Episodios

  • Arsène Vaillant, l'homme aux 1.000 matchs commentés et aux folles anecdotes
    May 2 2025
    Disparu un 30 avril il y a un peu moins de vingt ans, Arsène Vaillant a tout connu à la RTBF et fut notamment l’homme des grandes premières, lui qui a expérimenté les balbutiements du reportage en direct et les premiers sujets sportifs dans le journal télévisé. Dans son podcast, Archives Club a ressorti les plus beaux souvenirs de sa riche et longue carrière de 33 ans au service public. Alors que la TV est encore considérée comme le parent pauvre de la radio au moment où il est engagé à l’INR dans la première moitié des années 50, Arsène Vaillant a notamment inauguré le premier reportage en direct d’un match de football au stade Lénine de Moscou. Fait cocasse, en entrant dans la cabine de commentateur, il n’y avait qu’un seul micro pour lui… et son homologue flamand. “Il évident que les moscovites ne se sont jamais imaginés qu’il pouvait y avoir deux chaînes de télévision en Belgique”, ce qui a mené à une prise d’antenne inédite à plus d’un titre. Homme des grandes premières donc, le natif de Saint Hubert, à qui l’on doit aussi l’arrivée du sport dans les carnets de l’actualité (ce vague ancêtre du journal télévisé) a même eu la double casquette de joueur/journaliste, évoluant encore chez les Diables au début de sa carrière. L'Ardennais a aussi eu le triste sort de commenter le drame du Heysel. Et de son propre aveu, et nombreux sont ceux qui ont pu s’en rendre compte, plus jamais, il n’ira au stade commenter un match avec l'enthousiasme qu’on lui connaissait. Pas même lors de la folle épopée des Diables au Mexique en 1986. Bien des années plus tard au micro de Rodrigo Beenkens, l’homme aux 1.000 matchs commentés confiera que si l'événement s'était déroulé au début de sa carrière, celle-ci aurait certainement "tourné court" tant il a été traumatisé. Les fidèles du JT de la RTBF auraient alors été privés, pendant plus de 25 ans, d’entendre tous les soirs peu avant 20 heures : "Et maintenant, place au sport avec Arsène Vaillant".

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    40 m
  • Du Mont Faron à Saly, le destin boulversant de Frank Vandenbroucke
    Apr 25 2025
    A quelques heures de Liège-Bastogne-Liège, difficile de ne pas avoir une pensée pour Frank Vandenbroucke. L’occasion pour Archives Club, le podcast 100% archives de la rédaction des sports de la RTBF, de revenir sur le destin bouleversant de celui qui fut un vrai prodige du cyclisme, de ses premiers coups d’éclat sur les pentes du Tour méditerranéen en 1994 à l’annonce de son décès 15 ans plus tard sur le plateau de Studio 1. Le tout agrémenté des souvenirs privilégiés de Rodrigo Beenkens.

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    52 m
  • Constant Vanden Stock : Sa brasserie, son club et son interview confession
    Apr 18 2025
    Archives Club revient avec une foule d'anecdotes sur le destin exceptionnel de Constant Vanden Stock, lui qui tout jeune, dû reprendre la brasserie de son père suite à sa déportation pendant la guerre. Une brasserie Belle-Vue qui fera la fortune personnelle du futur président d’Anderlecht, et qui alimentera les flux financiers vers le stade qui portera son nom jusqu’en 2018.

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    50 m
  • Les bons souvenirs de Jean Duriau à la radio
    Apr 11 2025
    "Mais c’est pas vrai!", "Pignouf!", "Chez les Belges ce sont les os qui pèsent, chez les Français, c’est quand même le talent!"... Les fidèles de la radio ont encore enfoui quelque part dans leur mémoire les envolées lyriques de Jean Duriau. Et quelle autre place qu’Archives Club, le podcast 100% archives de la rédaction des sports, pour déterrer tous ces souvenirs et remettre à l'honneur, le digne successeur de Luc Varenne.

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    51 m
  • Philippe Albert à cœur ouvert
    Apr 4 2025
    Philippe Albert ne le cache pas, il est adepte du “c’était mieux avant”. Et alors qu’il se dit être un éternel nostalgique, il est tombé à la bonne place dans Archives Club qui lui a consacré un numéro dans lequel il se penche avec émotion sur son parcours d’homme, de footballeur et de consultant.

