Anaïs est habituée des planches : elle participe régulièrement au Festival d’Avignon, où elle joue dans la pièce Dommages, une comédie hommage au vaudeville, et cela pour plusieurs éditions consécutives.

Elle joue aussi dans des spectacles d’improvisation, comme avec la Compagnie La Limprost, où elle partage la scène avec d’autres improvisateurs de talent.

Parmi ses projets : Première Débauche, un spectacle dans lequel elle mêle humour, critique sociale et énergie scénique.

Ce qui la distingue : son jeu mêle légèreté et intelligence, capacité à surprendre, à faire rire mais aussi à toucher, souvent à travers des situations de tous les jours qu’elle sait rendre universelles.

Et ce n’est pas tout : Anaïs, en plus d’être une artiste engagée et une humoriste brillante, est femme amoureuse et maman de… 4 enfants ! Un équilibre de vie intense, qui se ressent dans ses spectacles, entre tendresse, chaos joyeux et sincérité.

Episode 45

Production exécutive du podcast : yumeego

Production éditoriale : Véronique Barbe

Direction artistique du podcast : Alexandre Bréal

Montage/Mixage : Alexandre Bréal

Avec les voix de Véronique Barbe & William Pilet

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Philippe Roche n’est pas un artiste comme les autres. Il commence très jeune à vivre la scène : chant, imitations, variété, opéra, jazz… Il apprend à manier sa voix avec passion, et très vite ce don de la voix devient aussi son outil comique.

Son spectacle “Et Dieu créa… La voix” en est un excellent exemple : un spectacle musical-humoristique dans lequel il nous raconte l’histoire de la voix — du premier cri de l'homme jusqu’à aujourd’hui — en mêlant performances vocales impressionnantes, imitations bluffantes (Kendji, Grand Corps Malade, Maître Gims, Christophe Maé, etc.) et humour sincère. Et ce n’est pas tout : il est aussi dans une phase de création, testant du matériel nouveau, improvisant, accordant la place au public. Son spectacle “nouveau spectacle en rodage” le montre bien : Philippe Roche continue de creuser, de jouer avec sa voix, ses histoires, son vécu, en scène.

Ce qui rend Philippe vraiment touchant ? C’est qu’il ne se contente pas d’amuser : il se livre. Il partage avec beaucoup de détails personnels, des morceaux de vie, des émotions vraies. On sent dans ses spectacles une générosité, une humanité qui prend aux tripes — comme son art. Et au final, on ressort de son spectacle non seulement divertis, mais aussi un peu transformés.

Episode 44

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Pia est née à Paris, fille de Georges Moustaki, le célèbre « métèque », et de Yanick (Yanick Varech), poétesse bretonne.

Elle grandit entre Orient et Occident, bercée par la poésie, la musique, les voyages — son père la fera voyager en tournée très jeune.

Très tôt, Pia explore plusieurs métiers de l’ombre de la culture : costumière, assistante de production et de casting, voix-off pour documentaires, etc.

Elle ne se contente pas de l’entourage artistique, elle se lance elle-même : elle écrit ses chansons, compose son propre univers.

Parmi ses étapes marquantes :

En 1979, elle chante pour la première fois sur disque en duo avec son père sur « Elle est elle ».

En 1985, elle enregistre le 45 tours Watcha Watcha avec le compositeur malgache Roger Khâ, ce qui l’amène à tourner, notamment à Madagascar et en Bretagne.

En 2000, elle collabore avec Vincent Sarciaux pour développer un nouveau répertoire, jouer sur scène, expérimenter.

En 2009, paraît l’album Femme du Monde dont elle est l’auteure pour les textes ; plusieurs musiciens l’accompagnent.

En 2012, elle et son père enregistrent ensemble une chanson, Sur un Air de Ressemblance, un moment unique professionnellement et personnellement.

Et puis il y a "Fille de Métèque", son autobiographie (co-écrite avec Colette Ollivier-Chantrel), publiée chez Plon en 2019. Ce récit revient sur ses racines — grecque, bretonne — les grandes influences, les manques, les joies, mais aussi le métier, l’art, la mémoire de son père.

Aujourd’hui, Pia Moustaki partage non seulement ses chansons, mais aussi sa voix à travers ce regard sur le passé, sur l’identité et sur l’art. Elle vit entre Saint-Malo et Paris, continue d’écrire, de chanter, et d’entretenir la mémoire artistique de son père tout en affirmant sa propre singularité.

