
Le piège à miel de Saint-Pétersbourg : l’État-Mafia russe
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L’affaire Epstein ressemble désormais à un GPS défaillant qui vous fait faire le tour du monde – de New York à Saint-Pétersbourg en passant par la Floride – pour finalement vous dire « vous êtes arrivé à destination ». Les services secrets occidentaux auraient découvert que Poutine jouait aux échecs pendant que tout le monde croyait jouer aux dames, transformant quelques puissants en pions sur un échiquier géopolitique mouvant…. Apparemment, quand l’ours russe sort son pot de miel, même les grands de ce monde oublient qu’il s’agit peut-être d’un piège à mouches version XXL. Le pouvoir russe actuel est une kleptocratie délibérément conçue. Le système repose sur un nexus symbiotique entre trois entités : le service de sécurité FSB, le crime organisé et le Forum Économique de Saint-Pétersbourg (SPIEF). Dans cette structure, le FSB assure la protection de l’État (krysha), la mafia fournit la force opérationnelle et les fonds illicites, tandis que le SPIEF, vitrine annuelle de cet « État-mafia », offre une façade de légitimité internationale. Ce modèle s’est forgé par la collaboration entre des fonctionnaires, sous la houlette de Vladimir Poutine entouré des figures du crime pour prendre le contrôle d’actifs stratégiques, tel que le port de la ville. Une fois étendu à l’échelle nationale, le système a été formalisé, transformant le FSB en un prédateur économique qui gère le crime plutôt qu’il ne le combat. La présence de hauts responsables du FSB au comité d’organisation du SPIEF démontre cette fusion entre sécurité et économie. Le réseau utilise des mécanismes de contrôle comme le kompromat, parfois obtenu via des réseaux d’escortes, pour assurer la loyauté de l’élite. Qu’elle soit russe ou étrangère…