Episodios

  • Quelle est la valeur des objets volés au Louvre ?
    Oct 20 2025
    Le 19 octobre 2025, le Musée du Louvre a été la cible d’un vol spectaculaire dans la célèbre Galerie d’Apollon : une équipe de malfaiteurs a dérobé, en quelques minutes, plusieurs bijoux historiques faisant partie des joyaux de la Couronne française...

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    3 m
  • Qu'est-ce qu'une donation simple ?
    Oct 17 2025

    En droit français, la donation simple est l’acte par lequel une personne, appelée le donateur, transmet de son vivant et gratuitement la propriété d’un bien à une autre personne, le donataire. C’est une manière de partager son patrimoine avant son décès, tout en respectant des règles précises prévues par le Code civil. Contrairement à un héritage, qui ne prend effet qu’au moment du décès, la donation produit ses effets immédiatement.


    Un acte formel et irrévocable

    La donation simple nécessite un acte notarié lorsqu’elle concerne un bien immobilier, un portefeuille d’actions ou une somme d’argent importante. Ce formalisme garantit la transparence de la démarche et protège les deux parties. Le donateur doit être majeur, sain d’esprit et libre de sa décision. Une fois la donation faite, elle est en principe irrévocable : le donateur ne peut plus revenir en arrière, sauf en cas d’ingratitude grave du donataire (violences, injures, refus de soins, etc.) ou si une condition expresse de révocation a été prévue.


    Une avance sur héritage

    La donation simple est souvent considérée comme une avance sur la succession. Cela signifie que le bien donné sera pris en compte lors du partage final entre les héritiers. On dit alors que la donation est “rapportable” : elle sera ajoutée fictivement au patrimoine du défunt pour garantir une répartition équitable entre les enfants.

    Toutefois, il est possible de faire une donation “hors part successorale”, c’est-à-dire au profit exclusif d’un bénéficiaire. Dans ce cas, le don ne sera pas pris en compte dans la succession, à condition de respecter la “réserve héréditaire” — la part minimale qui revient obligatoirement aux héritiers directs (enfants, conjoint survivant).


    Quels biens peuvent être donnés ?

    Presque tout peut faire l’objet d’une donation : somme d’argent, bien immobilier, meubles, actions, parts sociales ou même œuvre d’art. Il existe aussi des “donations manuelles”, simples remises de la main à la main (comme un chèque ou un bijou), qui ne nécessitent pas de notaire mais doivent être déclarées à l’administration fiscale.


    Fiscalité et abattements

    Chaque donation bénéficie d’un abattement fiscal en fonction du lien entre donateur et donataire. Par exemple, un parent peut donner jusqu’à 100 000 euros à chaque enfant tous les 15 ans sans payer de droits. Au-delà, un barème progressif de taxation s’applique.


    Ainsi, la donation simple constitue un outil de transmission souple et fiscalement avantageux, à condition d’en maîtriser les règles et les conséquences successorales.

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    2 m
  • Pourquoi Paris veut interdire le «coliving» ?
    Oct 16 2025

    Face à la flambée des loyers et à la spéculation immobilière galopante, la Ville de Paris a décidé de s’attaquer à un phénomène en pleine expansion : le coliving. Présenté comme une nouvelle forme de vie communautaire moderne, ce modèle d’habitat — qui consiste à louer des chambres individuelles dans des appartements ou immeubles partagés avec espaces communs — est désormais dans le collimateur de la mairie.


    Un modèle jugé spéculatif

    Le Conseil de Paris a acté une décision symbolique : bannir le coliving des nouveaux projets immobiliers. L’objectif est clair : empêcher que ce système serve de moyen détourné pour contourner l’encadrement des loyers. Derrière la promesse d’une “convivialité urbaine”, la mairie voit surtout un outil de spéculation.

    Le sénateur communiste Ian Brossat, figure de la lutte pour le logement, n’a pas mâché ses mots : « Le coliving, c’est le cheval de Troie des spéculateurs. » Sur X (ex-Twitter), il dénonce des loyers délirants, où des chambres de 13 m² se louent jusqu’à 1 500 euros, grâce à des astuces comptables permettant d’échapper aux règles imposées par la ville.


    Une “zone grise” du logement

    Selon Barbara Gomes, élue chargée de l’encadrement des loyers, le problème du coliving vient de sa nature ambiguë : ni vraiment logement résidentiel, ni véritable espace commercial. Cette zone grise juridique autorise des “compléments de loyer” abusifs. Il suffit, explique-t-elle, « de placer quelques rameurs de sport dans une salle commune pour justifier un surcoût ». Résultat : des chambres de 20 m² affichées à près de 1 850 euros, dans une ville déjà asphyxiée par la crise du logement.


