
DÉCOUVREZ LE CLUB DE ROME : LE THINK TANK SURPUISSANT QUI DÉTESTE L’HUMANITÉ | GPTV
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Le 27 juillet 2025, Thibault Kerlirzin était l’invité de La Grande Émission, animée par Raphaël Besliu, sur Géopolitique Profonde.
Thibault Kerlirzin est consultant en stratégie d’intelligence économique, diplômé de l’Ecole de Guerre Economique et de l’EHESS. Il s’est spécialisé dans l’analyse du rôle ambigu joué par certaines ONG dans la guerre économique. Il a publié plusieurs ouvrages sur les lobbies écologistes, George Soros, Davos et Maurice Strong.
Le Club de Rome : une matrice idéologique sous étiquette scientifique
Créé en 1968, le Club de Rome rassembla des décideurs et intellectuels souhaitant penser les « limites » de la croissance. Officiellement, il voulait anticiper les crises globales et proposer des solutions systémiques. Mais certains y voient un laboratoire idéologique visant à réorganiser la société mondiale sous couvert de rationalité scientifique. Pour ses détracteurs, il incarne une pensée néomalthusienne : réduction démographique et restriction des libertés seraient perçues comme nécessaires pour préserver les équilibres planétaires. Une citation de leur rapport The First Global Revolution – « le véritable ennemi […] c’est l’humanité elle-même » – alimente cette lecture. Où s’arrête l’analyse, où commence l’agenda idéologique ?
Le rapport Meadows, fondement d’une gouvernance mondiale ?
Le rapport Meadows de 1972, commandité par le Club de Rome, a marqué les décideurs. En modélisant un possible effondrement dû à la croissance exponentielle, il a alimenté l’idée d’une gestion centralisée des ressources à l’échelle globale. Il a influencé politiques publiques et traités environnementaux, renforçant le rôle des institutions supranationales. Mais ce rapport n’était pas contraignant. Le présenter comme origine unique de la gouvernance actuelle revient à ignorer d'autres facteurs économiques, géostratégiques et idéologiques ayant aussi façonné l’ordre mondial.
Cinq recommandations, ou cinq outils de transformation globale ?
Le Systems Transformation Hub, soutenu par le Club de Rome, a récemment émis cinq recommandations à la Commission européenne. Officiellement conçues comme des réponses aux crises systémiques, elles pourraient aussi être vues comme des instruments d’ingénierie sociale.
La première propose de remplacer le PIB par des indicateurs de bien-être. La deuxième prône une industrie reposant sur des “valeurs partagées”. La troisième vise une organisation continentale de l’usage des sols. La quatrième appelle à une réforme de l’éducation pour former des leaders du changement. La cinquième recommande de transformer la gouvernance de l’UE pour la rendre plus “transversale”. Présentées comme pragmatiques, ces propositions peuvent aussi être interprétées comme les signes d’une gouvernance technocratique éloignée des volontés populaires.
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