Donald Trump n’a pas changé de style, mais il sait lever le pied quand ses soutiens commencent à froncer les sourcils. Résultat : les marchés ont (presque) retrouvé leur aplomb après un mois d’avril acrobatique. Le marché des actions a l'air de fonctionner de plus en plus à l'affect. L'actualité de lundi est dominée par une relative détente dans les relations sino-américaines, un nouveau droit de douane inattendu, la retraite de Warren Buffett, le plongeon du pétrole et le compte à rebours lancé avant la décision de la Fed sur ses taux, mercredi.

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Wall Street a profité du 1er mai pour enfiler une 8e perle consécutive à son collier de hausses. Londres fait encore mieux : 14 séances positives à la suite ! Loin de se rouler en boule en attendant de connaître les conséquences à long terme de la Trumpolitik, les investisseurs jouent l'apaisement dans les tensions commerciales. Les résultats d'entreprises, eux, sont moins tranchés : beaucoup de prudence, mais quelques phares dans la tempête, comme Microsoft et Meta.

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Les marchés actions poursuivent leur ascension, avec six séances de rang dans le vert pour le S&P 500 et le Stoxx Europe 600. Les assouplissements sur les droits de douane proposés quotidiennement par la Maison Blanche contribuent à détendre un peu l'atmosphère. Il n'empêche, les entreprises naviguent en plein brouillard, comme le prouvent les commentaires des dirigeants en marge des résultats trimestriels.

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Donald Trump fête les 100 premiers jours de son second bail à la Maison Blanche. Ses fans se délectent du volontarisme du président américain. Ses détracteurs sont consternés. Ceux qui sont entre les deux ont plutôt un regard critique sur l'action du républicain. Les marchés actions ont repris du poil de la bête par rapport au bilan à 80 jours, pas vraiment par une conviction inébranlable dans la politique économique de Trump, mais plutôt parce que les garde-fous ont l'air de fonctionner.

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Les investisseurs ont retrouvé leur libido la semaine dernière, car ils font le pari que le plus dur est passé dans l'escalade de la guerre commerciale des Etats-Unis avec le reste du monde. Ils sont conscients que les secousses ne sont pas terminées et que des dégâts larvés sont probablement déjà à l'œuvre, mais ils font confiance à la banque centrale américaine pour rectifier le tir le cas échéant. Cette approche pour le moins optimiste s'est reflétée dans le parcours des indices actions, dans le reflux de l'or et dans l'apaisement relatif du marché obligataire américain.

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Donald Trump donne l'impression d'être passé en quelques jours du mode Godzilla au mode Bisounours vis-à-vis des marchés financiers. Les investisseurs l'ont bien compris, ce qui les conduit à reprendre des risques tout en gardant un pied dans la sécurité. Ils n'ont pas oublié qu'un Bisounours avec une tronçonneuse n'est pas vraiment un Bisounours.

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Les marchés financiers ont l'air d'être plus ou moins stabilisés après une série d'assouplissements présumés dans la politique commerciale de la Maison Blanche et le coup de frein aux attaques contre Jerome Powell et la Fed. L'édifice a encore l'air bien fragile et bâti sur une sorte d'improvisation permanente. Le marché obligataire, notoirement plus analytique, n'achète pas encore l'accalmie.

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Les marchés américains ont fortement rebondi hier. Les esprits forts pourraient répliquer qu'ils ont juste gommé les pertes de la veille, ce qui n'est pas faux. Le rebond devrait toutefois continuer ce matin parce que Donald Trump n'a plus l'intention de jeter Jerome Powell dans le Potomac avec les pieds coulés dans le béton, et qu'il pourrait même assouplir sa position vis-à-vis de la Chine. Vous avez une impression de déjà-vu ? C'est normal.

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