• À la Une: les 100 jours au pouvoir de Donald Trump

  • Apr 30 2025
  • Duración: 4 m
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À la Une: les 100 jours au pouvoir de Donald Trump

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  • « Nous ne faisons que commencer » ; « vous n’avez encore rien vu ! » ; « tout va bien se passer… » Voici les petites phrases prononcées par Donald Trump ces dernières heures devant les caméras ou devant ses supporters. Des petites phrases reprises dans nombre de quotidiens ce matin. Le cap des 100 jours a donc été franchi. Et le président américain se veut rassurant… Il faut dire que son action à la tête de la Maison Blanche depuis le 20 janvier soulève interrogations, critiques, craintes… Et ce matin, l’immense majorité des commentaires ne lui sont guère favorables…Le New York Times propose pas moins de 15 éditoriaux sur les trois mois au pouvoir de Trump avec ce titre global sans équivoque : « chaque jour depuis le 20 janvier a été ressenti comme un chaos total ».En effet, rebondit Le Soir à Bruxelles, « cela fait 100 jours que Donald Trump est redevenu le président des États-Unis. Et cela fait 100 jours que les Américains, et le monde, prennent claque sur claque. Quand on fait la liste de ce qui s’est produit depuis le 20 janvier, il y a de quoi être interloqué. »Un « sillage de ruines »Le Temps à Genève tente de résumer cette liste en quelques lignes : « durant ces 100 premiers jours, Donald Trump a verrouillé les frontières de son pays, lâché Elon Musk sur l’administration publique, sabré dans l’aide internationale et dans les contributions aux organisations multilatérales, il est parti en croisade contre la diversité et l’inclusion, confortant l’Amérique blanche et hétérosexuelle. Sur la scène internationale, poursuit le quotidien suisse, Donald Trump a lancé des processus de paix en Ukraine et avec l’Iran, tout en encourageant Israël à écraser Gaza. Il a menacé d’annexer le Groenland, le Panama ou le Canada. En parallèle, il a lancé une guerre commerciale indiscriminée contre le reste du monde, avant de la rediriger contre la Chine, mais s’aliénant ainsi ses alliés maltraités et désorientés. »Commentaire désabusé du Guardian à Londres : « le 47e président des États-Unis laisse derrière lui un sillage de ruines. Le chaos est sa marque de fabrique. Personne ne sait si, quand et comment le carnage prendra fin. (…) Le 4 juillet 2026, les États-Unis fêteront leur 250e anniversaire. À cette date, Trump sera au pouvoir depuis près de 18 mois. Imaginez tout ce qu’il aura accompli. Et détruit. »L’arme de la vengeance…Libération à Paris analyse un autre aspect de la politique de Trump : l’attaque permanente contre tous ceux qui s’opposent à lui…« 100 jours de vengeance tous azimuts pour Donald Trump », titre le quotidien français. En effet, constate-t-il, « aussitôt investi, le dirigeant d’extrême droite s’est lancé publiquement, à coups de décrets, dans une entreprise de vengeance contre ceux qu’il considère comme ses ennemis politiques. Dans son viseur figurent notamment son prédécesseur, Joe Biden, et son adversaire lors de l’élection de l’année dernière, Kamala Harris, tous les deux privés fin mars de leur habilitation secret-défense. Mais le spectre des attaques trumpistes est beaucoup plus large, relève encore Libération. Elles visent des opposants politiques, figures du camp démocrate, et des institutions jugées trop “woke“ ou trop “marxistes“ par le Président, comme les prestigieuses universités du nord-est du pays ou le centre culturel Kennedy, à Washington. Elles frappent aussi d’anciens alliés, avec lesquels il a gouverné lors de son premier mandat. » Des sondages en berneLe Monde, toujours à Paris, met l’accent lui sur l’impopularité croissante de Donald Trump… Cette « impopularité ne vaut pas seulement sur les sujets qui avaient été les moteurs de sa victoire, l’immigration et l’économie. Elle est alimentée également par le rejet d’une pratique agressive du pouvoir, adoptée depuis le 20 janvier. Le jugement des personnes interrogées par le Washington Post est, à ce titre, sans appel, relève Le Monde. Pour 64 % d’entre elles, selon un sondage publié dimanche, le républicain “va trop loin“ dans sa volonté d’“étendre le pouvoir de la présidence“. »Le Figaro tempère… « En réalité, son taux d’approbation égale, voire surpasse légèrement celui de son premier mandat à la même échéance. » En fait, poursuit le journal, « cette chute observée les 100 premiers jours représente une tendance assez classique dans l’histoire politique américaine récente. » Et, surtout, insiste Le Figaro, « Trump conserve le soutien de l’électorat républicain et l’approbation d’un gros tiers des électeurs indépendants. »
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