Son odeur après la pluie

Préface de Jean-Paul Dubois

De: Cédric Sapin-Defour

Narrado por: Samuel Charle

C’est une histoire d’amour, de vie et de mort entre un homme et son chien. Un bouvier bernois, Ubac, qui, en même temps qu’il grandit, prend une place toujours plus centrale dans les jours du narrateur. Certaines pages, Ubac pue le chien, les suivantes, on oublie qu’il en est un, et l’on observe ces deux êtres s’aimant tout simplement. Un amour mystérieux qui, se passant de mots, nous tient en haleine. Une vie intense, inquiète et rieuse où tout va plus vite et qu’il s’agit de retenir. Et la mort dont on ne voudrait pas mais qui donne à l’existence toute sa substance.
Reste ce fichu manque. Ces griffes que l’on croit entendre sur le plancher et cette odeur, malgré la pluie, à jamais disparue.

Nul besoin d’être converti pour partager ces treize années d’une vie commune. Cette histoire est universelle.

©2023 / 2024 Éditions Stock / Audiolib (P)2024 Audiolib

Je voulais bien l’aimer

Après une expérience similaire, je voulais bien aimer ce bouquin, mais la verbosité prétentieuse m’a fait perdre tout intérêt…

A lire sans hésiter et pleurer sans retenue

J’ai souri, j’ai rêvé et j’ai surtout pleuré, à plusieurs reprises et intensément. Dès le premier chapitre j’ai su que ce ne serait pas un récit à écouter en public

Ce livre m’a émue au plus profond de moi-même. L’auteur a réussi à capturer de manière élégante et authentique le lien qui peut unir un humain à son chien et que seuls les heureux compagnons de ces anges à quatre pattes peuvent connaître.

Le style d’écriture est particulièrement poétique et sophistiqué et on pourrait le qualifier de danse et compliqué, mais la narration de Samuel Charles est tellement douce et parfaite qu’il nous absorbe dans cette histoire remplie d’émotions. Je le conseille donc vivement à toute personne partageant sa vie avec un chien, vous allez vous y reconnaître.

« De l’aimer me suffit. Car, vois-tu, je ne saurai jamais s’il m’aime, jamais. Et aimer sans certitude de l’être en retour… je me demande si l’on ne tient pas ici la définition de l’amour véritable. »