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NCRI Women's Committee

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We work extensively with Iranian women outside the country and maintain a permanent contact with women inside Iran. The Women’s Committee is actively involved with many women’s rights organizations and NGO’s and the Iranian diaspora. The committee is a major source of much of the information received from inside Iran with regards to women. Attending UN Human Rights Council meetings and other international or regional conferences on women’s issues, and engaging in a relentless battle against the Iranian regime’s misogyny are part of the activities of members and associates of the committee.© 2025 NCRI Women's Committee Ciencias Sociales
Episodios
  • Violence systémique contre les filles en Iran (français)
    Nov 22 2025

    La convergence de la Journée mondiale de l’enfance (20 novembre) et de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles (25 novembre) met crûment en lumière la crise à laquelle sont confrontées les filles iraniennes vulnérables, soumises à une violence systématique enracinée à la fois dans des structures juridiques discriminatoires et dans des défaillances institutionnelles généralisées.
    La maltraitance des enfants est un phénomène en expansion et l’un des principaux fléaux sociaux en Iran. Cette violence systémique touche de manière disproportionnée les filles, puisque 55 % des signalements de maltraitance les concernent.

    1. Mécanismes juridiques : la doctrine des lois « anti-femmes »

    La violence omniprésente est institutionnalisée par des lois qui accordent la priorité aux droits des agresseurs présumés plutôt qu’à la sécurité de l’enfant, découlant de l’idéologie fondamentale du régime, qualifiée d’« anti-femmes ».

    • Priorité au droit du père : Les lois iraniennes concernant la garde et la tutelle judiciaire mettent l’accent sur le « droit du père » plutôt que sur la sécurité de l’enfant. Ce cadre juridique constitue la base structurelle de violences répétées.
    • Discrimination dans la garde : Les règlements discriminatoires du régime en matière de garde exposent les filles mineures à des risques extrêmes. Les lois anti-femmes sont décrites comme permettant des crimes horribles, comme le meurtre d’Ava Yargholi, tuée par son père toxicomane après que ces lois lui ont accordé la garde, malgré le fait que sa mère remplissait toutes les conditions financières et morales. De même, dans le cas de Niyan, la loi a permis à son père — qui avait un passé de menaces et de violences contre son épouse — de conserver la garde, ce qui aurait ouvert la voie aux sévices mortels infligés à la fillette de six ans par le frère de sa belle-mère.
    • Centralité de la discrimination : Les lois anti-femmes sont au cœur des croyances et des réglementations du régime, exposant les filles mineures à la fois à la violence directe et à la discrimination légale.

    2. Mécanismes structurels : privation économique et effondrement institutionnel

    La violence contre les filles est aggravée par l’effondrement des systèmes de soutien social et par la pauvreté structurelle généralisée résultant de la corruption institutionnalisée.

    Vulnérabilité accrue dans la pauvreté et le travail des enfants

    Les enfants en Iran sont confrontés à la pauvreté économique, au travail forcé et à des violences physiques et psychologiques répandues. Cette pauvreté pousse les enfants vers le travail, qui constitue l’une des principales causes d’abandon scolaire.

    • Crise de pauvreté : 38 % des enfants iraniens vivent sous le seuil de pauvreté. Bien qu’un quart des enfants travailleurs soient des filles, ces dernières subissent des taux de violences beaucoup plus élevés que les garçons sur leur lieu de travail.
    • Statistiques de violences graves : Selon des recherches, les filles souffrent nettement plus que les garçons dans plusieurs domaines clés de maltraitance :
      • Violences sexuelles : 12,7 % des filles contre 2,75 % des garçons.
      • Coups et insultes : 26,8 % des filles contre 11,8 % des garçons.
    • Mesures d’auto-protection : Face à cet environnement dangereux, de nombreuses filles travaillant dans le secteur informel se coupent les cheveux courts pour ressembler à des garçons, dans l’espoir d’être un peu plus en sécurité.

    Défaillance du filet de sécurité sociale

    Le système censé protéger les enfants contre la violence a été paralysé par un manque structurel de ressources et de volonté politique.

