans cet épisode du Vanlife Expo de Rennes 2025, Allô la Planète vous embarque dans un voyage hors norme. Ici, la vanlife ne rime pas avec minimalisme, mais avec grands espaces roulants, ingéniosité mécanique et philosophie de liberté. Deux visions du nomadisme s’y croisent : celle d’une famille qui a fait d’un camion Mercedes son foyer sur roues, et celle d’un couple installé dans un imposant camping-car américain.

Des véhicules géants pour un rêve de liberté

Pour Loïc et sa famille, vivre sur la route avec deux adolescents imposait de voir grand. Leur Mercedes 814 de 1991, ancien camion de team de cyclo-cross, offre neuf mètres de confort et d’autonomie. Véritable maison roulante, il incarne le rêve d’enfant de Loïc : “monter un stand, repartir dans une autre ville, comme les forains d’autrefois.” De son côté, Éric, accompagné de sa compagne, a succombé au charme démesuré d’un camping-car américain de 1986, long de 11,5 mètres et pesant près de 19 tonnes. Plus qu’un véhicule, un coup de cœur mécanique devenu un art de vivre à part entière.

L’autonomie comme philosophie de vie

Derrière ces projets titanesques se cache une réalité exigeante : l’autonomie. Gestion de l’eau, énergie solaire, réparations improvisées et bricolage permanent forment le quotidien de ces aventuriers modernes. Loïc, qui “ne savait pas planter un clou” avant de se lancer, a tout appris sur la route. Quant à Éric, il raconte avec humour comment il a remplacé des toilettes sur un parking de supermarché américain ou réparé un chauffage en pleine nuit glaciale en Finlande. Chaque panne devient un défi, chaque réparation, une victoire sur la dépendance.

Voyager en famille ou en couple : deux visions du monde

Pour la famille Lovicar Tribu, la route est une école de vie. Les enfants suivent des cours en itinérance, entre deux escales, tandis que les voyages nourrissent leur curiosité et leur ouverture d’esprit. Pour Éric et sa compagne, c’est une quête de confort, d’esthétique et de plaisir partagé. Deux modes de vie différents, mais une même certitude : la liberté se construit à la mesure de ses rêves.

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Au Vanlife Expo de Rennes, entre les fourgons dernier cri et les aménagements high-tech, deux silhouettes d’un autre âge attirent les regards : un Volkswagen Combi T2 de 1971, baptisé “Dragibus”, et un Citroën Hy patiné par les ans. Leurs propriétaires, Juliette et Yvan, incarnent une génération de passionnés qui ont choisi de voyager à contre-courant, préférant le charme du carburateur à la froideur du numérique, la lenteur des nationales à la vitesse des autoroutes.

L’art de rouler lentement

Chez ces amoureux de la mécanique ancienne, chaque kilomètre est un acte de résistance à la société du “tout, tout de suite”. Juliette, bercée par les souvenirs de voyages en 2CV familiale, revendique haut et fort le slow travel : “Les autoroutes ne servent à rien.” À bord de leur Combi, la famille prend le temps de s’arrêter, de rencontrer, de respirer. Yvan, ancien routier, retrouve dans son Citroën Hy les odeurs et les sensations de sa jeunesse — le même modèle que celui du boucher de son village, qui sillonnait jadis les campagnes. Ces véhicules, véritables machines à remonter le temps, suscitent partout sourires et souvenirs : “Ah, mon grand-père en avait un !”

Restaurer, c’est prolonger la mémoire

Mais la passion ne se résume pas à rouler — elle se forge sous la tôle et la rouille. Juliette et son mari ont minutieusement restauré leur Combi pendant plus de 1000 heures, consignant chaque étape dans un carnet : du plancher soudé maison au toit relevable, sans oublier un tiroir dédié au vin — clin d’œil à l’art de vivre à la française. Yvan, de son côté, a conçu une roulotte artisanale pour accompagner son Hy, équipée d’une salle de bain et d’un réservoir de 250 litres : une prouesse de bricoleur nourrie par trente ans de route. Leur credo : “pas d’électronique, tout se répare”.

Une communauté, une philosophie

Loin des effets de mode, ces passionnés défendent une vanlife de conviction. Le Combi et le Hy ne sont pas des véhicules : ce sont des compagnons de route, des symboles d’autonomie, de transmission et de liberté retrouvée. À travers leurs voyages familiaux, leurs rassemblements rétro et leur goût du partage, Juliette et Yvan rappellent que voyager, c’est avant tout apprendre à ralentir.

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Au Vanlife Expo 2025 de Rennes, au milieu des vans aménagés et des fourgons dernier cri, une autre tribu attire les regards : celle des voyageurs en pickup 4x4 cellule. Plus rustiques, plus autonomes, plus libres, ces véhicules incarnent une forme d’aventure brute, celle qui s’écrit loin des routes goudronnées. Dans cet épisode d’Allô la Planète, Claire, Freddy et Guillaume partagent leur passion pour un mode de vie où chaque piste devient une promesse d’évasion et de découverte.

Le choix du 4x4 : un retour à la nature sauvage

Pour ces voyageurs aguerris, le passage du van au pickup aménagé n’est pas un simple changement de véhicule, mais une philosophie du voyage. Guillaume poursuit un rêve d’enfance : tracer sa route hors des sentiers battus, explorer les pistes oubliées et camper au cœur de paysages inaccessibles. Claire et Freddy, eux, ont quitté les routes côtières bétonnées d’Espagne et du Portugal pour retrouver la liberté originelle de la nature. Leur objectif ? Retrouver une connexion authentique avec l’environnement et redonner tout son sens au mot exploration.

Des maisons roulantes façonnées sur mesure

Chaque pickup devient une création unique, le reflet du caractère de son propriétaire. Guillaume a conçu de ses mains une cellule qu’il ne cesse d’améliorer, tandis que Claire et Freddy ont rénové “Rita”, leur fidèle compagne de route, en s’adaptant aux choix des anciens propriétaires. Entre bricolage, cuisine en plein air et bivouacs sous les étoiles, leur quotidien est une ode à la simplicité et à l’ingéniosité nomade. Ces véhicules sont bien plus que des abris : ce sont des projets de vie mobiles, où chaque détail raconte une histoire.

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