Dire non, c’est parfois tout ce qu’on a pour rester debout.

Dans cet épisode, je parle de la négation comme point de départ : refuser les normes, les injonctions, les attentes cis, et construire depuis ce refus une existence pleine, fière, radicale.

Je reviens sur mon parcours , du système scolaire aux médias, des podiums aux colocs trans et sur ce que ça coûte, mais aussi ce que ça donne, de rester fidèle à soi. Je parle de trahison sociale, de méritocratie, de désobéissance comme méthode, et d’un “non” qui protège quand tout veut nous déformer.

C’est l’épisode de la clôture de saison.
Un épisode pour celleux qui tiennent, qui s’opposent, qui s’entraident.
Et pour celleux qui veulent redistribuer parce qu’on ne mange pas la pomme seul·e.

Le podcast ne serait pas ce qu’il est sans ces trois entités : avec le soutien de @BackMarket pour le matériel, @1loucky @7Maudit au montage, et @JonathanIcher à la cover.

J’ai vécu une relation hétéro "idéale" : un homme cis, doux, une maison, un chat, des lasagnes au four et une bague au doigt. Je jouais la parfaite tradwife trans et j’y ai cru.

Mais sous la tendresse, il y avait l’effacement. J’ai troqué ma liberté contre une sécurité fragile. J’ai cru que l’amour allait me sauver de la précarité il m’a juste rendue plus silencieuse.

Dans cet épisode, je parle d’hétérosexualité, de dépendance affective, de rupture et de renaissance. De comment on se perd dans le rôle de la "bonne meuf", et de ce qu’on gagne à recentrer l’amour ailleurs : dans les amitiés, les foyers choisis, les liens qui ne demandent pas de se nier.

Aujourd’hui, je cuisine toujours mais pour mes sœurs.

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Aujourd’hui, je vous propose un épisode plus intérieur.
Moins spectaculaire, plus brut.
Un épisode où on parle de ce que le monde fait à nos capacités de rêver.


De comment certaines vies ne laissent pas de place à l’avenir, à la projection, aux fantasmes.

Je vais vous parler de moi, de santé mentale, de trauma, de rêves brisés et de la nécessité de redessiner d’autres futurs.

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Plongée dans le monde parfois étouffant du mannequinat, cet épisode est une confession délicate et crue sur ce que signifie être réduit·e à une image, un objet de désir, une vitrine silencieuse.

Claude-Emmanuelle y partage son expérience d’enfermement dans une beauté imposée, où la parole se fait rare, où l’identité se fragmente sous le poids des attentes et des normes.

Mais c’est aussi une réflexion sur la force de la parole, la nécessité de briser les silences, de reprendre possession de soi au-delà de l’image. Un récit poignant sur la quête de liberté, d’authenticité et de reconnaissance, qui parle autant du corps que de l’âme.

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Dans ce deuxième épisode, Claude-Emmanuelle raconte un parcours professionnel atypique, où la précarité et les hasards prennent le pas sur une idée de réussite méritocratique. Paris devient un terrain de jeu et d’expériences, un lieu où la visibilité trans peut à la fois ouvrir des portes et en fermer d’autres.

Entre rencontres inattendues, opportunités décalées et critiques lucides du système, elle questionne les mécanismes sociaux et économiques qui prétendent valoriser le mérite, alors que bien souvent les réseaux, la chance et la visibilité dictent le parcours.

C’est un témoignage à la fois dur et lumineux, où la critique sociale s’entrelace avec la poésie d’un regard qui observe, qui doute, qui construit sa place contre vents et marées.

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Ce premier épisode d’immersion est un cri, un souffle, une vérité aussi dure que lumineuse : être perçue comme un être humain est un luxe. Claude-Emmanuelle partage avec une intensité bouleversante ce que cela signifie de vivre et de traverser le monde avec un regard trans.

À travers des anecdotes, des réflexions et des instants de vie, elle dévoile la violence ordinaire du regard extérieur, cette transphobie silencieuse qui se glisse dans les détails, les refus, les invisibilités. Mais aussi la force fragile de la résistance, de la construction de soi malgré tout.

Cet épisode est une mise à nu politique et poétique, une démarche pour retrouver une humanité volée, une reconnaissance minimale trop souvent refusée.

C’est une invitation à décaler son regard, à entendre ce que l’on ne veut pas toujours voir, à ressentir ce que l’on efface trop souvent.

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Dans ce tout premier épisode pilote , Claude-Emmanuelle ouvre les portes de Dolls House, alias La maison des poupées.

Ce podcast est pensé comme un refuge, un espace fragile et vivant, où les voix trans peuvent enfin se raconter depuis leurs propres points de vue, loin du regard extérieur, de la sur-exposition ou du rejet.

Ici, les règles sont simples : parler sans filtre, mêler la tendresse à la colère, la politique au personnel, le banal au traumatique. C’est un lieu d’archives vivantes, un projet artisanal né de la nécessité urgente d’archiver les pensées trans dans un monde qui tente de les effacer.

Claude-Emmanuelle y pose les bases d’une narration charnelle et politique, où chaque mot pèse, où chaque silence compte. Ce pilote est une invitation à entrer dans cette maison, à s’asseoir, à écouter, à ressentir. C’est aussi une promesse : Dolls House évoluera, s’adaptera, s’enrichira au fil des saisons et des voix qui s’y inviteront.

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