Médias de foule

De: Frans Bollack

Narrado por: Virtual Voice

L'essor des médias sociaux au cours des 15 dernières années a été étonnant et a donné la parole à des milliards de personnes dans le monde qui auraient vécu toute leur vie sans jamais être entendues. Le modèle économique des médias sociaux est peu compris en dehors de la communauté des programmateurs et, malheureusement, très peu au sein du gouvernement. Les médias sociaux, à la base, peuvent être très sociaux, mais le nombre de connexions qui peuvent être établies n’est pas gouverné et, dans certaines circonstances, peut conduire à une désindividuation. Le droit des citoyens à la liberté d'expression, garanti par le premier amendement de la Constitution américaine, constitue une partie importante des libertés individuelles, conjointement avec le droit d'accès à Internet. Ceci est exploité par Meta et d'autres sociétés de médias sociaux dans le monde, car les gens se sentent libres de s'exprimer, mais lorsqu'on les regarde psychologiquement, les plateformes de médias sociaux ne reflètent pas l'interaction humaine et le comportement social dans la vie réelle. Nous sommes cognitivement prédisposés à connaître et à communiquer avec seulement 150 personnes environ à un moment donné, et l’humain moyen ne peut mémoriser qu’environ 5 000 visages. Ainsi, la gouvernance et la conception des médias sociaux peuvent être mentalement préjudiciables aux utilisateurs et entraîner des troubles sociaux massifs. Les sociétés de médias sociaux ont été protégées à tort aux États-Unis par l’article 230 du Communications Decency Act de 1996, qui n’a jamais été destiné à protéger les organisations mais les individus. Les plateformes de médias sociaux sont des organisations qui profitent de la vente de publicités et d’algorithmes qui promeuvent des informations tendant à augmenter leurs profits. Avec un manque de responsabilité et de surveillance, cela a entraîné des problèmes de santé mentale chez les utilisateurs, des troubles publics et a forcé le journalisme authentique à devenir un divertissement, une actualité de type tabloïd. Grâce à l'intelligence artificielle, les plateformes de médias sociaux peuvent suspendre les comptes pour des activités qui ne sont pas d'opinion, diffamatoires ou fausses par nature et devraient le faire, jusqu'à ce qu'elles puissent être modérées par un représentant de l'organisation.Les sites de médias sociaux doivent être traités comme des journaux par la Commission fédérale des communications, les utilisateurs doivent être limités à 100 connexions par compte ou s'inscrire en tant que journalistes, et les plateformes doivent être conçues conformément aux capacités cognitives et à la constitution humaines, en conjonction avec une responsabilité croissante dans les interactions. entre les utilisateurs. Les gouvernements doivent considérer que ces plateformes contiennent très peu de communications réelles, comme la plupart de leurs hypertextes non verbaux, ce qui peut conduire à une confusion massive, et doivent reconnaître que cela a conduit et conduira à des troubles publics à mesure que cela reste ingouverné. Les sites de médias sociaux peuvent posséder les données des utilisateurs, mais ils sont responsables de l'interface utilisée, supervisant le comportement des utilisateurs individuels et de 100 % du contenu qui traverse leurs serveurs ! Les gouvernements devraient disposer d'un coupe-circuit Internet qui aide à protéger les États contre les cyberattaques pour la défense nationale, car il est impossible d'assurer la sécurité publique dans le monde d'aujourd'hui sans un tel outil. À mesure que l’adoption d’Internet et des outils d’IA devient de plus en plus omniprésente, Internet le deviendra également, ce qui signifie que la susceptibilité aux actions néfastes augmente de concert avec une plus grande adoption.