Des Femmes extra-ordinaires, by Timeline Podcast Por Richard Fremder arte de portada

Des Femmes extra-ordinaires, by Timeline

Des Femmes extra-ordinaires, by Timeline

De: Richard Fremder
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plus de 20 femmes extraordinaires, et tant d'autres encore à découvrir ... en plus de 20 heures d'émissions en podcast !

Timeline est heureux de vous présenter son Temple de la Renommée, ou "Hall of Fame" en anglais ! C'est une peu notre Panthéon à nous, aux grands hommes - et aux femmes - la Patrie (enfin) reconnaissante :) Un Panthéon international, qui va de Chine à l'Ukraine, en passant par l'Amérique, la France (dont même Tahiti), la Grèce et la Pologne. Nous y avons inclus l'épisode sur les Sorcières, ça semblait correspondre aussi ...

Ainsi, de la Préhistoire à nos jours, nous vous proposons de partir à la découverte du destin hors du commun à travers le portrait de plus de plus de 20 femmes qui ont marqué l'Histoire de leur empreinte :

Belle Greene, Lady Sapiens, Sarah Bernhardt, Ching Shih, Ada Lovelace, La Mère Poulard, Hedy Lamarr, Cixi, Emilie du Châtelet, Helena Rubinstein, Madam CJ Walker, Marie Curie, Camille Claudel, Pomaré IV, Johanna Van Gogh, 7 femmes à "l'oeil de verre" : Dora Maar, Lee Miller, Vivian Maier...

En vous souhaitant de belles heures d'écoutes !

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Timeline pour StoryCast
Ciencias Sociales Crianza y Familias Mundial Relaciones
Episodios
  • Redif. : Madam C.J. Walker
    Aug 28 2025

    Au départ, rien ne prédestinait la petite Sarah Breedlove à la vie extraordinaire qui l’attendait.

    Mais ses ambitions sont grandes. Dès sa plus tendre enfance, ses envies d’épanouissement personnelle et d’ascension sociale sont déjà fortement présentes.

    Cadette d’une famille d’esclaves, elle parvient alors à force de volonté et d’ingéniosité à monter un véritable empire de la cosmétique, sous le nom de Madam C.J Walker.

    Pour découvrir en vidéo son histoire, une série est disponible actuellement sur Netflix.

    Bibliographie :

    - A’Leila Bundle, On her own ground : the life and times of madam C. J. Walker. 2001

    - Penny Coleman, Madam C. J. Walker: Building a business empire.

    - TIFFANY M. GILL, Civic Beauty: Beauty Culturists and the Politics of African American Female Entrepreneurship, 1900—1965. Enterprise & Society , DECEMBER 2004, Vol. 5, No. 4, pp. 583- 593

    - Caroline Rolland-Diamond, « New Negro (1915-1929) », Black America. Une histoire des luttes pour l’égalité et la justice (XIXe-XXIe siècle), La Découverte, 2016, pp. 73-133.

    - Stephanie Helen Weiss, “RACE WONDER WOMAN”: MADAM C. J. WALKER AND THE UPLIFT OF THE RACE, 1867-1919, University of Houston 2013

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    42 m
  • Redif. : Belle Greene #2
    Aug 21 2025

    Il y a exactement cent ans, lors de l’hiver 1924, le fils du magnat JP Morgan, Jack Morgan, faisait don au public de la collection de livres titanesque de son père.

    Cette collection est encore abritée aujourd'hui dans un sublime palais de marbre sur Madison Avenue à New York. Depuis plus d’un siècle, des chercheurs du monde entier s’y rendent pour consulter les copies originales de manuscrits les plus rares de l'histoire de l’humanité. La Bible de Gutenberg, le livre d’heures de Catherine de Clèves, l’édition originale de Paradis Perdu de John Milton, les correspondances entre Paul Gauguin et Vincent van Gogh...

    Pour tant de richesses durement négociées et méticuleusement archivées, est-ce que vous saviez qu’à la tête de cet empire littéraire régnait une femme ?

    Son nom, Belle Greene.

    C’est l’héroïne de notre histoire, le summum de la self made woman.

    Belle da Costa Greene de son nom complet vivait à une époque d’une violence inouïe pour les personnes noires. De descendance afro américaine, cette femme métisse a l’éducation brillante a bravé mille interdits pour se construire une carrière au sommet de l’échelle sociale.

    Née quinze ans à peine après l’abolition de l’escalvage en 1865, la loi américaine lui interdisait l’accès à toute forme de prestige.

    Malgré son teint légèrement mat, et la clarté de ses yeux verts, malgré le teint pâle de ses soeurs et leur chevelure blonde, Belle et les siens étaient perçus comme des gens de couleur, des marginaux.

    En effet, les lois Jim Crow passées en 1877 les maintenaient à l’écart des blancs dans les transports, dans les écoles, dans les bibliothèques et les restaurants. D’après la célèbre “One drop Rule” règle de l’unique goutte de sang, chaque personne métis vivant sur le territoire américain était contrainte de se déclarer comme noire.

