Episodios

  • Qu'est-ce qui se passe encore ?
    Oct 8 2025

    🎶 4 Non Blondes – What’s Up

    Titre original de 1993, devenu hymne universel et matière première pour des générations d’artistes.

    Reprises / samples / adaptations :

    • Ariana Grande – Put Your Hearts Up (2011)
    • → Interpolation pop du refrain “What’s going on”.
    • Unladylike – Hey (2010)
    • → Version hip-hop, hook directement inspiré de la mélodie originale.
    • Pitbull & Vikina – Let’s Take a Shot (2021)
    • → Version festive / club, sample transformé en hymne dancefloor.
    • DJ Kone & Marc ft. Sandy Duperval – What’s Up (House version)
    • → Relecture électro-house du classique.
    • Cardi B feat. Lizzo – What’s Goin On (2025)
    • → Sample moderne trap/pop, preuve de la longévité du refrain.
    • Dolly Parton & Linda Perry – What’s Up (2023)
    • → Reprise country-rock poignante, mêlant nostalgie et regard sur le monde actuel.

    🎶 Conclusion :

    De 1993 à 2025, What’s Up n’a jamais cessé de résonner — repris, remixé, samplé, transformé, du rock à la pop, du rap à l’électro.

    Un refrain immortel, symbole d’émotion et de révolte douce.

    🎶 Diffusion finale :

    4 Non Blondes – What’s Up (version intégrale)

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    13 m
  • Des Samples avec Amour
    Oct 1 2025

    🎧 Épisode spécial Linkin Park


    🎵 Intro


    (Fond sonore : extrait de Linkin Park – In the End )


    🎤 « Bienvenue dans Ça part dans tous les samples !

    Aujourd’hui, on plonge dans l’univers de Linkin Park.

    Le groupe culte des années 2000 a marqué toute une génération avec son mélange explosif de rap, de métal et d’électro.

    Mais derrière leurs gros riffs de guitare… se cachent souvent des samples !

    Alors on va écouter ensemble comment Linkin Park a puisé dans l’histoire du hip-hop, du cinéma, et même des discours politiques pour façonner son son. »


    1. Faint (2003, album Meteora)


    🎤 « On commence par Faint. Son intro de cordes ultra-tendue est devenue culte… mais elle ne sort pas de nulle part.

    Elle vient d’un film de James Bond des années 60 : John Barry – “Tania Meets Klebb”, extrait de la BO From Russia with Love (1963). »


    🎧 Extrait original : John Barry – Tania Meets Klebb (0:15 → 0:35)

    🎧 Extrait Linkin Park : Linkin Park – Faint (0:00 → 0:10)


    2. She Couldn’t (1999/2020)


    🎤 « Deuxième exemple, un titre longtemps resté inédit : She Couldn’t.

    Dans ce morceau, Linkin Park sample un classique du hip-hop underground : The High & Mighty feat. Mos Def & Mad Skillz – “B-Boy Document ’99” (1999). »


    🎧 Extrait original : The High & Mighty – B-Boy Document ’99 (0:45 → 1:00)

    🎧 Extrait Linkin Park : Linkin Park – She Couldn’t (0:43 → 0:55)


    3. Wretches and Kings (2010, album A Thousand Suns)


    🎤 « Troisième arrêt : Wretches and Kings.

    Ici, Linkin Park ne sample pas un disque… mais un discours politique.

    Celui de Mario Savio – “Bodies Upon the Gears” speech (1964). »


    🎧 Extrait original : Mario Savio – Discours “Bodies Upon the Gears”

    🎧 Extrait Linkin Park : Linkin Park – Wretches and Kings (0:00 → 0:25)


    4. Cure for the Itch (2000, album Hybrid Theory)


    🎤 « Enfin, un morceau culte pour les fans : Cure for the Itch.

    Pas de guitare, pas de rap… juste Joe Hahn, le DJ du groupe, aux platines.