Mais vous allez en savoir encore dans ce potecast !

Episode 43

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Formé très tôt au théâtre, il se passionne pour l’art de la scène et crée rapidement un personnage devenu culte : Monsieur Fraize, ce grand timide en pull rouge, décalé et maladroit, qui fait rire autant par ses silences que par ses mots. Ce personnage atypique, il l’a rodé dans les cafés-théâtres, avant de s’imposer sur les scènes nationales, puis à l’Olympia, et même au cinéma.

On l’a vu dans plusieurs films de Michel Hazanavicius ou Pierre Salvadori, mais aussi dans des comédies populaires où son jeu subtil apporte toujours une touche singulière. À la télévision, il participe à de nombreuses émissions humoristiques et festivals, comme Montreux, où son style absurde et poétique séduit aussi bien les spectateurs que les professionnels.

Aujourd’hui, Marc Fraize continue de tourner avec ses spectacles, toujours en explorant ce mélange rare de tendresse, d’humour et de malaise joyeux, qui fait de lui un artiste à part dans le paysage comique français.

Bref, un vrai créateur d’univers, qu’on est ravi d’accueillir dans ce podcast !

Episode 42

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Car Baffie s’interroge… et vous interroge ! Un spectacle participatif, truffé d’improvisations, où le public devient autant acteur que spectateur. Présenté au festival de La Réunion en avril, ou encore à Marrakech et Paris, ce show à atterri au Théâtre de Verdure à Ramatuelle pour vivre de ses rebonds imprévisibles et de l’énergie acérée de son maître de cérémonie. L’humoriste ouvre le dialogue, bouscule le public et transforme la salle en terrain de jeu, entre vannes percutantes et réflexions absurdes.

Du boulevard au micro, de la télé aux planches et du dico aux embrouilles, Laurent Baffie fait tout, sauf dans la demi-mesure. Il vous pose des questions que vous ne vous posez jamais… et qui, étrangement, vous font mourir de rire. En deux mots ? Il est là pour déranger, étonner… et vous prouver que même chez vous, vous avez des questions à vous poser. Et si ça ne marche pas, au moins vous aurez rigolé. Pas mal, non ?

Tout est prêt ! Vous n’avez plus qu’à appuyer sur play… et à vous poser quelques vraies… enfin, des fausses bonnes questions, façon Baffie.

Episode 41

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L’artisan rieur des planches et des ondes

Né en décembre 1965 à Paris, ville qu’il habite comme un décor de comédie, Fabrice Blind entre en scène très tôt. À seulement 15 ans, il fait ses premiers pas à l’écran dans Vivre ma vie, avant de prendre le micro sur Ado FM, où il animera pendant plus d’une décennie quelque 5 000 heures d’émission et recueillera plus de 500 interviews. Déjà, sa voix portait.

Le rire devient vite son terrain de jeu favori. Il forge son premier one-man show Ingrid en 1993, puis affine son art avec Voilà le travail (1998), satire hilarante des absurdités du monde professionnel, saluée par la SACD comme meilleur spectacle. Mais c’est au théâtre de boulevard qu’il s’épanouit pleinement, coécrivant et interprétant des comédies devenues cultes, dont l’irrésistible Mon colocataire est une merde (ou une garce, selon la version), jouée plus de mille fois à Paris et en tournée.

Comédien tous terrains, il multiplie les apparitions à la télévision (La Classe, Les Grosses Têtes, Code Barge, Palizzi) et au cinéma, notamment dans Bouquet final aux côtés de Depardieu et Bourdon. Rien n’échappe à sa curiosité artistique.

Aujourd’hui encore, Fabrice Blind ne lâche rien. Il continue de faire rire et réfléchir avec des spectacles récents comme Une envie folle, La guerre des garces ou Le casting de ma vie. En parallèle, il anime des rencontres culturelles, comme celles consacrées à La Planète sauvage en 2024, preuve que le rire peut aussi être cultivé.

Pourquoi son humour fait mouche ? Parce qu’il allie la précision du verbe à l’énergie du jeu, le burlesque au regard acéré. Il transforme les tracas du quotidien en véritables partitions comiques, où chacun reconnaît un peu de soi.

En somme : Fabrice Blind, c’est l’élégance de la dérision et la tendresse de la moquerie. Un funambule du verbe, qui fait rire… avec panache.

