Choses à Savoir TECH

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  • Tout ce qu'il faut savoir dans le domaine de la Tech et d'Internet.

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Episodios
  • Combien vaut réellement Google Chrome ?
    May 1 2025

    C’est un bras de fer juridique historique qui se joue à Washington. Le département de la Justice américaine, bien décidé à mettre fin au monopole présumé de Google sur la recherche en ligne et la publicité numérique, envisage désormais une mesure radicale : forcer le géant californien à se séparer de son navigateur vedette, Google Chrome.


    Accusé d’écraser la concurrence en verrouillant l’accès à son écosystème, Chrome serait devenu, selon les autorités, bien plus qu’un simple navigateur. Il serait la véritable porte d’entrée vers la galaxie Google : publicité ciblée, collecte de données, services en ligne… tout y passe. D’où cette idée de rupture nette. Et depuis que cette hypothèse circule, une question agite la tech : combien vaut réellement Chrome ? Une estimation initiale, signée Bloomberg Intelligence, évoquait une fourchette entre 15 et 20 milliards de dollars. Mais lors du procès, Gabriel Weinberg, patron du moteur de recherche DuckDuckGo, a lancé un pavé dans la mare : pour lui, Chrome pourrait valoir jusqu’à 50 milliards de dollars. Une évaluation « à la louche », certes, mais qui aligne le navigateur sur des transactions XXL comme le rachat de Twitter par Elon Musk (44 milliards) ou d’Activision par Microsoft (près de 69 milliards).


    Plusieurs acteurs majeurs seraient déjà intéressés par une potentielle acquisition : OpenAI, Perplexity, Yahoo… Mais une question demeure : qui pourrait vraiment s'offrir Chrome sans en perdre l'essence ? Car c’est là que l’ironie frappe. Chrome, c’est aussi un logiciel open source. N’importe quel éditeur peut déjà s’en inspirer, comme le font Opera, Brave ou Edge. Ce qui a vraiment de la valeur, c’est la base des 3 milliards d’utilisateurs qui gravitent autour de l’écosystème Google. Sans l’accès aux services maison — moteur de recherche, YouTube, Maps ou Gmail — que reste-t-il ? Un simple navigateur, certes puissant, mais vidé de sa magie. La vente de Chrome, si elle a lieu, pourrait donc s’avérer être un cadeau empoisonné, privant l’acquéreur de ce qui fait vraiment sa force : le lien invisible mais puissant qui unit chaque clic à l’univers Google.

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  • Comment la tech européenne attire les talents américains ?
    Apr 30 2025

    Face à un monde toujours plus instable — entre guerre en Ukraine, cyber-ingérences russes et incertitudes liées au retour de Donald Trump — l’Europe se réveille sur le plan strat égique. Et surprise : cette montée en puissance attire une nouvelle génération d’ingénieurs. Fini l’exode vers la Silicon Valley. Les talents de la tech européenne restent, ou même reviennent, pour mettre leur expertise au service de la défense du Vieux Continent.


    À Paris, la start-up Comand AI, spécialisée dans l’intelligence artificielle pour les champs de bataille, en est un exemple frappant. Elle a récemment recruté des anciens d’OpenAI et de Palantir. Et ce, malgré des salaires bien inférieurs à ceux pratiqués aux États-Unis. Pour son PDG Loïc Mougeolle, « certains ne cherchent plus seulement un gros chèque. Ils veulent avoir un impact. » Selon le rapport Zeki, les effectifs d’ingénieurs d’élite dans la défense européenne sont passés de 144 en 2014 à 1 700 en 2024. Même envolée côté financement : 626 millions de dollars injectés cette année, contre à peine 62 millions en 2022. C’est clair, la guerre en Ukraine a joué le rôle d’électrochoc.


    Julian Dierkes, jeune doctorant allemand, l’assume sans détour : « Mon travail vise à protéger les démocraties européennes. » Et il n’est pas seul. Michael Rowley, étudiant britannique de 20 ans, a préféré le secteur de la défense à une carrière plus classique dans l’IA. Autre figure marquante : Marie Inuzuka, 34 ans, descendante de survivants de Nagasaki. Après OpenAI et Palantir, elle rejoint Comand AI pour donner du sens à son parcours. Et les investisseurs suivent : Alpine Eagle en Allemagne a levé plus de 11 millions de dollars en mars pour neutraliser les drones autonomes.


    Aujourd’hui, même les réticences historiques des jeunes diplômés face à la défense s’effacent. Des initiatives comme le European Defense Tech Hub, ou les hackathons organisés à travers l’Europe, connectent jeunes talents, investisseurs et décideurs. Et à mesure que l’Union européenne s’engage dans un plan de réarmement à 800 milliards d’euros, une idée s’impose : la tech européenne veut désormais défendre sa liberté. Pas pour la gloire, mais pour le sens.

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  • La Chine dépense des milliards pour faire le plein de puces NVIDIA ?
    Apr 29 2025

    Depuis 2022, Washington serre la vis sur l’exportation de puces électroniques vers la Chine. Les restrictions se renforcent encore, notamment pour limiter l'accès aux technologies nécessaires à l'intelligence artificielle. Jusqu’ici, les géants chinois pouvaient encore se fournir en puces H20 bridées de NVIDIA. Mais cet accès devrait être drastiquement réduit, dans un contexte de guerre commerciale de plus en plus tendu.


    Anticipant ce durcissement, Alibaba, Tencent et ByteDance auraient passé pour 12 milliards de dollars de commandes auprès de NVIDIA depuis l’an dernier. L'objectif : constituer des stocks stratégiques avant d’éventuelles nouvelles sanctions. En parallèle, certaines entreprises chinoises tentent de contourner les restrictions en créant des filiales à l’étranger pour sécuriser leur approvisionnement. Une pratique dans le viseur des autorités américaines : TSMC, le géant taïwanais, a confirmé coopérer avec Washington pour tracer l’origine de certaines commandes suspectes.


    Pendant ce temps, Huawei avance ses pions. Le groupe s'apprête à livrer massivement une nouvelle puce d'IA, combinant deux processeurs 910B en un seul module. Cette innovation, grâce à des techniques d'intégration avancées, offrirait des performances proches du H100 de NVIDIA. Un exploit, même si technologiquement, Huawei reste encore derrière son rival américain. Cette course à l'armement technologique illustre les effets parfois paradoxaux des sanctions américaines. Certains experts alertent d’ailleurs la Maison-Blanche : en tentant de freiner la Chine, les États-Unis pourraient bien stimuler, malgré eux, une industrie locale de l’IA plus indépendante et plus agressive. La rivalité sino-américaine pour la maîtrise de l'intelligence artificielle ne fait que commencer. Et derrière les puces, ce sont des enjeux économiques, militaires et géopolitiques majeurs qui se dessinent.

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