Choses à Savoir HISTOIRE

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  • Pourquoi Napoléon Bonaparte et Joséphine n'ont-ils jamais eu d’enfants ?
    May 1 2025

    Bien que Napoléon Bonaparte et Joséphine de Beauharnais aient formé un couple emblématique, leur union n’a effectivement jamais donné lieu à une descendance commune. Et ce, malgré un amour passionné, parfois orageux, mais sincère.

    Pourtant, les deux époux étaient déjà parents :

    Joséphine, de son premier mariage avec Alexandre de Beauharnais, avait eu deux enfants, Eugène et Hortense.

    Napoléon, quant à lui, n’avait pas encore d’enfant reconnu au moment de leur mariage en 1796… mais en aurait plusieurs par la suite, y compris des enfants illégitimes.

    Alors pourquoi ce couple n’a-t-il pas eu d’enfant ensemble ? Voici les principales explications historiques :


    Une fausse couche, puis… rien

    Peu de temps après leur mariage, Joséphine aurait fait une fausse couche, ce qui est rapporté dans certaines correspondances de l’époque. Par la suite, elle ne tomba plus jamais enceinte, malgré les tentatives.

    Napoléon, très attaché à l’idée de dynastie, s’inquiéta rapidement de cette stérilité. Mais pendant un temps, il ne voulait pas en faire un obstacle à leur mariage, tant il semblait épris de sa femme.


    Stérilité : Joséphine, pas Napoléon

    Le problème venait très probablement de Joséphine. Elle avait plus de 30 ans lors de son mariage avec Napoléon, ce qui, à l’époque, était déjà considéré comme relativement tardif pour concevoir. De plus, certaines rumeurs évoquent qu’elle aurait contracté une infection utérine après sa première grossesse, ce qui aurait pu la rendre stérile.

    De son côté, Napoléon prouva ensuite sa fertilité : il eut plusieurs enfants illégitimes avec des maîtresses, et un fils légitime – Napoléon II, dit « l’Aiglon » – avec sa seconde épouse, Marie-Louise d’Autriche.


    La raison d’État

    Le manque d’héritier fut un véritable problème politique. En 1804, Napoléon devient empereur. Il veut fonder une dynastie, comme les Bourbons avant lui. Or, sans enfant légitime, la pérennité de son Empire est en danger.

    C’est cette contrainte dynastique qui le pousse, à contre-cœur, à divorcer de Joséphine en 1810, dans un climat de respect mutuel. Il écrit même : « J’ai mieux aimé renoncer à Joséphine qu’à un enfant. »


    En résumé

    Joséphine était probablement stérile, possiblement à cause d'une infection utérine.

    Napoléon, lui, était fertile.

    Leur séparation fut dictée par la raison d’État, non par un manque d’amour.

    Leur relation, même après le divorce, resta affectueuse et fidèle. Joséphine fut, jusqu’à sa mort, la femme qu’il aima le plus.

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    2 m
  • Connaissez-vous les féroces vikings Berserkers ?
    Apr 30 2025

    Ils avançaient, torse nu, couverts de peaux de bêtes, les yeux injectés de sang.

    On les disait fous. Ou bénis des dieux.

    On les appelait… les Berserkers.


    Dans l’imaginaire viking, peu de figures sont aussi saisissantes.

    Ces guerriers redoutables, presque légendaires, combattaient comme possédés, emportés par une rage surnaturelle.

    Le mot "berserkr", en vieux norrois, peut se traduire par "celui qui porte une peau d’ours", ou "celui qui combat sans armure".

    Dans les deux cas, une chose est sûre : ces hommes ne ressemblaient à aucun autre.



    Sur le champ de bataille, ils étaient placés en première ligne.

    Ils hurlaient, frappaient, mordaient parfois même leurs adversaires.

    On disait qu’ils pouvaient briser un bouclier à mains nues, qu’ils ne ressentaient ni la douleur ni la peur.

    À ce moment-là, ce n’étaient plus des hommes… mais des bêtes déchaînées, incarnations vivantes de la rage d’Odin.


    Certains portaient des peaux d’ours, d’autres de loup.

    On les associait d’ailleurs à une autre caste tout aussi fascinante : les Ulfhednar, littéralement "ceux vêtus de peau de loup".

    Ils formaient ensemble une élite guerrière, aux frontières de la religion, du chamanisme et de la guerre.


    Mais cette fureur, d’où venait-elle ?

