J’ai bâti ma vie à coups d’aiguilles et d’encre ; gravé ma liberté sur la peau des autres en essayant d’effacer mon propre passé.
Mais certaines cicatrices sont plus profondes que l’art et certains serments sont écrits dans le sang, non dans l’encre.

Lazaro Virelli est l’un de ces hommes qui n’ont pas besoin d’élever la voix pour dominer une pièce.
Il est froid, calculateur et intouchable.
C’est le roi d’un empire criminel bâti sur la violence et le silence.

Aujourd’hui, il ose affirmer que j’ai toujours été sienne… par le sang, par un serment, par un contrat que je n’ai jamais signé.
Il dit que je fais partie d’un héritage que j’ai tenté de fuir, que je lui étais promise avant même de connaître son nom.
Mais je ne suis plus la fille qu’ils ont essayé de marquer ; je suis une femme qui écrit sa propre histoire, et je ne laisserai aucun homme me marquer… pas sans me battre.

Il pense pouvoir me faire plier et me contrôler.
Il ne sait pas que j’ai passé des années à transformer la douleur en encre et désormais, j’en ferai une arme de vengeance.

Oui, je ne partirai pas sans combattre, et s’il veut me garder sous son empire, il découvrira à quel point une femme aux mains tachées d’encre peut être dangereuse.
Cette fois, je ne saignerai que pour moi, et je continuerai de lutter… jusqu’à ce que l’encre se fasse cramoisie.