    Et il va chercher dans des classiques du hip-hop, comme Skull Snaps – “It’s a New Day” (1973) ou encore Beside – “Change the Beat (Female Version)” (1982). »


    🎧 Extrait original : Skull Snaps – It’s a New Day (0:05 → 0:15)

    🎧 Extrait original : Beside – Change the Beat (Female Version) (3:35 → fin)

    🎧 Extrait Linkin Park : Linkin Park – Cure for the Itch (0:30 → 0:50)


    🎵 Outro + lancement du morceau complet


    (Fond sonore : Linkin Park & Jay-Z – Numb/Encore en arrière-plan)


    🎤 « Voilà, c’était Ça part dans tous les samples, spécial Linkin Park.

    On a vu que leurs morceaux ne sortent pas du néant : ils réinventent, transforment, et remixent des éléments venus du cinéma, du rap et même de l’histoire politique.

    Une vraie alchimie sonore.


    Et pour finir, on va s’écouter en entier l’un des morceaux les plus représentatifs de cet esprit :

    Linkin Park – Cure for the Itch.


    Montez le son… et laissez-vous emporter par la face DJ du groupe. »


    🎧 Linkin Park – Cure for the Itch (version intégrale).



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    9 m
  • Du vinyle à Brooklyn !
    Sep 24 2025

    🎧 Aretha Franklin – One Step Ahead / Mos Def – Ms. Fat Booty

    Bienvenue dans Ça part dans tous les samples. Derrière le bijou new-yorkais de Mos Def – Ms. Fat Booty, il y a une face B oubliée d’Aretha Franklin : One Step Ahead (1965).

    À l’époque, Aretha n’est pas encore la Queen of Soul. Columbia la pousse vers le jazz et la variété, sans vraiment savoir exploiter sa voix immense. Et pourtant, sur ce 45 tours discret, elle livre une ballade mélancolique bouleversante : “I’m only one step ahead of heartbreak…”. Fragile, dramatique, intime.

    Trente-quatre ans plus tard, en 1999, le producteur Ayatollah isole cette phrase, la loope, l’accélère, et Mos Def bâtit son storytelling culte. Dans Ms. Fat Booty, la voix d’Aretha devient un refrain hypnotique, sexy et mystérieux, qui accompagne l’histoire d’une rencontre, d’une obsession et d’une disparition. Le sample n’est pas méconnaissable, mais transfiguré : du drame retenu, il devient groove et fascination.

    Côté technique, tout repose sur une MPC 2000, sans logiciel ni filtre. Juste la voix brute d’Aretha, utilisée comme un instrument à part entière. Une incantation intemporelle.

    Le morceau a continué de vivre : en 2019, Hamzah le revisite avec Step by Step, version électronique minimaliste et introspective. Puis en 2023, Dombresky en fait Too Soon, une relecture house énergique taillée pour les clubs.

    Au final, One Step Ahead est devenu bien plus qu’une face B oubliée : grâce à Ms. Fat Booty et ses réinterprétations, il traverse les époques et prouve la puissance magique du sample.

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    12 m
  • Une Rude Journée de Nuit
    Sep 17 2025

    Aujourd’hui, on part pour 1964, direction Liverpool. Le riff de guitare qui ouvre cette chanson est un des plus énigmatiques de l’histoire du rock… écoutez-moi ça.

    🎵 EXTRAIT – Intro de "A Hard Day's Night"

    🎙️C’est "A Hard Day’s Night", un classique des Beatles, et plus précisément, un des premiers titres qui a fait du groupe un phénomène mondial. Mais saviez-vous que ce titre n’est pas né dans un studio, mais… d’une blague ?

    🕰️ Partie 1 – L'histoire de "A Hard Day's Night"

    🎙️En 1964, les Beatles sont en plein tournage de leur tout premier film, réalisé par Richard Lester. Pendant une journée de tournage très longue, Ringo Starr lâche, un peu par fatigue : "It's been a hard day's night, you know?" – autrement dit, "On a passé une rude journée de nuit".

    Ça n’a aucun sens grammatical… et pourtant Lennon l’adore. Il rentre chez lui et écrit le morceau dans la nuit. Le lendemain matin, il le joue au piano devant tout le monde, et bim, chanson-titre du film.