    Vers un contrôle renforcé

    La mairie ne se contente pas d’un signal politique : elle annonce aussi la création d’une cellule dédiée au suivi et au contrôle des colivings existants. À Paris, on en dénombre déjà 7 500 lits, avec près de 7 000 nouveaux projets en cours, selon l’Institut Paris Région. Pour les élus, il est urgent d’empêcher la prolifération de ce modèle, jugé « hors de contrôle ».


    Paris contre le “Far West immobilier”

    Après avoir mené la bataille contre Airbnb et les locations touristiques illégales, Paris poursuit sa croisade pour un logement accessible. Cette décision, même non contraignante pour l’instant, envoie un message clair aux promoteurs : dans la capitale, la rentabilité ne doit plus primer sur le droit au logement.


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    1 m
  • Pourquoi certains pays accumulent-ils autant d’or ?
    Oct 15 2025

    L’or reste, malgré les cryptomonnaies et les marchés financiers modernes, un pilier de la puissance économique mondiale. Symbole de stabilité, il rassure en temps de crise et renforce la crédibilité d’une monnaie. Mais quels sont les pays qui en détiennent le plus ? Les chiffres proviennent principalement du Conseil mondial de l’or (World Gold Council), qui recense les réserves officielles détenues par les banques centrales.


    Les États-Unis, maîtres incontestés du métal jaune

    En tête, les États-Unis écrasent la concurrence avec environ 8 133 tonnes d’or, soit plus que les trois suivants réunis. Ces réserves sont stockées principalement dans le célèbre Fort Knox (Kentucky), ainsi qu’à New York et Denver. Héritage de l’après-guerre, cette position s’explique par le rôle central du dollar dans le système monétaire mondial depuis les accords de Bretton Woods en 1944. L’or y reste le symbole de la confiance internationale dans la devise américaine.


    L’Europe, deuxième bastion aurifère

    Juste derrière, l’Allemagne arrive en deuxième position avec environ 3 350 tonnes. Pendant la Guerre froide, Berlin avait placé une grande partie de son or à New York et Londres, avant de rapatrier près de la moitié de ses lingots au cours des années 2010.


    L’Italie et la France suivent avec respectivement 2 450 et 2 435 tonnes. Ces stocks, hérités des Trente Glorieuses, servent aujourd’hui à garantir la crédibilité financière de ces pays au sein de la zone euro. La Russie, elle, occupe la cinquième place (environ 2 330 tonnes), fruit d’une stratégie délibérée menée depuis 2014 pour se désengager du dollar après les premières sanctions occidentales.


    L’Asie monte en puissance

    La Chine détient officiellement plus de 2 200 tonnes, mais de nombreux experts estiment que ses réserves réelles pourraient être bien supérieures. Pékin accumule de l’or discrètement, afin de diversifier ses actifs et renforcer le poids international du yuan.


    L’Inde, pays culturellement attaché à l’or, suit avec environ 800 tonnes, auxquelles s’ajoute une quantité gigantesque détenue par les particuliers : on estime que les familles indiennes possèdent à elles seules plus de 25 000 tonnes, soit l’équivalent d’un cinquième de l’or mondial.


    Une assurance contre les tempêtes économiques

    Les banques centrales continuent d’acheter massivement de l’or : en 2023, leurs achats ont atteint un record historique. Car dans un monde instable – inflation, dettes, guerres commerciales – le métal jaune reste une valeur refuge absolue. L’or, plus que jamais, demeure la monnaie de la confiance.

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  • Les salariés en télétravail ont-ils droit aux tickets-restaurant ?
    Oct 14 2025

    C’est la fin d’une longue incertitude juridique né avec la pandémie. Depuis 2020, de nombreuses entreprises se demandaient si les salariés travaillant depuis leur domicile pouvaient toujours bénéficier des tickets-restaurant. La Cour de cassation vient d’y mettre un terme : oui, le télétravail n’enlève en rien ce droit.


    Une égalité clairement affirmée

    La haute juridiction s’appuie sur un principe inscrit noir sur blanc dans le Code du travail : « le télétravailleur a les mêmes droits que le salarié qui exécute son travail dans les locaux de l’entreprise ». Autrement dit, travailler depuis son salon ne modifie pas le statut du salarié ni les avantages liés à ses conditions de travail.

    L’affaire à l’origine de cette décision concernait un employé à qui son employeur avait supprimé ses tickets-restaurant au motif qu’il travaillait à distance. Refusant cette inégalité de traitement, il a saisi la justice.


