Cette quinzaine, les Sales Bobines plongent dans le manoir moisi de Ghoulies, réalisé par Luca Bercovici en 1985. Un film d’horreur fauché, coincé entre comédie ado et satanisme de pacotille, où de petites créatures gluantes font plus de figuration que de frayeur.
Sacha, Clément et Julie reviennent sur cette production chaotique signée Charles Band, souvent comparée à Gremlins mais sans la magie, pour décortiquer un vrai cas d’école : comment un film vendu sur son affiche finit dans les toilettes....

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Dans cet épisode des Salles Bobines, on décortique The Last Video Store (Tim Rutherford & Cody Kennedy), découvert sur la plateforme Shadows.

Nila, chargée d’exécuter les dernières volontés de son père, ramène des VHS dans un vidéoclub… où une cassette maudite — le « Videonomicon » — matérialise des créatures tout droit sorties des rayons : slasher au masque de hockey, héros d’action décérébré, alien fauché mais teigneux. Huis clos 100% vidéoclub, décor bourré de fausses affiches, clins d’œil eighties à tous les étages et quelques gags gore : on parle hommage, nostalgie, règles de l’univers pas toujours tenues, rythme en dents de scie… et charme d’un film « fauché mais sincère ». Bilan sans filtre : ce que ça célèbre, ce que ça rate, et pourquoi ça donne quand même envie de rebobiner.

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Pour cet épisode, on embarque sur les côtes brumeuses de Galice avec Dagon, adaptation très libre de Lovecraft signée Stuart Gordon. Entre marins échoués, village poisseux et secte des profondeurs, le film revisite Le Cauchemar d’Innsmouth à la sauce série B : effets spéciaux inégaux, ambiance humide, pulsions pulp et folklore païen.
Sacha, Clément et Julie débattent d’un cinéma de genre qui interroge la fidélité à l’œuvre de Lovecraft : faut-il en respecter l’esprit ou oser la réinterprétation ? Entre fascination, rire et analyse, cet épisode plonge dans une adaptation aussi curieuse qu’attachante, où l’horreur cosmique flirte sans complexe avec le grotesque.

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