Episodios

  • Nota Bene - EXTRAIT - Jurassic Park dans la vraie vie, c’est possible ? - Avec Lisa Richelmi
    Dec 12 2025

    Mes chers camarades, bien le bonjour !

    Avez-vous déjà entendu l’expression “chercher la petite bête” ? Généralement, on l’emploie pour désigner le fait d’être extrêmement méticuleux, voire maniaque, pour déceler une potentielle erreur. Mais pour d’autres personnes, c’est à prendre au pied de la lettre, littéralement, parce que ces personnes, ce sont les archéoentomologues ! Autrement dit : les archéologues qui étudient les restes d’insectes en contexte archéologique. Pour en savoir plus, j’ai reçu en entretien Lisa Richelmi, et cet entretien, vous pourrez l’entendre dans quelques jours sur le podcast ! Mais pour le moment, j’aimerais bien savoir concrètement comment ça se passe, sur un chantier de fouilles, quand on tombe sur des insectes ? Et d’ailleurs, si on trouve un moustique figé dans l’ambre, est-ce qu’on peut lui redonner vie grâce à son ADN ?

    Je laisse Lisa nous répondre, alors bonne écoute !


    🎧 Mixage : Studio Pluriel : https://www.studiopluriel.fr/

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    5 m
  • Le Fil Mental - Fabien Olicard - Fanny Ruwet a Les Fils qui se Touchent
    Dec 12 2025

    Est-ce qu'on doit dire la vérité en permanence ? Et si on pouvait supprimer un code social ? Avec Fanny Ruwet, on s’est amusés à tirer ces fils jusqu’à ce qu'ils se touchent.


    Merci à cette chère Fanny Ruwet de m'avoir aidé à dérouler ce fil passionnant ! Voici tout ce que l'on a cité durant cet épisode :

    • Le spectacle de Fanny Ruwet : https://fannyruwet.com/
    • Le podcast de Fanny Ruwet : https://www.instagram.com/gensquidoutent/


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    51 m
  • Choses à Savoir CERVEAU - Pourquoi 9, 32, 66 et 83 ans sont des âges clefs ?
    Dec 12 2025

    Une vaste étude menée par l’équipe de l’Université de Cambridge a analysé les cerveaux de 3 802 individus âgés de 0 à 90 ans grâce à de l’IRM de diffusion, afin de cartographier comment les connexions neurales évoluent tout au long de la vie. Les chercheurs ont identifié quatre points de bascule – vers 9, 32, 66 et 83 ans – qui marquent des transitions entre cinq grandes phases d’organisation cérébrale. Chaque point correspond à un changement marqué dans la façon dont les régions du cerveau sont connectées et dans l’efficacité globale du réseau neuronal.


    9 ans correspond à la fin de l’enfance et au début de l’adolescence cérébrale. Depuis la naissance, le cerveau a produit un excès de connexions, puis a procédé à une élimination massive, appelée « poda synaptique ». En parallèle, la matière grise et la matière blanche continuent de croître, ce qui améliore l’épaisseur corticale et stabilise les plis du cortex. Cette période optimise les fonctions fondamentales : langage, mémoire, coordination, apprentissages de base. Le passage vers 9 ans reflète un basculement global : le cerveau quitte la phase d’enfance et entre dans une adolescence prolongée sur le plan neuronal.


    32 ans marque l’entrée dans la pleine maturité adulte. Entre 9 et 32 ans, les connexions se renforcent, la matière blanche se densifie et les échanges entre régions distantes deviennent plus rapides et plus efficaces. Le cerveau affine son organisation interne, ce qui correspond au pic des performances cognitives : raisonnement abstrait, mémoire de travail, rapidité intellectuelle, flexibilité mentale. Autour de 32 ans se produit le changement le plus marqué de toute la vie : le réseau neuronal se stabilise et atteint un plateau structurel, caractéristique du cerveau adulte pleinement mature.


    66 ans correspond au début du vieillissement cérébral. Après plusieurs décennies de relative stabilité, la connectivité globale commence à diminuer. La matière blanche, essentielle aux communications longue distance dans le cerveau, montre des signes de dégradation. La conséquence est un ralentissement progressif de la vitesse de traitement, une diminution de la flexibilité cognitive et parfois une réduction de la mémoire de travail. Néanmoins, certaines capacités – comme les savoirs accumulés ou l’intelligence cristallisée – restent relativement préservées.


