
Les marchés solidaires Roannais
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Un jeune échange avec un paysan sur ses techniques de récolte, un boulanger raconte avec passion les secrets de sa recette, pendant que des habitants règlent leurs achats avec des jetons colorés. Ce n’est pas une scène de théâtre, mais bien la réalité d’un marché solidaire itinérant, organisé sur le territoire roannais.
Pour comprendre comment ces marchés ont vu le jour, il faut remonter le temps.
Nous sommes en 2023, à Roanne. 12 associations se rencontrent et décident de répondre ensemble à un appel à projet. Elles n’ont pas les mêmes missions, ne reçoivent pas les mêmes publics mais ensemble poursuivent un but commun : donner l’accès au bien manger pour tous. Et c’est avec cette ambition commune qu’elles propose le concept des marchés solidaires itinérants.
Je vous emmène à rencontre de Myriam, directrice du centre social du Mulsan à Roanne et membre active du projet
Ensemble on aborde le sujet du collectif. Comme faire fonctionner un groupe avec des métiers, des postures différentes. Elle nous montre que l’action peut être le point fédérateur d’un groupe.
On parle aussi du modèle économique. À l’heure de la tarification par intelligence artificielle, nous on parle plutôt de tarification différenciée solidaire
On approfondie bien évidemment le concept des marchés solidaires et elle nous partage de nombreux tips lorsqu’on veut lancer un projet innovant : comment impliquer les publics ciblés, comment faire venir des exposants sur un événement qui n’a pas encore fait ses preuves ou encore mobiliser lorsqu’on a pas de lien hiérarchique avec les acteurs. On parle même de preuve de concept.
Parce que c’est bien de ça qu’il est question.
Myriam nous explique que ce projet est financé sur 3 ans. Comme elle le dit si bien “la fin se pense dès le début”. Alors depuis le début, ils voient ces 3 ans comme une rampe de lancement pour le rendre viable financièrement. Les aides publiques ne sont pas perçues ici comme un indispensable mais bien comme un moyen de se lancer et on entend bien dans son discours que ça change tout.
On finit avec la minute philo “est-ce que la frustration à la place dans le collectif
Le partage de Myriam me rappelle que c’est avant tout la passion, la dynamique du projet et les liens qui se créent qui font la réussite sur le long terme. Bravo à elle et au collectif d’ouvrir la voie de la collaboration sur les territoires, de montrer que c’est avec les actions locales qu’on fait bouger les choses.
Belle écoute
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Jingle sur-mesure par Philippe Drevet
Illustration aquarelle par Noémie Labrosse