June The Girl : entre ombres, résilience et pop écorchée vive

Dans ce nouvel épisode de Carré d’As, je reçois June The Girl, chanteuse à l’univers unique, entre spleen, intensité et énergie lumineuse. Derrière son projet artistique, June partage un parcours marqué par ses blessures, ses inspirations puisées dans le cinéma, les séries et la pop culture sombre, et une détermination sans faille à transformer ses fêlures en force créative.

Elle se définit comme une « écorchée vive », une artiste qui n’a pas peur d’exposer ses fragilités et de les transcender dans ses textes. Formée notamment aux côtés de Claude Lemel, June a développé une plume singulière, à la fois poétique et frontale, capable de toucher en plein cœur. Ses chansons parlent d’amour passionnel, de la perte, des peurs intimes, mais aussi de la résilience et de la volonté de continuer à avancer, coûte que coûte.

Dans cette conversation, June évoque :

• son rapport à son enfant intérieur et le rôle central de sa mère dans son parcours,

• la frontière fragile entre Marine (sa part intime et vulnérable) et June (l’artiste combative et confiante),

• ses inspirations issues du cinéma et des séries, de Buffy contre les vampires à The Substance, en passant par Bojack Horseman ou encore Kill Bill,

• sa manière de chasser ses propres « monstres intérieurs » à travers la musique, en espérant aider d’autres à dompter les leurs,

• sa vision de l’amour, passionnelle et parfois conflictuelle, vécue toujours dans l’excès et l’intensité,

• ses réflexions sur la maternité, la peur de vieillir, la santé mentale et la place des femmes dans l’industrie musicale.

June The Girl se révèle ici sans filtre, entre humour, profondeur et lucidité. Elle parle de ses doutes, de son hypersensibilité, de son besoin de théâtralité sur scène, mais aussi de sa volonté de construire un univers qui lui ressemble, où mode et musique se rejoignent comme deux facettes d’un même art.

Un épisode riche en confidences, qui montre toute la complexité et la force d’une artiste qui ne triche pas. Entre ombre et lumière, June The Girl nous rappelle que la musique n’est pas seulement une échappatoire, mais aussi une arme pour affronter ses démons et continuer à croire en ses rêves.

🎧 Un échange intense, touchant et inspirant, à découvrir dès maintenant dans Carré d’As.

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