Episode 40

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Marianne Sergent est une figure emblématique de l’humour français, connue pour son franc-parler, son féminisme assumé et son engagement artistique sans compromis.Née le 27 mars 1949 à Paris, elle est la fille du résistant Georges Sergent, dit « Commandant Georges », et la sœur de l’historien Bernard Sergent. Elle commence sa carrière théâtrale en 1973 avec la pièce Célébration (des Deux Orphelines) au Théâtre 71, avant de se lancer dans le one-woman-show, un format encore rare à l’époque.

L'humour qui pique et qui pense

Marianne Sergent, c’est un peu la Jeanne d’Arc du one-woman-show, version clope au bec et punchlines au vitriol. Depuis les années 70, cette pionnière de l’humour engagé balance des vérités qui décoiffent, qu’on parle de féminisme, de politique ou de sexe – surtout de sexe, d’ailleurs, avec des titres de sketchs comme La Recette de la fellation (oui, vraiment).

Pas du genre à lécher les bottes du showbiz, elle a préféré tracer sa route entre théâtre, radio et scènes alternatives, tout en évitant soigneusement… Michel Drucker. Son spectacle 30 ans de carrière sans passer chez Drucker, c’est même devenu une carte de visite.

Toujours active, toujours mordante, elle partage désormais la scène avec son fils, prouve qu’on peut être féministe et drôle, et rappelle à tous qu’une vanne bien placée vaut mieux qu’un long discours.

Marianne Sergent, c’est du culot, du cœur et beaucoup de gueule !

Episode 39

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Ah, Sebastian Marx ! Si vous ne le connaissez pas encore, vous êtes soit dans une grotte, soit en train de voyager dans une autre dimension où l'humour n'a pas encore été inventé.

D'origine américaine (oui, oui, il est d’abord un "Yankee"), Sebastian Marx débarque en France pour… en fait, on ne sait pas trop pourquoi, mais on est bien contents qu'il soit resté ! Entre la culture française, l'accent américain-new-yorkais (très raffiné, on vous assure) et des blagues qui ne manquent jamais de piquant, il a su se frayer un chemin vers la scène comique française.

Il commence sa carrière en faisant l'humoriste un peu par hasard, en se moquant de ses propres déboires culturels en tant qu’étranger en France. Imaginez un Américain qui tente de comprendre le français… Mais, Sebastian s’en sort avec brio, en faisant de ses maladresses un terrain de jeu pour ses spectacles.

Il fait ses armes dans divers cafés-théâtres, et c’est en 2012, lors de ses premières scènes dans le célèbre "Paname Art Café" qu’il commence à véritablement briller. Sebastian se fait vite un nom grâce à son humour acéré, sa vision unique de la vie entre deux cultures et, bien sûr, son énergie débordante.

Il adore l’absurde, l'auto-dérision et les petites subtilités de la vie quotidienne, surtout quand il s’agit de se glisser dans des situations totalement incongrues. Sa spécialité : transformer la moindre anecdote en un sketch mémorable.

Il a ce talent rare de vous faire rire avec des petites choses, des détails de la vie de tous les jours qui, racontés par lui, deviennent des moments de pure folie. Il n'a pas peur de décaler la réalité pour faire rire, quitte à frôler la frontière entre le sublime et le ridicule (et c'est ça qui est génial !).

Le dernier spectacle : "Sebastian Marx, on est bien là !"

Alors, son dernier spectacle, comment vous dire… C'est une véritable pépite ! "on est bien là !" vous plonge dans son univers à travers une série de sketches où il navigue entre l’absurde et le concret avec une aisance déconcertante.

Dans ce nouveau show, il nous parle avec un ton désinvolte de tout et de rien : la société, la politique, la famille, l’amour (et ses déboires). Mais tout ça, bien sûr, avec son regard unique. Bref, c’est un spectacle à ne surtout pas manquer. Parce que Sébastian Marx, c’est l’humour à la fois subtil et percutant. C’est un vrai showman, capable de transformer une simple réflexion en un moment d’anthologie. C’est la promesse d’un rire intelligent et rafraîchissant, loin des blagues de mauvais goût. Sebastian est là pour bousculer votre vision du monde, tout en vous faisant exploser de rire. Et croyez-nous, ça fait du bien !

Episode 38

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