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    1 h y 15 m
  • Les licenciements d'entraineur qui ont marqué l'histoire du football belge
    Mar 28 2025
    Archives Club revient sur Viva Sport en DAB sur les C4 les plus retentissants de l’histoire du football belge, avec à la clé, quelques secrets de vestiaires. Limogé il y a dix jours, David Hubert a un point commun avec Luka Peruzovic, il a gagné son dernier match comme entraîneur du Sporting avant d’apprendre son licenciement. Mais la comparaison s’arrête là. Car lorsqu’on lui signifie qu’il doit prendre la porte en janvier 1993, l’entraîneur croate peut, lui, se targuer de six points d’avance au classement, de surcroît une époque où la victoire était encore… à deux points. Si les résultats sont là, Constant Vanden Stock sent toutefois que quelque chose ne tourne pas rond après une fin de match compliquée face à Lommel. "Je voyais un manque d’implication à l’entraînement. Dans les réceptions d’après-match, les joueurs étaient d’un côté du bar, l’entraîneur de l’autre. Il y avait un manque de contact et je me souviens avoir dit à Verschueren et à mon fils : si on ne fait rien, on va perdre ce dimanche au Racing White", expliquera après coup l’homme fort du Sporting. S’il voyait un manque d’implication à l’entraînement, le président ne croyait pas si bien dire. Quelques années plus tard, Philippe Albert se souvient effectivement de quelques séances "bordéliques", avec un de ses partenaires qui avait une attitude "scandaleuse": Graeme Rutjes. "Lors d’un entraînement à Neerpede, plutôt que de s’entraîner normalement, il faisait exprès de marquer contre son camp. Luka, avec son flegme yougoslave, ne bougeait pas et n’a rien dit, mais nous, joueurs, cela nous révoltait. J’ai été le trouver après la séance en lui disant que s’il ne mettait pas les choses au point avec Rutjes, ça allait devenir difficile pour lui. Le lendemain ou deux jours après, il était limogé." "Nous sommes tous sursitaires" Si encore aujourd’hui, le cas le plus emblématique de cette thématique bien particulière reste celui de Luka Peruzovic, un autre relève cette fois d’un véritable gâchis : le retour manqué de Robert Waseige à l’été 2002 au Standard. Avec le retour du Mage de Rocourt, qui avait fait des miracles en équipe nationale pendant trois ans, tout semblait en effet réuni pour que les Rouches jouent à nouveau la gagne avec un grand G. "L’arrivée de Robert Waseige est la première victoire de la saison", expliquait alors un Michel Preud’homme confiant. Et pourtant, de victoire sur le terrain, Robert Waseige n’en connaîtra pas, subissant quatre défaites en cinq matchs, dont l’une au Tondreau face au promu montois, qui nous valut une interview d'après-match plutôt tendue devant la caméra de la RTBF avec Michel Lecomte. Cet échange que l’on qualifierait aujourd’hui de lunaire et bien d’autres sont à découvrir dans ce nouveau numéro d’Archives Club, diffusé sur Viva Sport en Dab le jeudi et le vendredi et à retrouver également en podcast.

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    43 m
  • Guy Thys, à consommer sans aucune modération
    Mar 20 2025
    Archives Club se replonge dans l’univers de Guy Thys, le sélectionneur des Diables qui a su donner de 1976 à 1991, le cap au football belge et le maintenir pendant 114 matchs. En sa compagnie, vous partagerez des souvenirs intenses d’une époque où le football était vraiment, si gai à vivre. Pacificateur, animé du sens de la mission, vestige aussi d’une certaine image de la Belgique de papa, on l’oublie parfois mais Guy Thys conserve à ce jour la plus belle carte de visite comme sélectionneur. S'il y a bien sûr la quatrième place à Mexico 86, avec ses Diables (Gerets, Renquin, Millecamps, Ceulemans…) cet Anversois francophone a réalisé la meilleure campagne de tous les temps à l’Euro 80, lorsque la Belgique élimina en l’espace de quinze jours Angleterre, Espagne et Italie au premier tour, pour une place en finale contre l’Allemagne. Et à chaque fois, en jouant d’une façon différente : le hors jeu total contre les Anglais, "ce que Walter Meeuws faisait d’une excellente façon et qui a valu à Kevin Keegan d’être sanctionné sept ou huit fois par le juge de touche". Après un match plein et total contre l’Espagne (victoire 2-1), il ne faut qu’un point à la Belgique pour se qualifier contre l’Italie, encore adepte du Catenaccio avec un grand C. "On a fait pareil, peut-être même pire" se souvient Guy Thys qui se rappelle aussi des pleurs en conférence de presse, du sélectionneur italien Enzo Bearzot. "Ce match à couteaux tirés au Stade Olympique de Rome a été tout près de la vulgarité, tout était permis. Ce jour-là, on a pas été les sages petits belges". S’il dispose d’un potentiel moins prolifique, Rudi Garcia pourrait certainement s’inspirer des bons conseils de ce fin psychologue qu’était Guy Thys (décédé pour mémoire le 1er août 2003) et de l'homme affable qu'il était avec tout un chacun. De l'avis du milieu, Guy Thys n'avait d'ailleurs pas d'ennemi dans le football belge. Outre s’adapter à l’adversaire s'il vous est supérieur et ne pas faire figure des "sages petits belges", faire une démonstration par l’absurde pour montrer à la presse qu’elle a tort de faire l’équipe à la place du coach, comment convaincre un joueur de participer à la séance de tir au but ou encore, aller rechercher un joueur vieillissant (tiens tiens…) pour participer à une phase qualificative, sont autant des autres bons conseils de Guy Thys. Et s’il est pratiquement à lui seul un art de vivre (dixit Frank Baudoncq), l’abus des souvenirs de Guy Thys est excellent pour la santé et peut être consommé sans aucune modération dans Archives Club.