    Ce qui frappe d’emblée, c’est cette intro : un accord unique, dissonant, mystérieux, qui a fait couler beaucoup d’encre. Pendant des décennies, personne ne savait précisément quels instruments y jouaient quoi.

    Il a fallu attendre 2004, et un professeur de mathématiques canadien – oui, vous avez bien entendu – qui a utilisé la transformée de Fourier pour analyser l'accord. Verdict : c’est un mélange de guitare 12 cordes, basse, piano… et un soupçon de mystère.

    🎛️ Partie 2 – Les samples et clins d’œil (~3 min)

    🎙️Alors, qu’a-t-on fait de ce morceau depuis 60 ans ? Étonnamment, A Hard Day’s Night n’est pas la chanson des Beatles la plus samplée. Mais elle a laissé des traces, parfois discrètes, parfois très créatives.


    🧩 Sample 1 – Les Lionceaux – "4 Garçons dans le Vent" (1966)

    🎙️En France, le groupe Les Lionceaux s’inspirent très clairement des Beatles avec leur titre 4 Garçons dans le Vent. On y reconnaît la vibe et surtout la rythmique entraînante de A Hard Day’s Night. Une belle adaptation dans la veine yé-yé, reflet du succès planétaire des Fab Four.

    🧩 Sample 2 – The Animals – "Story of Bo Diddley" (1966)

    🎙️De l’autre côté de la Manche, les Animals rendent hommage à l’esprit énergique de la British Invasion. Leur morceau Story of Bo Diddley reprend la cadence et quelques accents de guitare qui rappellent le fameux riff de A Hard Day’s Night, tout en le réinterprétant à leur sauce blues-rock.

    🧩 Sample 3 – Les Enfantastiques – "4 Garçons dans le Vent" (2000s)

    🎙️Plus récemment, le groupe jeunesse québécois Les Enfantastiques a repris 4 Garçons dans le Vent, perpétuant ainsi la tradition et transmettant à une nouvelle génération cet hommage indirect à A Hard Day’s Night. Une preuve que l’énergie des Beatles continue de faire vibrer les enfants… et les grands.

    🎤 Partie 3 – Les meilleures reprises

    🎙️Côté reprises, là c’est une autre histoire. Les Beatles étant… les Beatles, ils ont été repris des milliers de fois. Et A Hard Day’s Night n’échappe pas à la règle. Voici quelques pépites.

    🎸 Reprise 1 – Peter Sellers (version parlée, 1965)

    🎙️L’acteur Peter Sellers en 1965 transforme la chanson en monologue shakespearien. Complètement barré, mais absolument culte.

    🎷 Reprise 2 – Ramsey Lewis Trio (1966, jazz instrumental)

    🎙️Le Ramsey Lewis Trio en livre une version jazz soul groovy avec des nappes de piano électrique. Ça groove, ça swingue, et ça donne une toute autre texture au morceau.

    🧠 Conclusion

    🎙️A Hard Day’s Night, c’est plus qu’un tube des Beatles. C’est un morceau qui a marqué la frontière entre la pop légère et le rock sérieux, avec une intro mythique, un rythme effréné, et des échos jusqu’à nos jours.

    🎵 The Beatles - A hard day's night

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    11 m
  • Un festin entre amis
    Sep 10 2025

    1700 - Tomaso Albinoni - Adagio in G Minor


    🎙️ “Feast of Friends” : les Doors en roue libre sur pellicule


    Aujourd’hui, on s’attaque à un film culte. Ou un chaos filmé. Ou peut-être une vision. Feast of Friends, c’est le seul documentaire réalisé par les Doors eux-mêmes, et ça ne ressemble à rien de ce que vous avez pu voir sur un groupe de rock.


    Tourné en 1968, à la volée, sur les routes américaines, le film est un patchwork brut : concerts en fièvre, coulisses en clair-obscur, errances hallucinées, sans narration, sans interviews, sans mode d’emploi. Juste la vie du groupe, telle qu’elle explose : libre, électrique, imprévisible.