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  • Systemic Violence Against Girls in Iran: Laws, Poverty, and Institutional Failure
    Nov 21 2025

    The convergence of World Children's Day (November 20) and the International Day for the Elimination of Violence against Women and Girls (November 25) starkly highlights the crisis facing vulnerable Iranian girls, who are subjected to systematic violence rooted in both discriminatory legal structures and widespread institutional failures.

    Child abuse is described in the sources as a growing phenomenon and a top social harm in Iran. This systemic violence disproportionately affects girls, as 55 percent of child abuse reports concern girls.

    1. Legal Mechanisms: The Doctrine of "Anti-Woman" Laws

    The pervasive violence is institutionalized by laws that prioritize the rights of alleged abusers over the safety of the child, stemming from the regime's core ideology described as "anti-woman"

    • Prioritizing the Father's Right: Iranian laws regarding custody and judicial supervision emphasize the "right of the father" rather than the security of the child. This legal framework provides the structural basis for repeated violence.

    • Discrimination in Custody: The regime’s discriminatory custody regulations expose minor girls to extreme risk. The anti-woman laws are described as enabling horrific crimes, such as the murder of Ava Yargholi, who was killed by her addicted father after those laws granted him custody, despite her mother being financially and ethically suitable. Similarly, in the case of Niyan, the law allowed her father—who had a history of threatening and beating his wife—to retain custody, which allegedly paved the way for the fatal abuse of the six-year-old girl by her stepmother's brother.

    • Centrality of Discrimination: The anti-woman laws are central to the regime's beliefs and regulations, exposing minor girls to both direct violence and legal discrimination.

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  • Zahra Shahbaz Tabari : Une condamnation à mort en dix minutes (français)
    Nov 8 2025

    Zahra Shahbaz Tabari, prisonnière politique iranienne de 67 ans, a été condamnée à mort par la première branche du tribunal révolutionnaire de Rasht — marquant la première fois qu’une femme sympathisante de l’Organisation des Moudjahidines du Peuple d’Iran (OMPI/MEK) reçoit une telle sentence.

    Son « crime », selon les autorités du régime, consistait à posséder un petit morceau de tissu portant le slogan « Femme, Résistance, Liberté » ainsi qu’un message vocal inédit. Le procès, tenu en ligne, a duré moins de dix minutes, sans véritable défense. L’avocat commis d’office n’a formulé aucune objection, et le verdict a été prononcé immédiatement. Elle ne dispose désormais que de dix jours pour faire appel, alors qu’elle est détenue à la prison de Lakan, à Rasht.

    Titulaire de diplômes en génie électrique et en énergie durable (Université de technologie d’Ispahan et Université de Borås en Suède), Zahra a été arrêtée en avril 2025 lorsque les forces de sécurité ont fait irruption à son domicile sans mandat. Son fils, Soroush Samak, qui vit en Suède, l’a décrite comme « une femme courageuse, consciente et audacieuse, dont la bravoure effraie le régime ». Dans une interview accordée au Sun, il a déclaré : « Ce couteau a perdu son tranchant ; ces condamnations à mort ne font qu’alimenter la colère du peuple. Ma mère n’a pas peur de mourir, et nous sommes fiers de son courage. » Il a exhorté les gouvernements occidentaux à conditionner toutes leurs relations avec le régime iranien à la suspension des exécutions et à la libération des prisonniers politiques.

    Cette condamnation est intervenue au milieu d’une vague d’exécutions effroyable en octobre 2025 — près de 300 en un seul mois, dont au moins sept femmes. Cette escalade meurtrière reflète, selon les observateurs, la profonde crainte du régime face à une nouvelle révolte nationale. L’affaire de Zahra est devenue le symbole de cette peur — un avertissement destiné à intimider les femmes iraniennes, en première ligne des mouvements de résistance.

    Les organisations internationales de défense des droits humains, dont le Comité des femmes du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), ont appelé les Nations unies et les puissances mondiales à intervenir d’urgence pour sauver la vie de Zahra et mettre fin à la montée des exécutions, que le CNRI qualifie de « crime contre l’humanité ».

    Le courage de Zahra — et l’appel de son fils depuis l’exil — ont fait d’elle un puissant symbole de défiance, incarnant ces Iraniennes qui refusent de se soumettre, même face à la potence.

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