    Une seule goutte de sang, la goutte d’un seul ancêtre africain suffisait pour les condamner à la précarité absolue.

    Tout individu métis qui tentait de se faire passer pour blanc était passible de lynchage, c’était considéré comme un crime.

    Cette histoire est consacrée au destin d’une femme qui en a décidé autrement, qui a eu le courage de braver la loi, le courage de s’inventer une vie et la sublimer à la perfection.

    Le génie de Belle Greene lui a valu de devenir au début du XXe siècle, tout simplement la femme la plus riche des Etats Unis.

    Toutefois, c’est son audace qui lui a permis d’être considérée à sa juste valeur.

    A la fois effrontée et précautionneuse, légère mais indétrônable.

    Belle Greene est un phénomène unique de l’histoire.

    Elle semble même la devancer d’un demi-siècle tant son indépendance et son goût du moderne transcendaient les mœurs de son époque.

    Elle écrivait d’ailleurs en 1910 à son amant, l’historien Bernhard Berenson, la lettre suivante:

    « Je pense que, chez la plupart d’entre nous, il y a le désir de transgresser les limites. Je sais que ce besoin d’aller au-delà de toutes les expériences ne me quitte pas. C’est comme ça, Fiamma mia : je suis habitée par le goût de l’excès, et mon amour pour toi n’y changera rien.»

    Et voici son récit …


    Ecriture: Iona Bermon pour Timeline

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    32 m
  • Redif. : Belle Greene #1
    Aug 14 2025

    Il y a exactement cent ans, lors de l’hiver 1924, le fils du magnat JP Morgan, Jack Morgan, faisait don au public de la collection de livres titanesque de son père.

    Cette collection est encore abritée aujourd'hui dans un sublime palais de marbre sur Madison Avenue à New York. Depuis plus d’un siècle, des chercheurs du monde entier s’y rendent pour consulter les copies originales de manuscrits les plus rares de l'histoire de l’humanité. La Bible de Gutenberg, le livre d’heures de Catherine de Clèves, l’édition originale de Paradis Perdu de John Milton, les correspondances entre Paul Gauguin et Vincent van Gogh...

    Pour tant de richesses durement négociées et méticuleusement archivées, est-ce que vous saviez qu’à la tête de cet empire littéraire régnait une femme ?

    Son nom, Belle Greene.

    C’est l’héroïne de notre histoire, le summum de la self made woman.

    Belle da Costa Greene de son nom complet vivait à une époque d’une violence inouïe pour les personnes noires. De descendance afro américaine, cette femme métisse a l’éducation brillante a bravé mille interdits pour se construire une carrière au sommet de l’échelle sociale.

    Née quinze ans à peine après l’abolition de l’escalvage en 1865, la loi américaine lui interdisait l’accès à toute forme de prestige.

    Malgré son teint légèrement mat, et la clarté de ses yeux verts, malgré le teint pâle de ses soeurs et leur chevelure blonde, Belle et les siens étaient perçus comme des gens de couleur, des marginaux.

    En effet, les lois Jim Crow passées en 1877 les maintenaient à l’écart des blancs dans les transports, dans les écoles, dans les bibliothèques et les restaurants. D’après la célèbre “One drop Rule” règle de l’unique goutte de sang, chaque personne métis vivant sur le territoire américain était contrainte de se déclarer comme noire.

    Une seule goutte de sang, la goutte d’un seul ancêtre africain suffisait pour les condamner à la précarité absolue.

    Tout individu métis qui tentait de se faire passer pour blanc était passible de lynchage, c’était considéré comme un crime.

    Cette histoire est consacrée au destin d’une femme qui en a décidé autrement, qui a eu le courage de braver la loi, le courage de s’inventer une vie et la sublimer à la perfection.

    Le génie de Belle Greene lui a valu de devenir au début du XXe siècle, tout simplement la femme la plus riche des Etats Unis.

    Toutefois, c’est son audace qui lui a permis d’être considérée à sa juste valeur.

    A la fois effrontée et précautionneuse, légère mais indétrônable.

    Belle Greene est un phénomène unique de l’histoire.

    Elle semble même la devancer d’un demi-siècle tant son indépendance et son goût du moderne transcendaient les mœurs de son époque.

    Elle écrivait d’ailleurs en 1910 à son amant, l’historien Bernhard Berenson, la lettre suivante:

    « Je pense que, chez la plupart d’entre nous, il y a le désir de transgresser les limites. Je sais que ce besoin d’aller au-delà de toutes les expériences ne me quitte pas. C’est comme ça, Fiamma mia : je suis habitée par le goût de l’excès, et mon amour pour toi n’y changera rien.»

    Et voici son récit …


    Ecriture: Iona Bermon pour Timeline

    Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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