    Et là, au cœur de ce délire rock, un moment suspendu : l’Adagio in G Minor, attribué à Tomaso Albinoni, surgit. Une pièce baroque, mélancolique, presque funèbre. On l’entend pendant que défilent des images de solitude, de route, de regards perdus. Un choix improbable… et pourtant parfait. Un linceul de cordes classiques sur une odyssée psychédélique. À cet instant, les Doors ne sont plus un groupe. Ce sont des fantômes magnifiques, flottant entre deux mondes.


    Le projet, lui, reste inachevé. Pas de sortie en salle, pas de montage final. Il faudra attendre 2014 pour qu’il ressuscite, restauré image et son par Bruce Botnick, l’ingénieur du son historique du groupe. Et là, miracle : le chaos devient clair. Ou presque.


    À l’écran, Jim Morrison est partout. Charismatique et absent. Prophète débraillé, rockeur en transe, ange noir au regard vide. Il embrasse des fans, hurle sur scène, se perd dans le silence. Le film ne le raconte pas, il le laisse brûler à l’image.


    Feast of Friends n’a pas d’histoire. Il a une intensité. C’est une plongée sans filet dans la psyché d’un groupe mythique, un trip visuel sans fin ni conclusion. Ce n’est pas un documentaire sur les Doors, c’est les Doors filmés depuis l’intérieur de leur propre vertige.


    En bref : oubliez les biopics bien rangés. Ici, on ne regarde pas un film. On le traverse, porté par l’électricité brute du rock… et les larmes lentes d’un adagio baroque.


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    11 m
  • Bobby Day - Rockin' Robin
    Jun 25 2025

    1958 - Bobby Day - Rockin' Robin


    Rockin' Robin est une chanson américaine de Bobby Day écrite et composée par Leon René sous le pseudonyme de Jimmie Thomas et sortie en 1958.


    💡 Impact culturel

    Elle est aujourd’hui considérée comme un standard du rock 'n' roll des années 50.

    Très présente dans les bandes-son de films, publicités et émissions pour enfants.

    Elle a été reprise par de nombreux artistes et utilisée dans d’innombrables compilations rétro.


    Fait intéressant : « Rockin' Robin » est dans le domaine public , car les propriétaires n'ont jamais renouvelé le droit d'auteur.


    1958 - Cliff Richard - Rockin' Robin

    La version de Cliff Richard représente une adaptation fidèle mais plus claire et accessible de l’original, incarnant l’esprit du rock ‘n’ roll britanno-européen des tout débuts. Idéale pour découvrir l’influence de ce courant Made In UK, elle allie foulée rythmique vintage, prestation vocale soignée, et présentation scénique.


    1972 - Michael Jackson - Rockin' Robin

    🌟 La reprise de Michael Jackson

    La chanson a été popularisée à nouveau en 1972 par un jeune Michael Jackson, alors âgé de 13 ans :

    Elle a été son deuxième single solo, extrait de son premier album "Got to Be There".

    Michael Jackson a apporté une énergie plus moderne et pop, adaptée aux années 70.


    1972 - René Simard - L'hiver est là

    René Simard n'a que 11 ans quand il interprète cette adaptation québecoise de Rockin' Robin.

    Les Auteurs compositeurs : René Angelil (le mari de Céline Dion) - Jimmie Thomas / L. Lortie


    2002 - Onyx - Clap and Rob 'Em

    Onyx est un trio légendaire originaire du Queens (New York), formé à la fin des années 1980. Les membres principaux sont Fredro Starr, Sticky Fingaz et Sonny Seeza

    Style musical hardcore East Coast hip‑hop, avec une énergie brute, des voix rauques, et une attitude combative.

    Le morceau utilise un sample clair du hit “Rockin’ Robin” (1958) de Bobby Day, identifiable dans le refrain


    2004 - Ragnar Bjarnason - Flottur jakki 

    Adaptation islandaise dont le titre signifie littéralement « Beau manteau ».

    elle reflète bien son style chaleureux, populaire et intergénérationnel, même à un âge avancé.

    Ragnar avait alors 70 ans.