    83 ans marque l’entrée dans la phase de vieillesse avancée. À cet âge, le cerveau connaît une nouvelle reconfiguration : les réseaux deviennent plus fragmentés et s’appuient davantage sur des connexions locales. La communication globale perd en efficacité, ce qui augmente la vulnérabilité aux fragilités cognitives et aux maladies neurodégénératives. Certaines zones plus robustes peuvent compenser partiellement, mais l’organisation générale du réseau est moins stable et moins intégrée.


    En résumé, cette étude montre que le cerveau ne vieillit pas de façon linéaire. Il traverse cinq grandes phases, avec des changements profonds à 9, 32, 66 et 83 ans. Ces âges clés correspondent à des réorganisations profondes : apprentissage fondamental, maturité cognitive, entrée dans le vieillissement et vieillesse avancée.

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    3 m
  • Choses à Savoir - Culture générale - Pourquoi Les demoiselles d'Avignon de Picasso ne sont-elles pas d'Avignon ?
    Dec 12 2025

    Le titre du tableau de Picasso induit souvent en erreur : Les Demoiselles d’Avignon ne renvoient absolument pas à la célèbre ville du sud de la France. Rien, dans l’histoire du tableau ou dans l’intention de l’artiste, ne renvoie à Avignon. L’origine véritable du titre est bien plus surprenante et profondément liée à la jeunesse de Picasso à Barcelone.


    En 1907, lorsque Picasso peint ce tableau révolutionnaire, il cherche à représenter les prostituées d’une maison close située dans la rue d’Avinyó, une rue populaire du quartier gothique de Barcelone. À l’époque, cette rue était connue pour ses bordels, que le jeune Picasso fréquentait régulièrement avec ses amis artistes. Le tableau s’appelait d’ailleurs d’abord « Le Bordel d’Avinyo », un titre beaucoup plus explicite mais jugé trop scandaleux par ses proches. L’appellation “Demoiselles” est une façon euphémisée de désigner ces femmes, et la transformation d’“Avinyó” en “Avignon” serait venue d’un malentendu ou d’un choix délibéré de ses amis marchands pour adoucir le sujet.


    En réalité, la déformation du nom a permis de détourner l’attention du public d’un titre jugé trop cru et choquant au début du XXᵉ siècle. Le mot “Avignon” sonnait plus neutre, presque poétique, tout en conservant une résonance étrangère. Avec le temps, ce nom s’est imposé et est devenu indissociable du tableau, même si son lien géographique est totalement erroné.


    Mais au-delà du titre, ce tableau marque une rupture fondamentale dans l’histoire de l’art. Picasso y représente cinq femmes nues, aux corps anguleux, aux visages inspirés des masques africains et de l'art ibérique, un choc visuel radical pour l’époque. La perspective traditionnelle est abandonnée, les formes sont disloquées, les corps comme taillés dans la pierre. Ce style préfigure ce qui deviendra le cubisme, mouvement fondé avec Georges Braque et qui bouleversera tous les codes de la peinture occidentale.


    Aujourd’hui, Les Demoiselles d’Avignon est conservé au Museum of Modern Art (MoMA) de New York, où il est considéré comme l’un des tableaux les plus importants du XXᵉ siècle. Et malgré son titre trompeur, son ancrage demeure bien celui de la Barcelone de Picasso, et non de la Provence française.


    Ainsi, les Demoiselles ne sont pas d’Avignon… mais d’Avinyó, rue discrète d’où partit une révolution artistique.

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    2 m
  • Choses à Savoir - Culture générale - Pourquoi le “dernier repas du condamné” n'existe plus au Texas ?
    Dec 11 2025

    Oui, cette histoire est vraie : l’affaire Lawrence Russell Brewer a bien entraîné la fin officielle de la tradition du last meal personnalisé pour les condamnés à mort au Texas en 2011.


    Voici les faits établis :


    1. La tradition existait réellement au Texas


    Avant 2011, les condamnés à mort texans pouvaient demander un dernier repas spécial, dans des limites raisonnables, comme dans de nombreux États américains. Cette pratique symbolique remonte au XIXᵉ siècle.


