Episodios

  • LA TIGRESSE - 1949 - Too Late for Tears
    Nov 28 2025
    La Tigresse - 1949 - (Too Late for Tears)

    Un film noir vénéneux, restauré et redécouvert

    Dans ce nouvel épisode de Bobards sur Bobines, on plonge dans l’un des films noirs les plus vénéneux de la fin des années 40 : La Tigresse (Too Late for Tears, 1949).
    Une route nocturne, un jet de valise qui tombe du ciel, et une femme prête à tout pour garder un pactole qui ne lui était pas destiné. Lizabeth Scott y incarne Jane Palmer, une prédatrice froide, lucide, dangereuse, dont la cupidité n’a rien à envier aux criminels professionnels.
    On revient sur la production chaotique du film, les tensions de 1949, la chute des studios, l’ascension des indépendants, et la restauration miraculeuse menée par UCLA et la Film Noir Foundation.

    Entre analyse narrative, esthétique du noir, jeu d’acteur et héritage cinéphile, La Tigresse révèle une modernité troublante : un miroir sombre où l’argent dévore tout, même l’âme.

    un épisode d'un peu plus de 30 minutes, mais ce film n'est pas tout à fait comme les autres.

    Installez-vous, l’épisode 19 vous emmène au cœur d’un film ressuscité.

    Pour les autres épisodes de Bobars sur Bonines, c'est par ici
    Mais si vous préférez les romans noirs, ça se passe du côté de Chroniques Noires
    N'oubliez-pas de visiter aussi le site Livres et saveurs si vous voulez en savoir plus sur un film ou un roman traités dans ces podcasts.

    La Tigresse (Too Late for Tears) est disponible en Blue-Ray ou DVD chez Amazon

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    37 m
  • LA GRANDE HORLOGE -1948
    Nov 14 2025
    🎬 Bobards sur Bobines – Épisode 18 La Grande Horloge (1948)

    Un voyage dans la tour Janoth, un gratte-ciel où l’on ne craint ni les ruelles sombres ni les voyous nerveux…
    Ici, le danger porte un costume impeccable, surveille ses employés d’un œil glacé, et laisse l’horloge décider du sort des hommes.

    Dans cet épisode, je vous entraîne dans La Grande Horloge (The Big Clock, 1948), un thriller noir où Ray Milland se retrouve traqué par sa propre organisation.
    Un film élégant, venimeux, d’une modernité étonnante : pouvoir, surveillance, rythme implacable du temps… tout y est.

    Contenu de l’épisode :

    • Analyse du film et de sa mise en scène
    • Portrait de Charles Laughton, patron tyrannique et glaçant
    • Fonction symbolique de l’horloge et de l’immeuble Janoth
    • L’héritage du film dans les thrillers modernes
    • Ambiance film noir, sons et atmosphères

    Pour retrouver l’article complet, les visuels et les ressources annexes :
    👉 https://livresetsaveurs.fr/la-grande-horloge-1948/

    Pour découvrir tous les épisodes :
    👉 https://bobards-sur-bobines.lepodcast.fr/

    Bonne écoute, et merci de soutenir l’émission !

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    21 m
  • LA CITE SANS VOILES - 1948
    Oct 31 2025
    🎬 La Cité sans voiles (1948) – Jules Dassin

    New York, 1948. La pluie colle aux trottoirs, les réverbères halogènent des silhouettes pressées, et quelque part un détective allume une cigarette qu’il n’a plus envie de finir.
    Dans cette ville sans sommeil, Jules Dassin plante sa caméra et réinvente le film noir.
    Fini les décors en carton et les nuits de studio : la ville devient vivante, sonore, imprévisible.

    🕯️ Un film noir à ciel ouvert

    La Cité sans voiles (The Naked City) n’est pas un simple polar.
    C’est une déclaration d’amour au chaos urbain.
    Dassin filme New York comme un organisme : ses veines, ses artères, sa sueur et son vacarme.
    Chaque plan montre la vraie vie, celle des ouvriers, des ménagères, des policiers éreintés et des passants anonymes.
    On ne regarde plus un décor, on traverse un monde.

    📷 Entre Weegee et le réalisme poétique

    Le photographe Weegee, célèbre pour ses clichés nocturnes du New York criminel, hante le film de son œil brut et lumineux.
    Son livre The Naked City inspira directement le titre et l’esthétique du projet.
    Dassin reprend cette vision documentaire, mais y insuffle une chaleur humaine inédite.
    Chaque lumière, chaque reflet dans une vitrine semble raconter une histoire.
    Le flash devient projecteur, et la ville un théâtre d’ombres et de vérités.