    2012 - McFly - Rockin'Robin

    La version de McFly est une reprise enthousiaste et bien produite : respectueuse de l’original, elle y ajoute leur grain de pop‑rock rafraîchissant, parfaite pour animer un concert ou une playlist vintage‑pop. Idéale si on aime les interprétations modernes de vieux standards.


    2020 - Shotgun Willy - Mr Money Bags

    Shotgun Willy est le pseudonyme artistique de Joshua Trent Williams (né le 17 juillet 1999), un rappeur américain originaire de Californie

    Shotgun Willy a subtilement samplé le classique "Rockin' Robin"

    Ce sample vintages ajoute une touche funky, accrocheuse, très contrastante avec les paroles modernes

    et le style trap/rap de Shotgun Willy. Cela crée un effet de nostalgie tout en conservant un groove contemporain.


    2023 - Your Favorite Martian - The Trauma Song

    C’est un projet musical créé par Ray William Johnson, un YouTuber très populaire dans les années 2010.

    Le groupe est composé de personnages animés et produit principalement des chansons humoristiques ou satiriques,

    souvent sur des thèmes de la culture internet, des relations amoureuses, ou des sujets décalés.


    Mais laissons la place à Bobby Day et son "Rockin' Robin"

    Bobby Day - Rockin' Robin



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    11 m
  • Macho Man !
    Jun 18 2025

    Bonjour et bienvenue dans CPDTL_SAMPLES Episode 94, intitulé "MACHO MAN"

    Nous n'allons pas revisiter le tube des Village People, j'ai bien trop de RESPECT !


    Ah justement c'est le son interplanétaire intitulé "RESPECT" qui fait l'objet de cette chronique.


    Respect... Ce titre mythique d’Aretha Franklin, on le connaît tous comme un hymne féministe.

    Mais saviez-vous qu’à l’origine, c’était une chanson... machiste ?


    01 - 1965 - Otis Redding - Respect

    En 1965, Otis Redding écrit Respect du point de vue d’un homme qui travaille dur et réclame

    un peu d’obéissance à sa femme.


    02 - 1965 - The Beatles - Drive my car

    Derrière le riff funky de Drive My Car des Beatles, il y a... Otis Redding ?

    Paul McCartney adore le groove irrésistible de la ligne de basse de RESPECT et veut capturer cette énergie.

    Le résultat ? Drive My Car, rend hommage, sans copier, à RESPECT version Otis.


    03 - 1966 - Johnny Hallyday - Du respect

    Johnny Hallyday reprend trait pour trait la version d'Otis Redding dans laquelle il cherche à s'affirmer en tant que chef de famille qui s'occupe financièrement des siens et qui devrait donc être adulé pour cela.


    04 - 1967 - Aretha Franklin - Respect

    En 1967, Aretha Franklin reprend le morceau — et le retourne complètement.

    Elle en fait une revendication forte, celle d’une femme qui exige du respect, à égalité, sans compromis.

    Elle change les paroles, ajoute le célèbre “R‑E‑S‑P‑E‑C‑T”, et transforme le fond comme la forme.

    Le résultat ? Un tube immédiat, mais surtout un symbole. Un cri de ralliement pour les droits des femmes

    et pour la cause afro-américaine. En quelques minutes, Aretha ne reprend pas une chanson : elle la réinvente et en fait un manifeste.


    05 - 1967 - Stevie Wonder - Respect


    06 - 1968 - Diana Ross & The Supremes - Respect (Live Soundtrack Version)


    07 - 1990 - Public Enemy - Revolutionary Generation


    08 - 2002 - Lady Laistee feat. Diam's - Un peu de respect

    En 2002, Lady Laistee s’associe à Diam’s sur Un Peu De Respect, un morceau urbain qui sample directement le mythique Respect d’Aretha Franklin (1967)

    Ils réutilisent des éléments sonores — notamment la ligne de basse et quelques vocalises de fond — pour ancrer leur création dans la tradition soul tout en y insufflant une énergie hip-hop moderne .

    Cette fusion est représentative d’une époque où les rappeuses françaises empruntent aux géantes de la soul américaine pour renforcer leur propos, ici celui — évident — de respect, fil conducteur partagé.