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    47 m
  • Gaëtan Vigneron revient aux sources
    Mar 13 2025
    Ses modèles, ses grands moments, son grand regret... Gaëtan Vigneron revient aux sources avant la nouvelle saison de F1. Invité de l'émission "Archives Club" sur Vivasport à quelques heures de s’envoler pour l’Australie et de prendre part à sa 31ème saison de Formule 1, c’est un Gaëtan Vigneron en pleine forme qui s’est prêté à l’exercice de "dépoussiérage" des archives de la RTBF, où plutôt, ses archives, celles qu’il voulait réentendre mais aussi, quelques surprises. L’occasion pour celui qui est entré à Reyers en 1987 de revenir aux sources et d’évoquer les journalistes de la RTBF qui lui ont donné envie de faire ce métier. Et alors qu'il se rappelle avoir été fasciné par la radio étant plus jeune, il songe en premier lieu à Luc Varenne. "Ce qui est magique en radio et qui doit continuer à exister, ce sont les grandes voix, c’est quelque chose qui tout de suite attire, et c’est terriblement important", explique-t-il en repensant au natif de Tournai qu’il imitait en jouant avec ses petites voitures. "Ce que faisait Frank Baudoncq était prodigieux" Au début de sa carrière, c’est un autre monument de la RTBF qui va grandement l’inspirer : Frank Baudoncq. "Marc Jeuniau, l’ancien patron des sports à qui je pense encore souvent, m’avait désigné pour le seconder à Anderlecht". Il se souvient de Frank Baudoncq comme d’un guide. "Je l’observais dire bonjour aux gens, parler à tout le monde, la manière dont il commentait... et je me disais, quelle verve, quelle science du foot, quel langage. J’étais fier d’aller monter ses interviews après la rencontre". "J’ai énormément appris en l’observant, en l’écoutant, en étant dans son sillage. C’est lui aussi qui résumait tous les soirs les étapes du Tour de France. J’allais avec lui en cellule de montage et je l’écoutais. Ce qu’il faisait était prodigieux". Des liens privilégiés avec Constant Vanden Stock et Raymond Goethals Cette période lui a aussi donné l’occasion de nouer des liens privilégiés avec Constant Vanden Stock qui l’invitait régulièrement au restaurant et dans son bureau au Parc Astrid. "Constant Vanden Stock me disait, tu es le préféré de mon épouse, elle dit que tu es le mieux habillé à la RTBF ! On parlait de tout, il me demandait mon avis, c’étaient des moments magnifiques". Magnifiques aussi les nombreux moments passés avec Raymond Goethals, comme lors d’un reportage à Bordeaux où le plus célèbre des sorciers confond Saturnus et… Sancerre. "Un regret de ne pas avoir commenté un Belge capable de rivaliser avec les plus grands" Avec Frank Baudoncq, difficile d’aller à meilleure école. Et en 1994, c’est une autre grande voix de la RTBF que Gaëtan Vigneron remplace, celle de Richard Debeir. En écoutant le commentaire de la victoire de Thierry Boutsen à Budapest en 1990, dernière victoire noire jaune rouge dans la discipline, Gaetan Vigneron avoue nourrir le regret de ne pas avoir commenter un Belge capable de se battre dans les premières places. Il se console toutefois en ayant eu pour consultant des monuments belges du sport moteur dont Jacky Ickx mais aussi Thierry Boutsen, avec une anecdote croustillante lors d’un Grand Prix du Japon à découvrir dans l’émission. Le début de Gaëtan Vigneron aux commentaires coïncident aussi avec la période sans doute la plus sombre de l’histoire de la Formule 1, lors du Grand Prix d’Imola qui voit la mort de Roland Ratzenberger lors des essais et d’Ayrton Senna un jour plus tard, sans oublier l’accident spectaculaire de Rubens Barrichello dans l'interval. "En assistant à ces événements auxquels on est pas préparé comme commentateur sportif, on se dit qu’il y a quelque chose qui cloche dans le monde de la Formule 1". "Le duel entre Schumi et Hakkinen reste l’un des plus grands dans l’histoire de la F1" Fort heureusement, la suite sera plus heureuse pour Gaëtan Vigneron, avec des moments de course incroyables, dont le dépassement de Michael Schumacher par Mika Hakkinen au Grand Prix de Spa Francorchamps en 2000 sur lequel il tenait à revenir. "Le duel entre Schumi et Hakkinen reste d’ailleurs l’un des plus grands dans l’histoire de la Formule 1", selon lui. Une chose est sûre, au sortir de l’enregistrement d’Archives Club, Gaëtan Vigneron est déjà fin prêt et enthousiaste à l’idée de dire ce dimanche à Melbourne son désormais traditionnel, "madame messieurs, bonjour !"

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    1 h y 3 m
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