    🎙️ Mark Hellinger, la voix de New York

    Producteur et journaliste, Mark Hellinger prête sa voix au film.
    C’est lui qui prononce cette phrase d’ouverture devenue légendaire :
    « Il y a huit millions d’histoires dans la cité sans voiles. Celle-ci en est une. »
    Sa narration donne au film une âme, un ton entre reportage et confession.
    Hellinger meurt avant la sortie du film ; sa voix reste comme un écho amoureux à une ville qu’il connaissait par cœur.

    🏙️ Héritage et modernité

    À sa sortie en 1948, le film divise mais marque l’histoire du cinéma.
    Deux Oscars – montage et photographie – saluent ce tournant esthétique.
    Mais l’héritage le plus fort se trouve ailleurs : Dragnet, Naked City et plus tard Law & Order reprendront son ADN.
    Friedkin, Lumet ou Scorsese y puiseront leur réalisme urbain et leur tension morale.
    Dassin a ouvert la voie à un cinéma qui n’imite plus la vie, mais la saisit à la volée.

    🎧 L’épisode

    Dans cet épisode de Bobards sur Bobines,
    on explore les coulisses de ce tournage en pleine rue,
    la bataille entre vérité et fiction,
    et la manière dont Dassin a fait basculer le film noir dans la modernité.
    Un hommage vibrant à une époque où les rues de New York écrivaient le scénario à la place des scénaristes.

    📻 Écoutez l’épisode complet sur
    bobards-sur-bobines.lepodcast.fr
    ou retrouvez la version enrichie sur
    YouTube.


    🎙️ Note du chroniqueur


    Ce podcast fait partie de la série Bobards sur Bobines, où chaque épisode explore un film noir, un polar oublié ou un chef-d’œuvre du crime filmé.
    Ici, pas de leçon, juste le plaisir de redonner voix aux images, aux ombres et aux cinéastes qui ont façonné le regard des générations.


    New York, la pluie, les néons, et cette idée que le vrai héros du film noir… c’est toujours la ville.


    🎧 Retrouvez tous les épisodes sur
    bobards-sur-bobines.lepodcast.fr
    et suivez la chaîne
    YouTube @lejc50.


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    23 m
  • LA GRIFFE DU PASSE - 1947
    Oct 17 2025
    🎙️ Bobards sur Bobines – Épisode : La Griffe du passé (Out of the Past, 1947)

    « Le passé, c’est pas un souvenir. C’est une geôle qu’on transporte avec soi. »
    Bobards sur Bobines

    Dans cet épisode, je vous entraîne dans les ruelles humides du cinéma noir américain.
    On y croise Robert Mitchum, chapeau vissé sur la tête, l’air de celui qui sait déjà comment ça finit.
    À ses côtés, Jane Greer, beauté glacée et insaisissable, et Kirk Douglas, sourire carnassier sous costume impeccable.
    Trois destins, une même ombre : celle de Jacques Tourneur, maître du clair-obscur et de la fatalité tranquille.

    Sorti en 1947 pour le studio RKO, La Griffe du passé (Out of the Past) incarne la perfection du film noir classique.
    Tourneur y sculpte la lumière comme un sculpteur travaille le silence, dans un jeu d’ombres où tout ce qu’on cache finit par se révéler.

    Pendant près de vingt minutes, on revisite ensemble :

    • Le contexte d’un Hollywood désabusé d’après-guerre
    • La structure en flashback et la mécanique du destin
    • Le jeu d’acteurs d’une précision chirurgicale
    • L’esthétique visuelle signée Nicholas Musuraca
    • L’héritage d’un film devenu référence pour tout le néo-noir moderne

    💬 Une chronique noire, poétique et lucide sur le cinéma de l’ombre, les fautes qu’on traîne et les visages qu’on n’oublie pas.

    🎧 Écoutez l’épisode complet sur Spotify, Deezer, Apple Podcasts ou directement sur le site Livres & Saveurs.