    2. Le dernier repas extravagant de Brewer


    Lawrence Russell Brewer, condamné pour un meurtre raciste particulièrement violent, a effectivement demandé un repas énorme, comprenant notamment :


    un triple cheeseburger,

    un cheeseburger supplémentaire,

    trois fajitas,

    une portion d’okra frit,

    un steak de poulet,

    une omelette complète,

    une pizza,

    des brownies,

    une glace,

    du beurre de cacahuète,

    et même du meatloaf.


    En tout, un repas correspondant à plusieurs milliers de calories.


    3. Il n’en a rien mangé


    Quand le plateau lui fut présenté, Brewer refusa d’y toucher, affirmant qu’il “n’avait pas faim”. Ce geste fut perçu comme un manque de respect, notamment par les représentants politiques et les familles de victimes.


    4. Décision du Sénat du Texas


    Le sénateur John Whitmire, outré par l’abus, écrivit immédiatement au directeur des prisons pour demander la fin de cette tradition. Celui-ci accepta le jour même.

    Depuis septembre 2011, au Texas, les condamnés à mort reçoivent le repas du jour, comme tous les autres détenus.


    5. Le Texas est le seul État à l’avoir officiellement abolie


    D’autres États continuent la tradition, mais avec des budgets limités (généralement 20 à 40 dollars).


    L’affaire Brewer est l’un des rares cas où un geste provocateur d’un condamné à mort a entraîné une modification immédiate de la politique pénitentiaire d’un État américain.

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    2 m
  • Choses à Savoir SANTE - Pourquoi ne faut-il pas dépasser 6 tasses de café par jour ?
    Dec 11 2025

    Le café est l’un des stimulants les plus consommés au monde. Pour beaucoup, c’est un rituel, un carburant, un coup de fouet mental. Mais une vaste étude menée par l’Université d’Australie-Méridionale (UniSA) apporte un éclairage surprenant : au-delà de six tasses par jour, le café pourrait avoir des effets inattendus… directement sur notre cerveau.


    L’étude, l’une des plus importantes jamais réalisées sur le sujet, a analysé les habitudes de consommation de plus de 300 000 personnes, tout en croisant les données de santé et des mesures d’imagerie cérébrale. Et le résultat est sans appel : une consommation excessive de café est associée à une réduction du volume cérébral total. Autrement dit, le cerveau tend littéralement à se « rapetisser ». Une diminution faible, certes, mais significative sur le plan statistique.


    Comment expliquer un tel phénomène ? Les chercheurs montrent que la caféine, consommée en grande quantité, peut perturber l’équilibre hydrique et les mécanismes d’oxygénation du cerveau. La caféine est un stimulant qui bloque l’adénosine, une molécule impliquée dans la détente cérébrale. En quantité modérée, ce blocage est bénéfique : il réveille, augmente la vigilance et améliore la concentration. Mais au-delà d’un certain seuil, ce même mécanisme devient agressif. Le cerveau reste trop longtemps en « mode alerte ». Résultat : un niveau de stress systémique plus élevé, qui peut affecter la microcirculation cérébrale et, à long terme, contribuer à une perte de volume neuronal.


    L’étude de l’UniSA a également mis en lumière un autre point crucial : les gros consommateurs de café ont un risque accru — jusqu’à 53 % — de développer des formes de démence plus tard dans la vie. L’association ne prouve pas que le café en est la cause directe, mais elle montre une corrélation suffisamment forte pour inciter à la prudence. Ce lien semble notamment lié aux perturbations chroniques du sommeil et au stress oxydatif provoqués par un excès de caféine.


    Faut-il alors renoncer au café ? Pas du tout. Les chercheurs insistent sur un message clé : la modération est votre meilleure alliée. Entre une et trois tasses par jour, le café est associé à une meilleure concentration, un risque cardiovasculaire plus faible, et même une longévité accrue. Mais dépasser six tasses, c’est pousser le cerveau au-delà de ses limites physiologiques.


    En résumé : ce n’est pas la boisson qui est dangereuse, c’est l’excès. Le cerveau est un organe subtil, qui aime les stimulants… tant qu’ils respectent ses frontières.