    Plusieurs hypothèses existent. Certains chercheurs avancent l’usage de champignons hallucinogènes, comme l’amanite tue-mouches.

    D’autres évoquent des rites de transe, des chants, des respirations extrêmes, capables d’induire une véritable possession psychologique.

    Certains parlent même de maladies neurologiques, comme l’épilepsie du lobe temporal.

    Mais peut-être était-ce tout simplement… une forme d’hypnose de guerre, destinée à abolir toute peur.

    Une manière de devenir une arme vivante.


    Si les sagas nordiques ont glorifié les Berserkers, le reste de la société viking… les craignait.

    Ils étaient admirés pour leur bravoure, mais redoutés pour leur violence incontrôlable.

    Certains, même après la bataille, ne redescendaient pas : ils frappaient leurs compagnons, tuaient sans conscience.

    Résultat ?

    Au XIe siècle, en Norvège, leur comportement fut déclaré illégal.

    Le roi les bannit. Parce qu’on ne pouvait pas laisser courir dans le pays des hommes qui oubliaient qu’ils étaient des hommes.


    Aujourd’hui, les Berserkers appartiennent à la légende.

    Mais ils nous rappellent quelque chose de profond, et peut-être d’inconfortable :

    Qu’au fond de chaque guerrier… sommeille parfois un fauve.

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    2 m
  • Jean-Paul Ier a-t-il été assassiné ?
    Apr 29 2025

    La mort soudaine du pape Jean-Paul Ier, le 28 septembre 1978, seulement 33 jours après son élection, a nourri pendant des décennies une véritable avalanche de théories du complot. Mort naturelle ? Coup monté ? Assassinat maquillé ? Voici ce que l’on sait aujourd’hui, entre faits établis et zones d’ombre.


    Qui était Jean-Paul Ier ?

    Jean-Paul Ier, né Albino Luciani, est élu pape le 26 août 1978. Surnommé le « pape au sourire », il séduit rapidement par sa modestie, sa simplicité, son refus des fastes et sa volonté de réformer l’Église. Il annonce vouloir remettre de l’ordre dans les finances du Vatican, promouvoir la collégialité dans la gouvernance, et amorcer un net virage social.

    Mais à peine un mois plus tard, il est retrouvé mort dans son lit, à 65 ans.


    Une mort qui soulève des questions

    Officiellement, Jean-Paul Ier est mort d’un infarctus du myocarde pendant la nuit, sans avoir appelé à l’aide. Mais plusieurs éléments ont semé le doute :

    Aucune autopsie n’a été pratiquée, à la demande du Vatican.

    Le premier communiqué parle d’une découverte du corps par un prêtre, avant que le Vatican ne corrige pour dire que c’était une religieuse.

    Des documents ou projets de réforme auraient été retrouvés sur son bureau, selon certains témoignages.

    Ces imprécisions ont suffi à attiser les soupçons.


    Les principales théories du complot

    Parmi les hypothèses les plus connues, on retrouve celle d’un assassinat commandité par :

    1. Des membres de la Curie opposés à ses réformes.

    2. Le Vatican Bank (IOR), dont Jean-Paul Ier voulait auditer les finances.

    3. Le réseau maçonnique clandestin P2, soupçonné d’avoir infiltré le Vatican.

    4. Des liens indirects avec la mafia italienne, inquiète de perdre son influence sur les circuits financiers du Saint-Siège.

    Ces théories ont été popularisées par des livres comme In God's Name (1984) de David Yallop, ou plus récemment, dans certaines œuvres de fiction. Mais elles n’ont jamais été confirmées par une enquête officielle.


    Que disent les sources les plus fiables ?

    En 2017, le Vatican a publié un ouvrage fondé sur les archives médicales et les témoignages de l’époque (Pape Luciani – La Chronique d’une mort). Il y est affirmé que Jean-Paul Ier souffrait de problèmes de santé chroniques, notamment d’hypertension. Plusieurs témoins, dont son médecin personnel, avaient noté sa fatigue extrême.

    Les historiens les plus sérieux penchent donc pour une mort naturelle, aggravée par la pression du pontificat et un état de santé fragile.


    En résumé

    Aucune preuve sérieuse ne vient étayer l’idée d’un assassinat.

    Sa mort a été entourée d’un manque de transparence, mais pas nécessairement de conspiration.

    Le mystère demeure… mais l’hypothèse de la crise cardiaque reste la plus plausible.

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    3 m
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