Depuis quelques années, je constate un interêt accru pour la consommation d’objets de plaisir en tout genre. Sextoys, objets dérivés, lingeries, masterclass, livres qui promettent l’accès au nirvana, au plaisir ultime . Et même si certains de ces objets permettent effectivement de s'explorer et de se découvrir autrement dans l’intimité; l’engouement autour de ces produits qui fait en grande majorité le profit des entreprises, m'oblige à questionner notre rapport à la consommation des objets de désir et même à notre propre plaisir.

Je reçois de plus en plus de patient.es avec des problématiques associées aux pratiques sexuelles addictives, mais je rencontre aussi de plus en plus de personnes qui se persuadent que le seul plaisir accessible est celui-ci qui est permis par ces objets. Ces exemples montrent la difficulté à se saisir de son être, de son corps, de son plaisir, de ses envies, indépendamment de la masse marketing nourrit par des storytelling jouissifs.

Inspiré par ce fait, je m’étais intéressée à la sexualité dite "minimaliste". Lors de mes échanges avec Gwen que vous allez entendre dans quelques secondes, nous nous sommes par la suite intéressées aux conséquences de la précarité dans l’intimité et la difficulté à vivre une sexualité consciente et épanouie dans ce type de situation.

Bonne écoute :)

Retrouvez l'invité.e ici : @gwen.sexosophe

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