    🕯️ Informations techniques
    • 🎥 Titre original : Out of the Past
    • 🎬 Réalisation : Jacques Tourneur
    • ✍️ Scénario : Daniel Mainwaring (d’après Build My Gallows High)
    • 🎞️ Studio : RKO Pictures
    • 📅 Année de sortie : 1947
    • Avec : Robert Mitchum, Jane Greer, Kirk Douglas, Virginia Huston
    • 🎵 Musique : Roy Webb
    • 📸 Photographie : Nicholas Musuraca
    💭 Citation du jour

    « Chez Tourneur, la lumière raconte mieux les mensonges que les mots. »

    🎬 Bobards sur Bobines est un podcast qui explore les films oubliés, les chefs-d’œuvre négligés et les ombres du grand écran.
    Chaque épisode, c’est une plongée dans l’élégance perdue du cinéma noir et la poésie du doute.

    👉 Abonnez-vous, laissez un commentaire et partagez cet épisode si vous aimez les histoires où la vérité se cache entre deux ombres.

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    16 m
  • THE THIN MAN - 1934
    Oct 3 2025
    🎙️ Bobards sur Bobines – Épisode 15 The Thin Man (L’Introuvable, 1934, W. S. Van Dyke)

    Un polar élégant, une comédie raffinée et un couple mythique du cinéma hollywoodien : bienvenue dans ce nouvel épisode de Bobards sur Bobines, consacré à The Thin Man (L’Introuvable en France), réalisé en 1934 par W. S. Van Dyke pour la MGM.

    ✨ Un cocktail unique de mystère et d’humour

    Adapté du roman de Dashiell Hammett, The Thin Man mélange enquête policière, humour mondain et dialogues brillants.
    Avec William Powell et Myrna Loy dans les rôles de Nick et Nora Charles, et le fameux fox-terrier Asta, ce film est devenu une référence.

    Tourné en seulement quatorze jours, il connaîtra un succès colossal et donnera naissance à cinq suites entre 1936 et 1947, inaugurant l’une des premières grandes sagas du cinéma américain.

    🎬 Pourquoi ce film est-il incontournable ?
    • Un équilibre parfait entre film noir et screwball comedy
    • Une complicité légendaire entre William Powell et Myrna Loy
    • Un ton moderne, en avance sur son temps, échappant de peu au Code Hays
    • Un univers visuel marqué par la photographie élégante de James Wong Howe et les décors Art déco de la MGM
    • Une réception critique et publique enthousiaste, avec quatre nominations aux Oscars
    🎧 Au programme de cet épisode

    Dans ce podcast, je reviens sur :

    • le contexte de sortie en 1934, au cœur de la Grande Dépression et de l’application du Code Hays
    • l’intrigue, mélange de mystère et de fausses pistes
    • le jeu d’acteur, dominé par le duo Powell–Loy et le cabotinage savoureux d’Asta
    • la mise en scène et la technique, de Van Dyke à Wong Howe
    • les comparaisons avec d’autres classiques de l’époque (It Happened One Night, Le Faucon maltais)
    • la réception et l’héritage, aussi bien aux États-Unis qu’en France, où le film sort sous le titre L’Introuvable
    🔎 Un classique toujours moderne

    The Thin Man n’est pas seulement un succès du passé.
    C’est un film qui continue d’inspirer la télévision et le cinéma modernes, avec son mélange unique de polar, d’élégance et d’humour conjugal.

    Il illustre à merveille comment Hollywood des années 30 a su transformer un roman noir en une œuvre grand public raffinée et intemporelle.

    👉 Écoutez l’épisode complet dès maintenant et plongez dans l’univers raffiné, drôle et mystérieux de Nick et Nora Charles.

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    19 m
  • MURDER MY SWEET - 1944
    Sep 19 2025

    🎙️ Bobards sur Bobines – Épisode 14 : Murder, My Sweet (Adieu ma belle, 1944)

    Description :
    Dans ce quatorzième épisode, je plonge dans l’univers sombre et labyrinthique de Murder, My Sweet (Adieu ma belle), réalisé par Edward Dmytryk en 1944. Adapté du roman Farewell, My Lovely de Raymond Chandler, le film propulse Dick Powell, ex-crooner des comédies musicales, dans le rôle inattendu mais marquant de Philip Marlowe.

    Au fil de cette chronique, j’explore les performances mémorables de Claire Trevor, Anne Shirley et Mike Mazurki, l’écriture labyrinthique fidèle à Chandler, et la mise en scène expressionniste de Dmytryk, soutenue par la photographie hypnotique de Harry J. Wild. Entre clair-obscur, silhouettes menaçantes et femmes fatales vénéneuses, Murder, My Sweet s’impose comme une pierre angulaire du film noir classique.