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    2 m
  • Choses à Savoir - Culture générale - Pourquoi Batman rend-il plus altruiste ?
    Dec 11 2025

    Une étude menée à Milan par des psychologues de l’université Cattolica del Sacro Cuore s’est intéressée à une question simple mais audacieuse : peut-on rendre les gens plus gemtils envers autrui grâce à quelque chose d’aussi incongru qu’un homme déguisé en Batman dans le métro ? Contre toute attente, la réponse semble être oui, selon cette recherche publiée dans la revue npj Mental Health Research.


    Les chercheurs ont mené une expérience dans le métro milanais. Lors de certains trajets, une femme simulait une grossesse pour observer si des passagers se levaient pour lui céder leur siège. Dans les conditions normales, environ 37,7 % des passagers lui laissaient la place. Mais lorsque, par une autre porte, un homme déguisé en Batman montait dans la même rame, le taux grimpait à 67,2 %. Autrement dit, la présence du super-héros doublait presque la probabilité d’un comportement prosocial.

    Fait encore plus étonnant : parmi ceux qui se levaient, près de 44 % affirmaient ne pas avoir vu Batman. L’effet se produisait donc même sans perception consciente du personnage. Comment expliquer cela ?


    Selon l’équipe italienne, deux mécanismes se combinent. D’abord, la présence d’un élément inattendu – ici un homme masqué et capé dans un contexte ordinaire – rompt la routine mentale. Dans les transports, nous sommes souvent en mode “pilote automatique”, absorbés par nos pensées ou par nos écrans. Un personnage aussi incongru que Batman sert de rupture cognitive et ramène l’attention sur l’environnement. Une fois plus attentifs, les passagers remarquent davantage qu’une personne enceinte a besoin d’aide.


    Ensuite, Batman agit comme un “prime” symbolique. Même sans le voir clairement, son costume représente dans l’imaginaire collectif la justice, la protection et l’entraide. La simple présence du symbole active des normes sociales positives. Le cerveau, même inconsciemment, se retrouve orienté vers une idée simple : aider les autres est une bonne chose. Ce petit coup de pouce psychologique suffit parfois à déclencher un comportement prosocial.


    Cette étude montre que l’altruisme n’est pas seulement une caractéristique individuelle stable, mais aussi un phénomène hautement contextuel. La gentillesse peut être stimulée par des éléments extérieurs, même subtils : une surprise, une perturbation de la routine, un symbole culturel fort. En d’autres termes, de petites interventions dans l’espace public – installations artistiques, mises en scène, nudges sociaux – pourraient encourager l’entraide de manière très concrète.


    Dans un monde où beaucoup évoluent sans vraiment regarder autour d’eux, il suffit parfois d’un Batman inattendu pour rappeler que la bienveillance est toujours à portée de main.

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  • Tempête mentale - Épisode 3 – Le piège des TCA
    Dec 10 2025

    Dans ce nouvel épisode de « Tempête Mentale », nous entrons dans l’esprit de Kimi, 25 ans, qui oscille entre privations, excès et culpabilité. Les troubles des conduites alimentaires (TCA), ce sont ces comportements perturbés qui impactent profondément le quotidien et le rapport à soi et à la nourriture : restriction sévère, crises d’hyperphagie, comportements compensatoires… autant de réalités souvent invisibles qui laissent des traces durables sur le corps et l’esprit. Ici, le trouble – incarné par Camille Lellouche – prend vie et se glisse dans les pensées de Kimi, tentant tour à tour de la séduire, de la culpabiliser ou de la contrôler. À travers ce huis clos sonore, on découvre une intimité rarement partagée, faite de luttes silencieuses, de honte et de fatigue mentale – mais qui concerne pourtant des centaines de milliers de personnes en France, souvent en secret.


    *****************

    Si vous vous reconnaissez dans ce témoignage, ou si vous pensez qu’un proche pourrait être concerné, sachez que vous n’êtes pas seul. Consultez un médecin généraliste, un psychiatre, ou un professionnel de santé. En cas de crise ou de détresse, contactez le 3114, numéro national de prévention du suicide, disponible 24h/24 et 7j/7. Parler, c’est déjà un premier pas.

    Retrouvez toutes les informations autour de la santé mentale sur info.gouv.fr/parlons-sante-mentale.

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