    09 - 2013 - Rock N' Roll Baby Lullaby Ensemble - Respect


    10 - 2023 - Jae Hall - Respect (Acoustic)


    Alors, même si c'est Otis, responsable de cette lignée d'artistes "sampleurs", "adaptateurs" ou "coveristes",

    c'est bien avec le cri de ralliement d'Aretha que nous clôturons cette rubrique.

    Aretha Franklin - Respect



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  • C'est fou non !
    Jun 11 2025

    "Bienvenue dans Ça part dans tous les SAMPLES, épisode 93. Aujourd’hui, on explore une chanson mythique qui a traversé les décennies, les styles… et les continents : Crazy."

    1961 - Patsy Cline - Crazy

    La chanson “Crazy” est un classique incontournable du répertoire country américain, Écrite par Willie Nelson, mais c’est bien Patsy Cline qui l’a gravée dans la légende en 1961

    Willie Nelson a d'abord essayé de vendre cette chanson avec quelques autres titres au chanteur de country Larry Butler, à dix dollars chacune. Butler a refusé, heureusement pour Patsy Cline qui, malgré le fait de ne pas aimer Crazy initialement, en a fait un énorme succès. Le mari de Cline, Charlie Dick, et son producteur, Owen Bradley, ont adoré la chanson et ont persuadé Patsy Cline de l'enregistrer.

    Même si Patsy Cline ne fait pas partie du club des 27, elle aura juste survévu 3 ans de plus.

    Le 14 juin 1961, Patsy Cline et son frère ont un accident de voiture.

    Elle passe à travers le pare-brise et gardera les cicatrices de l'accident sur son front.

    Mais c'est en 1963 qu'elle trouvera la mort dans un accident d'avion avec 3 autres icônes de la musique country.

    Et c'est en se rendant à son enterrement qu'un autre chanteur Jack Anglin se tue au volant de sa voiture.

    1962 - Willie Nelson - Crazy

    Un an plus tard, Willie Nelson en propose sa propre version, plus brute, plus folk

    1977 - Loretta Lynn - Crazy

    En 1977, Loretta Lynn reprend "Crazy" dans l’album I Remember Patsy, un hommage à son amie et mentor Patsy Cline, disparue en 1963. Leur lien personnel et professionnel était fort, Cline ayant soutenu les débuts de Lynn à Nashville. Dans sa version, Lynn conserve l’émotion de l’originale tout en y apportant sa propre sensibilité. Cette interprétation rend hommage à Cline et illustre l’évolution de la chanson à travers deux grandes voix de la country.

    2005 - Charmaine Clamor - It Don't Mean a Thing (If it Ain't Got that Swing)

    Charmaine Clamor est une chanteuse philippino-américaine de jazz et de soul, connue pour fusionner le jazz américain avec la musique traditionnelle philippine (kundiman). Elle est une figure phare du mouvement "jazzipino", qui mêle cultures orientale et occidentale.

    2009 - Harry Axt - Cracy

    Harry Axt est un producteur berlinois qui propose des paysages sonores techno sombres et captivants.

    La version de Harry Axt intitulée "Crazy" est une réinterprétation techno minimale sortie en 2009. Elle s'inspire de l'ambiance de la chanson originale de Willie Nelson, popularisée par Patsy Cline, mais ne contient pas de sample direct identifiable. Cette adaptation se distingue par son approche électronique, transformant la mélancolie de la version originale en une expérience rythmique et immersive propre au genre techno.

    2014 - Legitski Syndicates – Crazy Preview

    Un aperçu d'un beat personnalisé incorporant des samples de "Crazy", offrant une ambiance sombre et rythmée.

    2023 - Xaolin Monk – KrAzY

    Ce beat instrumental hip-hop utilise des éléments de "Crazy" pour créer une atmosphère mélancolique et introspective.

    2024 - Jae Hall - Crazy (Acoustic)

    Je vous propose de terminer la chronique avec la toute première version (et tanpis pour Willie Nelson), c'est à dire celle de Patsy Cline.

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