Pourquoi moi, Sarah témoigne

Depuis le début de la crise sanitaire, les 67 000 bénévoles de la Croix-Rouge française font face à une hausse de + 25% des demandes d’aide alimentaire. Une augmentation qui traduit aujourd’hui une réalité inédite : la crise fragilise davantage les plus pauvres et fait basculer de nouveaux publics dans la précarité. Car la crise n’épargne personne : des jeunes et des travailleurs dont les CDD ne sont pas renouvelés, des intérimaires et saisonniers qui ne retrouvent pas de missions, des retraités isolés ou des familles avec enfants… mais aussi des artisans, des travailleurs indépendants et des commerçants, près de chez nous.

Car, s’ils ont tous un parcours personnel et une histoire de vie différente, c’est une même réalité qu’ils subissent dorénavant : alors qu’ils gagnaient leur vie, 2020 voit un tournant majeur dans leur quotidien.

Au cœur de cette situation, Sarah, nouvellement bénéficiaire de l’aide de la Croix-Rouge française depuis quelques mois, nous racontent, comment elle a brutalement basculé dans la précarité.

Voici Sarah, ancienne autoentrepreneur, à la tête de son salon d'esthétique, détruit dans un incendie.

Un bébé en 2020. Pas de lait pour son biberon.

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