Les cartes blanches de l'Inp

De: Institut national du patrimoine
  • Resumen

  • Parce que le patrimoine concerne tout le monde, et pas seulement les spécialistes, l’Institut national du patrimoine (https://www.inp.fr) (Inp) a souhaité recueillir la vision du patrimoine portée par des personnalités d’horizons divers (recherche, littérature, art, design, spectacle vivant, politique…). Ces « Cartes blanches », pour la plupart enregistrées en public, permettent de questionner, à travers des parcours biographiques et professionnels singuliers, les conceptions et les catégories patrimoniales, de s’interroger sur les pratiques, de se confronter à l’actualité, de s’ouvrir à d’autres disciplines… en un mot de maintenir l’esprit en alerte. Établissement d’enseignement supérieur du ministère de la Culture, l’Inp a pour mission de recruter par concours et de former les conservateurs du patrimoine de l’État, de la fonction publique territoriale et de la Ville de Paris, ainsi que des restaurateurs du patrimoine habilités à travailler sur les collections publiques. L’Inp propose également un très large éventail de formations permanentes pour les professionnels du patrimoine, français et étrangers. Il est aussi un lieu de diffusion culturelle à travers conférences, colloques et publications qui sont autant d’occasions de travailler avec d’autres institutions patrimoniales et universitaires, françaises et étrangères. Dans chaque épisode de ce podcast, l’Inp invite un « grand témoin » à évoquer son rapport au patrimoine par le biais de son parcours professionnel ou biographique, à l’occasion de la parution d’un ouvrage ou d’un film, au spectre d’une initiative particulière, d’un engagement ou d’un événement. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Episodios
  • Carte blanche à Eric Ruf
    Apr 11 2025

    Interrogé sur le rapport que la Comédie française entretient avec son patrimoine (lieux, histoire, répertoire, costumes, décors…), Éric Ruf expose d’emblée les malentendus qui entourent la Comédie, dont on imagine souvent – à tort – qu’elle est le lieu d’un répertoire exclusivement ancien, clos et pleinement maîtrisé, alors qu’elle est aussi, depuis ses débuts et sans discontinuer, un lieu de création contemporaine et d’innovation. À la fois « lieu de mémoire » et « lieu de création pure », la Comédie française a donc vocation de porter le répertoire classique de demain. Pour Éric Ruf, la maison de Molière est une institution où la mémoire est « réactivée par le présent et le présent lesté par la mémoire »…


    Éric Ruf est administrateur général de la Comédie française depuis 2014. Acteur au théâtre et au cinéma, metteur en scène et scénographe pour le théâtre comme pour l’opéra et le ballet, il est entré à la Comédie française en tant que pensionnaire en 1993, avant même d’avoir achevé ses études au Conservatoire. « La mission de l’administrateur [de la Comédie française], dit-il, est de rêver les mariages les plus fertiles entre le répertoire choisi et les visions d’artistes invités à les mettre en scène. On y pratique avec bonheur l’art de la mixité – antique, classique, moderne, contemporain, qu’importe – l’essentiel est que ce théâtre soit toujours plus disant que la réalité et qu’il nous y ramène à force de détours. Le spectacle est notre dessein commun, la part offerte de la ruche bourdonnante qu’est notre maison. » Éric Ruf a reçu le prix Gérard-Philippe de la Ville de Paris (1999), les Molières du décorateur et du second rôle masculin pour Cyrano de Bergerac (2007), le prix Beaumarchais du Figaro et le Grand Prix du Syndicat de la critique pour le meilleur spectacle théâtral de l’année pour Peer Gynt (2012), et le Molière de la création visuelle pour 20 000 lieues sous les mers d’après Jules Verne (2016).


    Cet épisode, animé par Christian Hottin (directeur des Études du département des Conservateurs de l’INP), a été enregistré le 29 mai 2018.


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    47 m
  • Carte blanche à Alain Schnapp
    Mar 7 2025

    À l’occasion de la parution de l’ouvrage Une histoire universelle des ruines (Éditions du Seuil, 2021), Alain Schnapp expose dans ce podcast sa conception de la ruine – développée notamment au contact de l’historien Krzysztof Pomian –, objet physique autant qu’idée partagé entre nature et culture, non sans lien avec « l’imaginaire archéologique » tel que formulé par Daniel Fabre. En passant, Alain Schnapp retrace l’évolution à laquelle il a contribué, durant la seconde moitié du XXe siècle, des méthodes, des moyens et de la déontologie qui désormais précèdent, accompagnent et suivent les fouilles archéologiques. Une part décisive de cette évolution repose sur la création, en 2001, de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), dont Alain Schnapp rappelle la singularité et l’importance pour l’élaboration d’une mémoire collective.

    Alain Schnapp est historien et archéologue, professeur émérite à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Après avoir soutenu une thèse de doctorat d’État sous la direction de Pierre Vidal-Naquet, et participé à la fondation de la revue Les Nouvelles de l’archéologie, il a enseigné l’archéologie grecque puis dirigé l’UFR d’histoire de l’art et d’archéologie de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (1994-1998). De 2000 à 2005, Alain Schnapp a dirigé l’Institut national d’histoire de l’art, et a été invité à enseigner dans de nombreuses universités (Royaume-Uni, Italie, Allemagne, États-Unis). Ses recherches ont porté sur trois domaines distincts : l’anthropologie de l’image en Grèce ancienne, l’histoire de l’archéologie et l’étude urbaine des cités et des territoires du monde grec.

    Cet épisode, animé par Christian Hottin (directeur des Études du département des Conservateurs de l’INP), a été enregistré le 10 juin 2021.


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    1 h y 10 m
  • Carte blanche à Krzysztof Pomian
    Feb 7 2025

    Dans ce podcast, Krzysztof Pomian revient sur son parcours intellectuel à partir de sa formation en philosophie en Pologne, bien vite infléchi par sa curiosité pour l’histoire et pour la notion de collection qui le mèneront à aborder l’histoire de l’art et celle des musées. Son immense travail de recherche sur ce sujet culmine avec la parution de l’ouvrage Le Musée, une histoire mondiale, dont il retrace ici la genèse avec l’érudition et la vivacité qui le caractérisent.


    Krzysztof Pomian est philosophe, historien et essayiste. Il a enseigné à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), à l’École du Louvre et dans plusieurs universités étrangères. Il est à présent directeur de recherche honoraire au CNRS, et professeur émérite à l’université Nicolas-Copernic à Toruń (Pologne). Depuis janvier 2001, il est également directeur scientifique du musée de l’Europe à Bruxelles. Parmi de nombreux ouvrages traduits en de nombreuses langues, Krzysztof Pomian a fait paraître L’Ordre du Temps (Gallimard, 1984), L’Europe et ses nations (Gallimard, 1990), La Querelle du déterminisme (Gallimard, 1990), Des saintes reliques à l’art moderne. Venise-Chicago, XIIIe-XXe siècle (Gallimard, 2003). Il est, plus récemment, auteur d’une imposante somme en trois tomes : Le Musée, une histoire mondiale (Gallimard, 2020-2022).


    Cet épisode, animé par Christian Hottin (directeur des Études du département des Conservateurs de l’INP), a été enregistré le 12 mai 2021.


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    1 h y 7 m
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