    Nous verrons aussi son héritage culturel, son influence sur le néo-noir des années 70, et pourquoi ce film continue de hanter les amateurs de polar près de 80 ans après sa sortie.

    Un épisode à écouter cigarette au bec, verre de whisky à portée de main, dans l’ombre rassurante d’une lampe vacillante.

    DVD - BLUE RAY

    pour information, cet épisode est présenté par une voix IA, votre serviteur estimant que sa voix ne correspond pas au thème de ce podcast

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    47 m
  • QUAI DES ORFEVRES - 1947
    Sep 5 2025
    Quai des Orfèvres (1947) – Analyse film noir d’Henri-Georges Clouzot

    Une plongée au cœur du film noir français : jalousie, mensonge, musique de music-hall et interrogatoires au 36, quai des Orfèvres. On décortique la mise en scène de Clouzot, les performances de Louis Jouvet, Suzy Delair, Bernard Blier et Simone Renant, et l’héritage d’un classique (prix de la mise en scène à la Mostra de Venise 1947).

    Pourquoi ce film compte
    • Un polar où le crime devient prétexte à une radiographie des âmes (jalousie, protection, mensonge).
    • Un réalisme psychologique : contrastes music-hall / PJ, image d’Armand Thirard, décors de Max Douy, musique de Francis Lopez.
    • Un quatuor d’acteurs au sommet : Jouvet (inspecteur Antoine), Delair (Jenny Lamour), Blier (Maurice), Renant (Dora).
    Synopsis (sans spoilers)

    La chanteuse Jenny Lamour accepte un rendez-vous avec le notable Brignon. Son mari Maurice, rongé par la jalousie, accourt… Trop tard : Brignon est mort. Clouzot déplace alors le suspense : moins “qui a tué ?” que “jusqu’où ment-on pour protéger ceux qu’on aime ?”.

    Ce que vous allez trouver dans l’épisode
    • Décryptage de la mise en scène : lumière qui “diagnostique”, cadre serré, faux-semblants.
    • Lecture des personnages : amour performatif, possessif, sacrificiel, paternel.
    • Contexte : Paris d’après-guerre, retour de Clouzot après Le Corbeau.
    • Réception & postérité : Venise 1947, mythe du 36 dans le polar français.
    Infos clés
    • Titre : Quai des Orfèvres (France, 1947)
    • Réalisation : Henri-Georges Clouzot
    • Adaptation : d’après Stanislas-André Steeman (Légitime défense)
    • Interprètes : Louis Jouvet, Suzy Delair, Bernard Blier, Simone Renant
    • Distinction : Mostra de Venise 1947 – mise en scène
    À voir après (maillage interne)
    • Le Corbeau (1943 – Clouzot)
    • Les Diaboliques (1955 – Clouzot)
    • L’Assassin habite au 21 (1942 – Clouzot, d’après Steeman)
    • Le Doulos (1962 – Melville)
    • Le Cercle rouge (1970 – Melville)
    Appel aux auditeurs

    Vous avez vu Quai des Orfèvres ? Dites-moi ce que vous en pensez : la vérité judiciaire vous intéresse plus que la vérité intime, ou l’inverse ?

    Disponible chez Amazon

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    24 m
  • ACROSS THE BRIDGE - 1957
    Aug 20 2025
    🎙️ Bobards sur Bobines – Épisode 12 Across the Bridge (1957) – Ken Annakin

    Plongez dans l’univers sombre et captivant du film Across the Bridge (1957), réalisé par Ken Annakin et porté par l’intensité de Rod Steiger.
    Adapté d’une nouvelle de Graham Greene, ce film noir britannique explore la fuite d’un financier véreux, l’usurpation d’identité, et un destin scellé par l’attachement inattendu à un chien.

    ➡️ Dans cet épisode du podcast Bobards sur Bobines, Mike Rétro décrypte l’intrigue, la mise en scène, le jeu des acteurs, le contexte historique et l’héritage de ce joyau noir méconnu.

    Mots clés intégrés : film noir, cinéma britannique, années 1950, Ken Annakin, Rod Steiger, Graham Greene, critique cinéma, podcast film noir.

    En DVD chez Amazon

    Más Menos
    30 m