Aujourd’hui, on part sur le terrain pour parler d’un sujet que j’adore : où placer un piège photo pour observer les animaux sauvages sans les déranger. Je te montre les endroits où j’ai eu du succès, les erreurs que j’ai faites, et surtout la logique que j’utilise pour choisir mes emplacements — que ce soit près d’un point d’eau, d’un terrier ou sur une coulée utilisée par les renards, les blaireaux ou les chevreuils. Un piège photo (ou camera trap, trail cam) c’est tout simple : tu le poses, tu l’actives, et il se déclenche automatiquement quand un animal passe devant. Le tout, c’est de savoir où le mettre. Parce qu’entre un champ, une forêt ou une zone humide, les résultats n’ont rien à voir. Dans cette vidéo, je t’emmène dans ma forêt, celle que j’explore chaque semaine, pour te montrer concrètement comment je repère les traces, les passages, les terriers et les points d’eau où les animaux viennent boire. Je te montre aussi comment je fais pour ne pas déranger la faune, comment je me sers de cartes comme Google Maps ou le Géoportail suisse pour repérer les zones intéressantes, et comment j’utilise plusieurs pièges photo pour comprendre les habitudes des animaux. C’est un peu comme une enquête : tu poses plusieurs caméras, tu compares les images, et tu finis par savoir par où passent tes sujets préférés. Et surtout, tu vas voir qu’il n’y a pas besoin d’aller au bout du monde pour observer des trucs incroyables. Souvent, la nature fascinante est juste à côté de chez nous. Les gens rêvent d’aller photographier des lynx ou des ours, alors qu’ils n’ont jamais observé les renards, les fouines ou les blaireaux du coin. Moi, j’apprends à connaître ma forêt, à lire les signes, à comprendre qui vit là et comment ils se déplacent. Je te parle aussi des erreurs classiques : – placer la caméra trop haut (et ne rien filmer du tout 😅) – la mettre au mauvais endroit, genre trop près d’un champ ou d’une route – oublier de la camoufler un minimum – ou pire : aller vérifier tous les deux jours et laisser ton odeur partout. Je te montre comment éviter tout ça, comment camoufler ton piège photo, et pourquoi c’est une bonne idée de laisser l’appareil au moins une semaine sans y toucher. Les animaux s’habituent, reviennent, et finissent par reprendre leur comportement normal. Et quand on commence à comprendre les coulées, les empreintes, les poils coincés dans les branches ou même les crottes, on commence vraiment à lire la forêt autrement. C’est ce qui me passionne dans tout ça : apprendre à observer, à reconnaître les signes, à comprendre les rythmes de la nature. Mes pièges photo, je les utilise autant pour apprendre à repérer les bons coins photo que pour le simple plaisir de découvrir ce qui se passe quand je ne suis pas là. Parfois, c’est juste un renard qui passe. Parfois, c’est un hérisson, un chevreuil ou un blaireau curieux. Et à chaque fois, c’est une surprise. Le but, c’est pas juste de filmer — c’est d’apprendre, de progresser, de mieux connaître les animaux qu’on veut photographier. Et quand un jour tu tomberas nez à nez avec un renard à dix mètres de toi, tu sauras comment bouger, comment te placer, et tu feras une photo qui te rendra fier. Je te montre aussi quelques extraits capturés par mes caméras, histoire que tu voies le résultat. Ce ne sont pas des images de National Geographic, mais c’est ma forêt, mes animaux, et je trouve ça mille fois plus gratifiant.
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