    Une jurisprudence pour clore le débat

    Jusqu’ici, les tribunaux français se contredisaient. En 2021, le tribunal judiciaire de Paris avait estimé que les télétravailleurs devaient recevoir leurs tickets-restaurant, tandis que celui de Nanterre avait jugé l’inverse. Cette divergence entretenait un flou que les entreprises interprétaient chacune à leur manière.

    La Cour de cassation a donc tranché : le télétravail ne peut pas justifier la suppression de cet avantage. Dans le cas jugé, le salarié concerné sera indemnisé à hauteur de 1 700,88 euros, correspondant aux titres-restaurant non perçus entre mars 2020 et mars 2022. Cette décision crée désormais une jurisprudence claire et opposable à toutes les entreprises.


    Un principe d’équité entre salariés

    La haute cour rappelle ainsi que le lieu d’exécution du travail ne doit pas créer de disparité entre les employés. Si un salarié sur site a droit à des tickets-restaurant parce qu’il ne peut pas rentrer chez lui pour déjeuner, son collègue en télétravail bénéficie du même droit, dès lors qu’il remplit les mêmes critères d’attribution prévus par l’entreprise.


    Les limites du dispositif

    Attention toutefois : certains cas suspendent ce droit, notamment en cas d’arrêt maladie ou de chômage partiel, périodes durant lesquelles le contrat de travail est momentanément interrompu.

    Mais pour tous les autres, cette décision fait jurisprudence : qu’ils soient au bureau, en coworking ou chez eux, les salariés en télétravail doivent désormais être traités à égalité lorsqu’il s’agit de tickets-restaurant.

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  • Pourquoi le Portugal est-il devenu le bon élève de l’Europe ?
    Oct 13 2025

    C’est un renversement historique. Pour la première fois depuis la Révolution des Œillets de 1974, le Portugal enchaîne les excédents budgétaires. En 2025, son gouvernement prévoit un surplus de 0,3 % du PIB, après un premier record en 2024. Une prouesse rare en Europe, encore plus remarquable quand on sait que Lisbonne compte simultanément augmenter les retraites et alléger la fiscalité.


    De la crise à la rigueur

    Il y a quinze ans, le pays était pourtant au bord du gouffre. En 2010, son déficit public atteignait 9 % du PIB. La troïka (FMI, BCE, Commission européenne) imposa alors un plan de sauvetage assorti d’une cure d’austérité radicale : hausse des impôts, privatisations et réduction drastique du nombre de fonctionnaires.


    Lorsque la gauche revient au pouvoir en 2015, elle maintient la discipline budgétaire tout en la rééquilibrant : taxes sur les plus fortunés, soutien au pouvoir d’achat des ménages modestes et relance de la demande intérieure. Cette combinaison entre rigueur et croissance devient la marque du « modèle portugais ».


    L’économie redressée par l’attractivité

    À partir de 2017, le pays vit un véritable « miracle économique ». Les investissements étrangers affluent, séduits par la stabilité retrouvée, les incitations fiscales et un coût du travail parmi les plus bas d’Europe de l’Ouest (1 015 € de salaire minimum, contre 1 802 € en France). Les fonds européens et le boom touristique post-pandémie dopent l’activité. Résultat : la croissance dépasse 2 % par an et le chômage recule vers 6 %.

    Les entreprises françaises, notamment Somfy ou Decathlon, s’y implantent massivement ; 750 sociétés tricolores emploient aujourd’hui 60 000 personnes. Même les retraités français affluent, profitant d’avantages fiscaux — désormais réduits.


    Le revers du succès

    Mais la réussite portugaise a un prix. L’afflux de capitaux et de nouveaux résidents a fait exploser le marché immobilier : +124 % depuis 2015, bien au-delà de la moyenne européenne. Les jeunes Portugais, incapables d’accéder au logement, continuent de partir : un tiers des 15-39 ans vit à l’étranger.

    Cette tension sociale nourrit aussi la montée du parti d’extrême droite Chega, désormais deuxième force politique du pays.


    Une leçon pour l’Europe

    Avec une dette en baisse (87,8 % du PIB prévue en 2026) et un État qui dépense moins qu’il ne gagne, le Portugal montre qu’une stratégie mêlant discipline et attractivité peut réussir. Mais il rappelle aussi qu’un excédent budgétaire n’est pas toujours synonyme de prospérité partagée.


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  • L'Etat français possède-t-il des Bitcoins ?
    Oct 10 2025

    Oui, l’État français possède bel et bien des bitcoins, mais pas parce qu’il a choisi d’en acheter : il les détient à la suite de saisies judiciaires. Selon le dernier rapport de l’Agrasc (l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués), publié fin 2024, la France détenait 302 cryptomonnaies, d’une valeur totale estimée à 194 millions d’euros, conservées dans les coffres numériques de l’agence. La majorité de ces avoirs est composée de bitcoins, même si une part notable correspond aussi à des ethers, selon les précisions données à BFM Business.


