Sauver la face, quelle absurdité !

De: Franco Farzami

Narrado por: Virtual Voice

Quiconque a visité, vécu ou travaillé en Asie de l'Est connaît probablement le concept de « sauver la face », une expression absurde qui masque des comportements racistes et ethnocentriques punissables par le droit international comme crimes de haine. De nombreux mythes locaux, voire des pseudo-sciences en provenance du Japon, tentent d'associer cette absurdité à une phobie sociale (Taijin kyofusho), classée comme un « trouble anxieux ». Or, objectivement, ce trouble ne correspond pas aux critères du DSM-5 ou de la CIM-11. Les études qui tentent d'établir un lien entre les « troubles anxieux » au Japon sont biaisées et visent à dissimuler des problèmes nationaux persistants dans toute l'Asie de l'Est, liés au racisme et à l'ethnocentrisme, qu'ils soient manifestes ou latents. Sur le plan génétique, les flux migratoires vers le Japon, la Corée du Sud et Taïwan sont passés par la Chine, dont 92 % de la population est d'ethnie Han. Au Japon, en Corée du Sud et à Taïwan, la proportion de Chinois Han dans la population est élevée.Le taux est nettement plus élevé, oscillant entre 94 % et 97 %. Paradoxalement, la Chine dispose de lois protégeant les expatriés et les minorités contre le racisme et les crimes haineux. Bien qu'accusant un retard de plusieurs siècles sur les nations occidentales en matière de protection des droits humains tels que définis par les Nations Unies et le droit international, elle devance largement le Japon, la Corée du Sud et Taïwan, qui n'en possèdent aucune. Historiquement, l'immigration était nulle dans toute la région, et certains pays peuvent actuellement se targuer d'accueillir environ 1 % de leur population résidente chaque année sous forme d'immigrants. Or, la réalité est que les États-Unis et l'Europe, de concert avec les médias traditionnels, ont présenté le Japon, la Corée du Sud et Taïwan comme des démocraties modernes depuis la fin du XXe siècle et le début du XXIe siècle, alors que leurs systèmes juridiques sont archaïques et qu'ils représentent une menace plus importante pour les ressortissants étrangers que les pays dirigés par des dictateurs dans la région. En somme, ce sont des démocraties de Chinois Han qui ne valorisent ni le pluralisme ni le droit international, car elles sont à la fois secrètement etOuvertement racistes, ces pays représentent sans doute une menace plus importante pour les Américains, les Européens et les ressortissants d'autres pays que les autres pays de la région. Ils autorisent peut-être les « ressortissants étrangers » sur leur territoire, mais comme les crimes de haine y sont légaux, il est juridiquement plus risqué de faire des affaires et de voyager au Japon, en Corée du Sud et à Taïwan qu'en Chine continentale. « Sauver la face » n'est pas un phénomène culturel ; c'est une façon détournée de dire : « Je suis raciste et ethnocentrique, et vous n'avez aucun droit dans mon pays, vous n'êtes même pas une personne à mes yeux. » Ne tombez pas dans le piège est-asiatique ni dans ce prétendu phénomène culturel absurde qu'est « sauver la face », car vous avez l'obligation de défendre vos droits. Toute violation doit donc être signalée le plus rapidement possible à la police des affaires étrangères locale, à votre gouvernement et aux Nations Unies. Le changement et le respect de soi doivent être en nous. Si vous ne défendez pas vos droits, personne d'autre ne le fera !

« À force de sauver la face, on se perd la gueule. » – Lyndon B. Johnson