    Ces actifs numériques proviennent d’affaires pénales liées notamment à la cybercriminalité et au blanchiment d’argent, saisies entre 2014 et 2024. Autrement dit, la France n’a pas acheté ces cryptos pour constituer une réserve stratégique, mais elle les possède parce que la justice les a confisquées. Les autorités n’ont d’ailleurs pas encore communiqué de politique claire sur leur conservation : dans certains cas, les cryptomonnaies sont revendues aux enchères, dans d’autres, elles sont gardées par l’État.


    Un précédent marquant remonte à 2021, lorsque la France avait mis en vente 611 bitcoins saisis lors d’enquêtes criminelles. L’opération avait rapporté 24 millions d’euros à l’État. Si ces bitcoins avaient été conservés jusqu’à l’automne 2025, leur valeur aurait plus que doublé, compte tenu de la hausse spectaculaire du marché des cryptomonnaies depuis un an — plus de 70 % d’augmentation pour le bitcoin et l’ether.


    En 2025, l’État détient même un peu plus de cryptos qu’à la fin 2024 : six bitcoins supplémentaires ont été saisis en septembre par la section cyber du parquet de Paris, représentant environ 600 000 euros. Le chiffre définitif des avoirs sera précisé dans le rapport 2025 de l’Agrasc, attendu pour le premier semestre 2026.


    Sur la scène mondiale, la France se classe désormais septième parmi les pays détenant le plus de bitcoins, selon le classement de la société BitGo. Elle se situe loin derrière les États-Unis, qui possèdent près de 198 000 bitcoins, et le Royaume-Uni, qui en détiendrait environ 61 000. Contrairement à ces deux pays, la France n’a pas encore fait le choix d’accumuler volontairement des cryptomonnaies dans ses réserves. Pour l’instant, elle se contente de gérer, au cas par cas, les fruits numériques de la délinquance — un trésor involontaire, mais de plus en plus précieux.

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  • Quelle énergie est la moins chère pour se chauffer ?
    Oct 9 2025

    Avec la baisse des températures, la question revient dans tous les foyers : quelle énergie choisir pour se chauffer sans faire exploser sa facture ? Malgré des fluctuations ces dernières années, une hiérarchie claire se dessine : le gaz reste, en 2025, l’énergie la plus économique pour le chauffage domestique.


    En moyenne, un ménage français dépense aujourd’hui autour de 1 500 euros par an pour se chauffer au gaz, contre environ 800 euros en 2020. Le prix a donc quasiment doublé en cinq ans, conséquence directe de la crise énergétique et du conflit en Ukraine. Mais même à ce niveau, le gaz demeure plus avantageux que ses concurrents. Le kilowattheure y coûte environ 10 centimes d’euro, soit presque deux fois moins que celui de l’électricité, qui atteint désormais 19 centimes.


    Après une hausse estivale due à l’ajustement de la TVA pour se conformer au droit européen, les tarifs du gaz ont légèrement reculé ces dernières semaines (environ –1,4 % sur l’abonnement). Ce repli reste timide, mais il confirme la tendance : le gaz demeure l’énergie la plus compétitive, surtout dans les logements déjà raccordés au réseau. Pas étonnant donc que quatre foyers sur dix en France continuent d’y recourir.


    En deuxième position vient le fioul, choisi encore par près de trois millions de ménages. Son prix tourne autour de 1,10 euro le litre, mais il dépend étroitement du cours du pétrole, actuellement en léger repli. S’il revient souvent un peu plus cher que le gaz, il reste plus économique que l’électricité — à condition de disposer d’une cuve et d’une chaudière déjà installées. En revanche, il s’agit du mode de chauffage le plus polluant, ce qui explique l’interdiction, depuis 2022, d’installer de nouvelles chaudières au fioul.


    Quant à l’électricité, elle reste la solution la plus simple à mettre en œuvre, mais pas forcément la plus abordable. Son prix a grimpé de 45 % en cinq ans, même s’il semble se stabiliser pour l’hiver à venir. Son usage devient vraiment compétitif uniquement dans les logements bien isolés équipés de radiateurs modernes ou de pompes à chaleur performantes.


    En résumé, le gaz garde la première place du podium pour le rapport coût-efficacité. Le fioul s’accroche, mais son avenir s’assombrit. Et l’électricité, plus chère, ne devient rentable qu’à condition d’investir dans une bonne isolation. Dans un contexte de tension énergétique mondiale, le vrai secret pour réduire la facture reste donc… de consommer moins et mieux.

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